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Mathias Delfe

Mathias Delfe

Jean-Michel Guillaume alias Quentin Sax, alias Mathias Delfe.
Ancien ! Ancien étudiant en philo, ancien éducateur spécialisé, ancien artisan plasticien, ancien BTS audiovisuel, ancien auteur de polars (Quentin Sax - Fleuve Noir), ancien de France 3, ancien des forums du Net.
Toujours polygraphe et photographe.

En matière d’information, l’objectivité n’est qu’affaire de prisme.

Tableau de bord

  • Premier article le 28/11/2006
  • Modérateur depuis le 17/04/2008
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Derniers commentaires



  • Mathias Delfe Mathias Delfe 15 août 2008 12:58

    Pro-russe, moi ? pas spécialement, voire pas du tout.
    Je me contente d’observer que dans l’éternel « grand jeu » auquel se livre les nations les plus puissantes, la Russie joue sa partie ni plus ni moins que les Etats-Unis partout chez eux dans le monde ou même simplement la France dont on se demande ce qu’elle fiche encore en Afrique ou pour quel bon motif les îles océaniennes ou caraïbes peuvent bien lui appartenir encore.On notera que Bush Jr, qui s’est longuement attardé en Chine à l’occasion des JO, semble moins préoccupé du statut de l’immense Tibet que de celui de la minuscule Ossétie du Sud.
    Faut dire que la Chine est avec les royaumes de la péninsule arabique le principal créancier des States tandis que la modeste Géorgie représente une tête de pont aussi tentante qu’accommodante pour contrôler le transport de l’énergie et surveiller les nations frontalières, Russie incluse. Ceci explique peut-être les différences de traitements, allez savoir



  • Mathias Delfe Mathias Delfe 15 août 2008 12:54

    Oui, ça doit remonter à l’affiche du bolchevik au couteau entre les dents. A côté d’une image forte, le discours le plus abouti n’a aucune chance de s’imposer au-delà des individus qui substituent la raison à l’émotion. Une minorité.
    Et puis les Russes ne savent pas se vendre : ils devraient produire des films où un soldat intégre et bon confond ses compagnons corrompus et sadiques, grâce à quoi la fiction hollywoodienne dédouane la réalité militaire américaine de ses excès.
    Politiquement parlant, les Etats-Unis ne sont qu’un simulacre de démocratie (voir http://www.agoravox.fr/ecrire/articles.php3?id_article=41624), mais culturellement, celle-ci fonctionne plutôt bien. Le pouvoir russe devrait en tenir compte au lieu de se méfier des créateurs.



  • Mathias Delfe Mathias Delfe 14 août 2008 18:57

    Dites-donc, le poète, faudrait peut-être arrêter la taverne et reprendre la rhétorique, histoire de faire la différence entre l’ironie et la légèreté ( laquelle d’ailleurs vaut souvent beaucoup mieux que ce qu’en disent les gens qui confondent sérieux et esprit de sérieux ) !



  • Mathias Delfe Mathias Delfe 14 août 2008 18:44

    Merci Philou d’argumenter pour l’auteur quand celui-ci est au champ (au propre) !
    J’ai dans l’idée que ceux qui n’ont pas lu, vu et entendu les mêmes choses que nous pourraient être de droite, non ?



  • Mathias Delfe Mathias Delfe 11 août 2008 14:54

    D’abord, l’indépendance se "donne" rarement, elle se prend, quand c’est possible.
    Ensuite, environ 90% des Bretons et des Basques, et même encore 75% des Corses, à l’indépendance préfèrent rester dans la République française.
    Enfin, dans le cadre d’une démocratie solidement constituée -ce que la Géorgie a encore à démontrer-, la revendication indépendantiste n’a en soi rien d’illégitime, c’est l’usage de la violence qui l’est, surtout lorsque, comme en Corse ou à plus forte raison au Pays basque espagnol, cette violence n’est soutenue que par une part infime de la population.

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