A l’auteur. Un vote fasciste en France ? Où cela ? Le vote fasciste est daté historiquement et géographiquement, et il remonte à près d’un siècle maintenant dans un autre pays que le nôtre. Il est vrai que la seule référence historique de ceux qui considèrent que lorsque les ouvriers et les plus démunis ne votent pas pour les partis libéraux, il sont ignobles, c’est le XXème siècle. Cela en oubliant le fait que c’est justement l’idéologie libérale qui a engendré ce même XXème siècle. Dites-nous alors par quel mystère, une même population, laquelle est la mieux à même de percevoir ce qui est bon pour elle, ses enfants et l’avenir de son pays à tout moment sans qu’on ait besoin de le lui expliquer, est un jour encensée si elle vote comme on (les gardiens du système) lui a demandé de voter ou alors honnie si elle n’obtempère pas aux injonctions de vote (de ratification en fait) dont la somme (l’assomme) les gardiens du Temple ? Le reste, les petits histoires de petits sergents insignifiants du système, ce n’est que du divertissement pour masquer le fait que certains croient encore représenter la Lumière face à l’obscurantisme, ce qui est bien là, cette fois-ci, une des définitions dudit fascisme. Désigner l’autre par ce que l’on représente soi-même, c’est vouloir s’acheter une moralité à bon compte, mais aujourd’hui cela ne trompe plus personne. Affrontez donc ce que vous êtes et ce pour quoi vous œuvrez à votre insu ou de plein gré, vous ne craindrez alors plus le peuple et accepterez sa lucidité et sa clairvoyance. Accepter que l’autre pense autrement que vous, c’est çà, l’anti-fascisme. Rejeter et stigmatiser l’autre parce qu’il ne pense pas comme vous, c’est bien cela, le fascisme.
La Mauritanie compte un peu moins de 4 millions d’âmes. Si l’Allemagne avait envoyé à chaque Mauritanien la fraction qui lui revient (29 millions/4 millions), elle aurait résolu pour longtemps les problèmes de début et de fin de mois des habitants de ce pays. Et cela eût été plus efficace, non ?
Potentiellement, sans doute, chaque pays africain bénéficiant de la fameuse « aide au développement », abrite potentiellement parmi ses populations autant de millionnaires en puissance, sauf qu’ils ne le savent pas et ne le seront jamais, puisque le chèque est versé en haut et jamais ne redescend. Et jamais ne doit redescendre, c’est un principe partagé par les donateurs comme par les receveurs. Sinon, imaginez-vous, ces populations n’auraient plus besoin du secours des donateurs et elles deviendraient maîtres chez elles !!! quelle audace !
Bonjour, je saisis l’opportunité offerte par Denis Robert dans cette publication pour exprimer toute la reconnaissance que je lui voue d’incarner à lui seul une profession, le journalisme, par ailleurs parfaitement vidée de tout journaliste. J’admire ce courage et cette honnêteté dont il fait preuve qui, tout autant que les sujets d’investigation sur lesquels il enquête, lui valent le déchaînement visible de haine de la part des chiens de garde de ceux, invisibles, dont il dévoile l’existence et les pratiques criminelles.Albert Londres a perdu la vie en traçant un tel noble chemin, longue vie à Denis Robert !
Bonjour, vous parlez de manière insistante de notre civilisation « judéo-chrétienne », or il me semble, et l’histoire le démontre, que notre civilisation post-celtique est d’origine « gréco (donc romano)-chrétienne » ; le christianisme ayant émergé justement en opposition avec l’idéologie/la philosophie juive du premier siècle de notre ère. Une secte dissidente (le christianisme) qui a rapidement submergée (en nombre) la secte originale. En France, c’est par le coup d’Etat libéral de 1789, et le retour progressif en force des valeurs de l’Ancien testament (dont le protestantisme n’est qu’un avatar) dans la classe dominante qui s’imposa par la force alors que les fondements chrétiens de la civilisation ont commencé d’être sérieusement sapés par cette nouvelle aristocratie, et cela continue de plus belle aujourd’hui. Ce qui explique peut-être en partie la perdition « civilisationnelle » dans laquelle l’Europe se trouve présentement, me paraît-il, écartelée entre la religion de l’oligarchie ultra-minoritaire en nombre (et porteuse de la misère du plus grand nombre), mais aux commandes de tous les pouvoirs, et les sentiments chrétiens (philosophie gréco-romaine) que partagent les peuples. Il suffit de constater le traitement fait à la Grèce ces dernières années, par exemple, pour illustrer ce fait : un des berceaux de notre civilisation ravagé par les représentants les plus significatifs de l’ordre libéral (les banquiers) et l’absence totale de charité chrétienne exercée de la part des gouvernements libéraux à l’endroit de la population locale qu’ils ont laissée se faire « massacrer ». Une violence à la fois symbolique (la Grèce lieu commun de la pensée européenne au sens large) et physique (rayer de la carte et des mémoires ce qui reste du monde que les dominants veulent détruire et faire oublier).
L’histoire telle qu’elle est enseignée -et donc programmée par ceux qui gouvernent- démarre en 1789. L’histoire officielle enseignée aux enfants, vise à inculquer l’idée qu’avant la Révolution des marchands et des banquiers de la fin du XVIIIème siècle, la France, c’est l’enfer, et qu’après c’est le paradis. Qu’avant, les Français n’existent pas et qu’après, ils sont libérés de 1000 ans ? 2000 ans ? de servage. Evidemment, ce qu’aura directement produit cette révolution, son héritage, à savoir l’ignoble XIXème siècle (le pire siècle que la population aura vécu depuis des lustres) et les guerres mondiales du XXème siècle, n’est jamais placé en perspective historique. Parce que cela conduirait à remettre en cause les pouvoirs actuels, en filiation parfaite avec ce qui s’est établi après la prise de la Bastille. Si les gouvernements affairistes actuels mettent toujours en avant ces grosses ficelles de la sous-culture historique moderne, vous pensez bien que l’idée d’enseigner de manière subtile la grandeur des périodes passées de notre pays, l’ère gauloise (celte) faste en particulier, n’est pas au programme. Le décalage entre ce qui fut (l’histoire) et ce qui est enseigné (l’historiographie, c’est-à-dire un conte pour endormir les enfants -et leurs naïfs parents) c’est l’essence même du pouvoir tel qu’il s’exerce aujourd’hui. Enseigner l’exactitude, c’est mettre en évidence le mensonge : c’est trop dangereux pour être jamais mis en œuvre.