En dehors du bien fondé de cette émission, de son caractère normalisant, de la crédibilité de l’Ifop, jouons un peu avec TF1, à ses dépends, c’est plus drôle :
Etape 1 : participez au nouveau jeux "Qu’en pensent les français ?" avec en tête les limites mathématiques des sondages proposés. Si j’ai bien compris, la marge d’erreur de la réponse, quel que soit le niveau de la question, est d’au moins 10%, marge due au mode de sondage utilisé. Cette marge est donc de 50% pour la première question, 40% pour la seconde, 30% pour la 3e, 20% pour la 4e et enfin, 10% pour la dernière.
Ceci en tenant compte :
- de la marge d’erreur autorisée
- de la marge d’erreur du sondage par rapport à la valeur réelle, dont on pourrait s’approcher en interrogeant tous les français.
Etape 2 : parvenir à la question finale, ce qui, avec les nouvelles marges d’erreur devient abordable.
Etape3 : répondre à la question finale, une réponse à 5% près, (vers le haut ou le bas). Etre déclaré perdant car n’ayant pas répondu par la valeur exacte du sondage.
Etape 4 : démontrer à l’huissier de justice engagé par TF1 que sa réponse est bonne, par rapport à la valeur exacte de ce que peuvent penser les français.
Etape 5 : déposer une plainte pour tromperie contre TF1
Etape 6 : contacter l’équipe de Julien Courbet pour régler cette affaire.
TF1 contre TF1, voilà qui devrait nous amuser un moment cet été !
Il faut quand même se rendre compte au bout d’un moment qu’interdire la vente d’un objet ne sert à rien quand la source du problème n’est pas l’objet mais l’utilisation que l’on en fait.
Avant de se tuer en minis-motos, ces jeunes se tuaient en mobylettes ou en scooter, après, ils se tueront en voiture ou sur des motos plus puissantes.
Le problème est toujours là, et je pense qu’il n’est pas réaliste d’interdire tous les moyens de locomotion sous pretexte que des gens se tuent ou tuent d’autres gens avec.
Je suis sorti une fois à vélo avec des types capables de sauter des murs de 2m de hauteur sans élan, alors je vous dit pas avec élan.
Des types capables de rouler sur des rampes de skate-board avec des Vélib’, de dévaler des escaliers quelle que soit leur hauteur.
Donc de se faire très mal, voir de se tuer et/ou de mettre en danger la vie des autres usagers.
Que doit-on faire alors ?
Interdire les vélos ?
En me baladant à La Défense, je suis resté scotché sur une bande de jeunes utilisant les batiments comme des murs d’escalade, faisant des bonds de quelques metres de hauteur pour passer d’un niveau à un autre.
Sans aucun équipements hormis des gants pour certains et des baskets pour tous, les risques sont énormes.
Que doit-on faire alors ?
Interdire les gants ? Les baskets ?
Une fois que les mini-motos seront interdites, les sources de comportements à risques restent encore multiples.
Le comportement de ces jeunes n’est qu’un extrème de ce que nous enseigne les pubs automobiles chaque jour : culte de la vitesse, de la puissance, recherche de sensations toujours plus fortes, réussite sociale par l’engin dans (ou sur) lequel on roule.
Ces jeunes là ont bien compris la leçon et se chargent de nous le montrer sans aucune retenue, quitte a casser en une soirée un jouet que vous mettrez une vie à payer...
(a ce sujet, le V12 de la Mercedes signifie 12 cylindres en V, donc un gros moteur plein de soupapes, 48 vraisemblablement !)
Vous (et je parle ici a tous les partisans de l’interdiction pure et simple) comptez résoudre de l’irresponsabilité, car il s’agit bien de cela, par de l’interdiction.
J’y voit ici une forte atteinte à ma liberté individuelle qui est de m’amuser avec ce type d’engins dans des structures et avec un équipement adapté.
Comme dit plus haut, je pense qu’une des clefs du problème est dans l’éducation et la responsabilisation de ces jeunes.
Il faudrait aussi un jour se poser la question de savoir ce qui peut pousser ces jeunes pleins d’avenir (ils sont pour la plupart à peine majeurs) à prendre de tels risques.
