Militant communiste sur Montpellier.
40 ans
Après un echec scolaire, j'ai repris mes études pour faire du droit. Passionné de politique, de philosophie, de cinéma et de capoeira.
Je ne pense pas que nous soyons si éloigné en ce qui concerne l’époque Louis Napoélon Bonaparte : je ne dis pas que nous sommes comme à l’époque et je ne pense pas que vous le dites. Je trouve que que les conditions qui ont conduit à un régime de ce type sont beaucoup plus marqué que vous semblez le dire. Et comme les memes causes produisent les memes effets... Loin de moi l’idée de faire tourner la roue de l’Histoire à l’envers !!!
Pour la personne qui a fait un commentaire : je ne dis pas que les syndicats aient été à l’origine du mouvement de mai 68, ceci dit, c’est quand meme le monde du travail qui a donné une force incroyable à ce mouvement. Et qu’en suite il y a eu ce moment de création politique.
Hypothèse du texte complètement loufoque : la grève serait liée aux emplois à vie (les travailleurs de Carrefour, de la FNAC, etc... qui était présent dans la manif et le jour de grève du 29 janvier dernier doivent déboucher le champagne) ; reconnaitre le droit de licencier en cas de grève, la liberté d’opinion vous dit merci !!!
La gauche libérale, c’est comme le dit Léon, halambiqué : un gros truc qui boullionne, ça tourne dans tous les sens et le résultat : ça saoule !
Si je partage beaucoup de vos analyses, il y a des points avec lesquels je suis en desaccord :
- La comparaison avec la France de 1851 ne m’apparait si éloignée que ce que vous semblez dire : un pouvoir de plus en plus personnel qui a assis sa conquete sur un travail idéologique de longue durée basé sur le déclin de la France, attaque contre le système social qui couterait trop cher, des privilégiés qui gagnent royalement 1 500€ par mois mais qui coutent trop cheres, etc... qui ont conduit à notre situation sociale. Et le Napoléon III du 21ème siècle a aussi le crédit, la banque, etc avec lui.
Il me semble qu’il y a une filiation bonapartiste chez Nicoals Sarkozy.
- Sur la maturité des masses populaires : il faudrait déjà voir pourquoi ces classes populaires ont voté pour N Sarkozy (c’est peut etre là le travail important pour tout militant de gauche ou social démocrate). Le 29 janvier est un exemple mais il y en a de plus anciens : évènements de novembre 2005 où l’on s’attaque à deux éléments qui permettent d’etre intégré dans le monde actif : l’école et les entreprises ; le référendum de 2005 en France et aux Pays Bas (eh oui, nous ne sommes pas seul sur Terre) ; les émeutes de la faim (c’est là à mon avis l’une des causes de la crise que nous connaissons : la spéculation sur les matières premières) et maintenat les évènements aux Antilles (quiont commencé en Guyane fin décembre et non en Guadeloupe) ...
Mon desaccord porte si, comme vous le dites et je suis d’accord avec vous, les classes populaires ont conscience de ne rien attendre de ce pouvoir, je n’ai pas l’impresion que nous sommes dans une démarche de construction politique pour porter des réformes profondément républicaine et sociale ( en Mai 68 où le PCF et d’autres partis avaient créer des comités pour des actions revendicatives et programmatiques qui déboucheront sur le programme de 1981).
Aujourd’hui, j’ai quand meme l’impression qu’il y aun repli sur l’action syndicale stricto sensu...
- Enfin, sur la démocratie bourgeoise : Je trouve que vous faites l’erreur d’une approche un peu classique de Marx. La Révolution française portait déja des questions de répartition de richesse et elle a pourtant comme base des penseurs bourgeois, elle a donné la DDHC... Marx (et beaucoup de ceux qui s’appuieront sur son oeuvre) ne remet pas en cause les principes de cette Révolution, il leur donne une réalité (on peut en retrouver une réalité dans le préambule de la Constitution française de 1946, qui est toujours en vigeur sous la 5ème République ou dans la DUDH de 1948 voir http://www.humanite.fr/2008-11-27_International_Stephane-Hessel-La-Declaration-universelle-des-droits-de-l ) . La démocratie, qui n’a pas besoin d’un qualificatif, n’est surement un étape dans la Révolution, elle en est le coeur !
C’est gentil de m’expliquer les conceptions du libéralisme du 19ème siècle... mais va falloir regarder un peu celui du 21ème siècle...
Le système que je décris est celui qui est en vigueur en Angleterre et en Allemagne : peu d’allocation chômage et pour les personnes difficile à intégrer, c’est direction allocation pour handicap ou pour femme seule avec enfants. Si vous étiez curieux, vous auriez lu les liens que j’ai mis.
Et je maintiens que cela a été mis en place en France quand on s’est servi des allocations familiales pour compléter les bas salaires (API, etc...) et en enprivant les salariés ayant un salaire entre un smic et un smic et demi...
Mais si vous souhaitez rester dans la théorie... C’est votre droit.
Pour ce qui est du reste... Je suis en desaccord : on peut changer les tetes, empeché le cumul et favorisé la diversité, C’est pas ça qui va changer la politique de l’Europe.
Les sociaux-démocrates allemands gouvernents tours avec la CDU et il y a d’autres pays où c’est pareil ; le parlement européen est toujours en cogestion avec le PPE ; le traité de Lisbonne ; les directives qui ont abouti à la LOLF en 2001 et aux lois sur les universités et les hopitaux...
Ce n’est pas les tetes qu’il faut changé, c’est la politique.
Désolé mais je préfère le Front de Gauche pour l’Europe... Mais cela vous l’aviez deviné !