En fait j’essaie et je postule à une tonne d’emplois n’ayant rien à voir avec ma formation - certains profils pouvant convenir parfaitement même si je n’ai rien à voir avec ce domaine. Or, les métiers logiques qui pourraient m’aider à avancer me sont simplement refusés comme je le disais.
Les possibilités sont verrouillées par des stages afin de ne pas employer ou refouler tout candidat potentiel motivé qui voudrait se faire une place dans le domaine en question.
Je ne suis pas d’accord pour dire qu’il n’y a pas assez d’emplois.
Il y a surtout énormément d’entraves à la prise de fonction, comme les offres extrêmement idéalistes des employeurs - qui veulent un dieu ayant 300 ans d’expérience (j’exagère à peine) -, la profusion maladive de stages pour ne pas embaucher les gens réellement, l’inefficacité crasse des agences pour l’emploi qui ne sont là que pour faire joli et des « salon pour l’emploi » extrêmement élitistes (salons APEC) ou trop orientés (comme le prochain de la Concorde à Paris, avec une immense majorité d’emplois basiques).
Il est inadmissible que de telles barrières existent alors qu’on nous dit qu’ « il y a toujours plus de chômeurs ». Sur un site internet, un jeune diplômé avec une excellent formation m’a dit que, comme moi, il était confronté...au mur des stages. Impossible d’être embauché malgré son bon diplôme...je trouve ça inimaginable...
Etant littéraire (linguiste plutôt) de formation, je suis confronté à cette situation.
Les entreprises ne « sachant pas quoi faire de moi » (alors que je pourrais normalement accéder à tout un panel de métiers très variés et intéressants), on me propose tout et n’importe quoi en me disant « qu’il faut bien travailler ».
La plupart des offres qu’on m’a faites (ayant tout de même un Master) se résumaient à « chargé de clientèle », le job pourri qui ne m’intéresse pas du tout - comme si c’était la seule option évidente. On a voulu m’envoyer aux quatre coins de la planète (Prague, Athènes, Irlande, Portugal) pour exercer ce métier...Même les personnes ayant fait un BTS ont accès à des professions bien plus intéressantes et largement mieux payées.
Par contre, les domaines et emplois qui m’intéressent - bien plus en lien avec mon cursus et savoir - me sont littéralement refusés...Je ne comprends pas ! La plupart du temps, les offres m’intéressant sont...en stage et pas moyen de faire changer l’avis des entreprises qui embauchent en masse des étudiants littéraires...mais qui refusent catégoriquement lorsqu’on est plus étudiant de vous offrir le poste et même ce si vous êtes débutant !
Et cet été c’était pire, on m’a proposé des jobs tellement exotiques que c’en était ridicule (ex : collecteur d’impôts). J’ai eu aussi deux arnaques à l’emploi...j’ai déjà du mal à trouver un boulot normal, alors si je dois surfer entre les fakes...Deux ans de chômage (d’enfer plutôt) alors que je n’ai pas encore mis les pieds sur le marché du travail...A Pôle Emploi, ma conseillère a d’ailleurs a eu le même raisonnement « bin faut bien travailler pour vivre », suggérant de prendre le premier emploi qui venait.
Mais dès lors, à quoi sert de s’emmerder à faire un « projet professionnel » et « indiquer ses choix » sur tous ces sites débiles pour l’emploi si finalement les employeurs se foutent littéralement de mes souhaits et piochent ce qu’ils veulent parmi mes compétences ? Pourquoi condamner les gens exercer des emplois de merde alors qu’ils sont surdiplômés par rapport au job en question et qu’ils n’ont rien à foutre là ?
Je comprends votre point de vue, par contre je ne suis pas du tout d’accord quant à vos justifications que je trouve « trop simples ». Mais c’est l’avantage de ce site de pouvoir échanger^^
* "Le coup du FN fort et me fait douter de votre bonne foi. Ce n’est pas un
financement mais un prêt qu’il faudra rembourser et le Marine Le Pen a
toujours dit qu’elle renonce à ce prêt si elle trouve une banque
française.«
Je dis simplement que les coïncidences sont tout de même vraiment troublantes, mais ce ne sont pas les seuls faits qui lient ce parti à ce pays. Il y a tout de même bien trop de »zones d’ombre« (et de non-dits qui seront sans doute révélés dans plusieurs décennies) pour n’y voir qu’un »simple prêt« ou une »simple visite".