Je rejoint les commentaires précédents pour cet article.
Pour continuer sur les thèses conspirationistes :
j’ai vu une vidéo il y a quelques temps qui allait très très loin dans la conspiration justement, ou l’auteur identifiait des liens innombrables entre un tas d’organisation américaines et arabes, des industriels, des hommes politiques.
Il s’agit de « Who Killed John O’Neil », disponible sur le site reopen911.org.
Il est evidemment très compliqué pour le quidam lambda que je suis de comprendre et de vérifier toutes ces affirmations, autant pour celles de l’article que pour celles de la vidéo.
Le problème, c’est que plus je lis de thèses conspirationistes sur le 11/09/01, plus elles recoupent les faits présentés dans cette vidéo.
J’ai du mal a accepter que la plupart des rédacteurs qui font des recherches sur le sujet deviennent fou et s’engagent dans le même délire.
Encore, il y en aurait plusieurs, avec des variantes vraiment variées, ça serait acceptable.
Mais là, ce n’est pas le cas...
Photo, mais aussi hi-fi et vidéo subissent depuis quelques années la « tornade du numérique ».
Pour la plus grande joie :
- du consommateur non amateur et technophile
- des fabriquants ayant doublé voir triplé les délais d’obsolescence des appareils
- des vendeurs pour les même raisons.
Le vrai problème, pour les amateurs, à la recherche de qualité c’est qu’ils sont plus ou moins obligés de suivre ce nivellement par le bas de la qualité des appareils, car les appareils réellement performants sont soit de plus en plus chers (car touchant de moins en moins de public) soit carrément indisponibles.
Pour reprendre une formule d’un membre du forum « Home cinema.fr », au sujet de l’amateur à la recherche des derniers appareils de qualité dans le monde numérique :
« nous faisons partie des derniers resistants mais la lutte est inégale et nous avons déjà perdu. »
Personnellement, je suis contre l’utilisation actuelle du P2P que je trouve abusive et dévalorisante pour les oeuvres téléchargées du fait justement de leur gratuité
J’ai l’impression que cette gratuité conduit à un gaspillage des oeuvres, du moins c’est l’impression que me donne les expériences de mon entourage : je télécharge, jette un oeil ou une oreille et jette si sur le moment je n’aime pas, de toute façon, j’ai encore xx Go de MP3 ou Divx à voir/écouter.
Ca ne pousse pas à persévérer pour apprécier une oeuvre.
Je ne crois pas également à l’avenir de la culture gratuite dans notre société de consommation.
Pour la bonne raison que les artistes que produisent cette culture vivent également dans cette société et ont besoin de consommer pour vivre.
L’utilisation massive du P2P rend les maisons de disques frileuses et elles ont plus de mal à s’engager à signer des artistes qui ne rencontreront pas forcément un public massif qui rentabilisera leur investissement. On arrive alors à un nivellement par le bas de la culture d’une manière générale et à des logiques plus financières qu’artistiques...
Evidemment, se pose maintenant le problème des majors et de leur fonctionnement à la rentabilité maximale.
Mais le problème est le même pour les producteurs indépendants : si les artistes qu’ils produisent ne sont pas rentables, ils ne peuvent pas en produire d’autres. Tout cela sans parler des sommes astronomiques que peuvent engranger certains artistes populaires, on parle simplement de sommes permettant aux artistes de vivres de leur art et de continuer à créer à temps plein plutôt que d’aller bosser pour vivre.
Un achat de disques ou de DVD est également un signal donné à l’artiste :
« J’aime tellement ce que tu fais que je suis prêt à dépenser xx euros pour en profiter. Continu a créer dans cette voie, continue à me donner du plaisir et je continuerai à te permettre de vivre de ton art. »
C’est un principe donnant-donnant.
Egalement, si les artistes musicaux peuvent toujours se rémunérer sur les concerts, qu’en est-il des producteurs et réalisateur, acteurs si le public déserte les salles de cinéma parce qu’un DivX sur son home cinéma c’est « presque pareil » ?
Et pour les écrivains ?
Sur ce, j’vais aller m’acheter quelques disques avant de me faire un ciné !