Encore une fois, faire de l’inflation l’alpha de la politique économique est une magistrale erreur : - Avec 10 % de chômage, s’inquiéter d’un mouvement monétaire a quelque chose de risible, d’autant quand on se revendique adepte de la neutralité de la monnaie (si c’est neutre, préoccupons nous des vrais problèmes). - Historiquement infondé : il suffit de voir la hausse de l’endettement public et du chômage, sur 40 ans en même temps que la baisse de l’inflation, cette correlation est constatée en tous lieux et en tous temps. - Défendre les politiques de désinflation, quand celle est faible, c’est défendre la rente contre l’entreprise.
Au lieu de s’appauvrir lentement, appauvrissons nous d’un coup...Une fois qu’on a touché le fond on ne peut que remonter, intéressante conception, que je ne partage pas.
@Tiberius : baisser les charges, baisser les impots, c’est que qu’on fait depuis bientôt trente ans. Avec le résultat qu’on connait en terme de chômage et de dégradation des comptes sociaux. Quelle est la conséquence de la fin de la monnetisation de la dette ? un endettement gigantesque de l’état, en grande majorité due aux couts de financement de l’emprunt d’une part.Et, d’autre part, une financiarisation de l’économie mondiale, qui nous a conduit au marasme que nous connaissons aujourd’hui. Donc votre proposition ? Si ca marche pas il faut continuer, mais plus fort. Vous les ultra libéraux, vous êtes les khmers du marché, des idéologues aveuglés par vos croyance, vous defendez une utopie pire que la pire utopie communiste ...
@Tiberius, et aujourd’hui est-on sur qu’il n’y a pas d’inflation ? Les bulles spéculatives ne seraient elles pas une manifestation moderne de l’excès de liquidité (immobilier, matières premières, hier le second marché), les salaires et prix des biens restant bloqué en raison de la mondialisation et du chômage .... En bref ne somme nous pas dans un situation bien pire, avec cette inflation par endettement privé, que nous l’aurions été avec une inflation par monetisation de la dépense publique ?