Des psychanalystes, pas tous les psychanalystes. Selon mon observation, ce sont d’ailleurs ceux qui sont les plus proches des lignes de pensées officiellement acceptés qui sont les plus dangereux, car ils se basent sur des dogmes éculés qui ont tenté d’écraser d’autres approches tout aussi pertinentes.
Je pense très sincèrement que vous touchez du droit à un problème fondamental dans nos sociétés. Derrière les postures malhonnêtes, hargneuses et mensongères de nos élites, se cache en fait une terrible souffrance de caste qui se diffuse subtilement dans la conscience collective. Cette apathie que vous décrivez, j’ai l’impression qu’elle reflète tout simplement toutes les zones d’ombre de la société. Au-delà du contrôle exercé par le pouvoir, il s’agit avant tout de constater qu’il y a une conscience collective qui est elle-même partagée entre la perversité narcissique et la victimisation : une schizophrénie morale, propice aux déclenchement de conflits : maudire l’autre pour ses proches péchés. Ça me fait penser à l’approche jungienne des personnalités de l’ombre, adaptables autant à l’individu, qu’à une famille ou un état.
Le sionisme se situe dans une logique de survie victimaire qui est intelligemment entretenue par des prédicateurs instillant la peur inconsciente et consciente chez les juifs qui la subissent. Et c’est un héritage transgénérationnel qui se transmet dans toutes les sphères de la vie quotidienne. Il y a un tel endoctrinement psychologique et physique qu’il me semble très difficile d’en sortir sans une volonté et une lucidité surhumaines. Je suis d’autant plus admiratif envers ces juifs et ces juives, traités maintenant comme des traitres à abattre, qui ont réussi à sortir de leur torpeur et de voir qu’ils font partie intégrante de l’humanité, ni plus ni moins. Chaque argument entendu par un sioniste endoctriné est automatiquement entendu comme une preuve de plus qu’il faut se refermer entre soi. C’est un réflexe devenu instinctif. Il est pratiquement impossible d’avoir de discussion rationnelle, objective et saine avec un sioniste extrémiste. Pointez du doigt la souffrance des palestiniens, et ils vous renverront automatiquement la leur. Pointez du doigt le racisme idéologique et dogmatique de leur discours, et ils vous traiteront de nazi propageant la haine du juif. Dites ce que vous voudrez , chaque argument sera automatiquement retourné contre vous. Je trouve personnellement que ce type de manipulation s’apparente à celui d’un enfant gâté pourri qui vous mettra 2 claques à chaque fois que vous oserez lui dire que non ça suffit, on arrête de planter des couteaux dans le corps du chien. Allez faire un tour sur Facebook, il y a certains prédicateurs sionistes extrémistes qui font ouvertement l’apologie du meurtre et du racisme sur la place publique. Et vous pourrez constater par vous-même la force de persuasion de ces psychopathes complètement siphonnés, considérés par leurs followers comme des sages détenant la vérité (! !!!!!!). La double pensée, le retournement des valeurs... Tout, absolument toutes les techniques de manipulation sont utilisées. De vrais pervers narcissiques qui cachent habilement leur profonde déviance mentale sous de grands sourires de père noêl assez inquiétant.
Et savoir que des malades pareils, il y en a partout, de tous bords idéologiques. Moi qui rêve d’un monde en paix, il m’arrive aussi de rêver pouvoir regrouper tous ces tarés sur une ile déserte et de me faire mon propre Hunger Games.
Alors l’article ci-dessus, franchement : c’est Shtroumpf Gentil qui a décidé de faire un coming-out timide et de soutenir la cause sans trop se mouiller. Il est mignon.
Fifi, quelle est l’utilité de se demander si le Dalai Lama est vraiment un agent de la CIA ? Les faits présentés par Asselineau sont imparables, comme d’habitude, mais est-ce que cela est suffisant pour affirmer qu’il soit un agent infiltré ? Le fait de poser avec des criminels de guerre n’est pas une preuve indiscutable en soi : la démarche de la philosophie bouddhiste est de considérer l’humanité comme un tout. Savoir qu’un guide spirituel est capable d’accepter de poser avec le pire des bouchers est peut-être même la meilleure chose qu’il puissent faire, paradoxalement. De même, accepter de l’aide financière pour aider une cause qui semble juste n’est pas non plus un signe de malhonnêté intellectuelle. Le Dalai Lama est coupable s’il a été prouvé qu’il ait causé du tort pas son comportement et ses actions. En attendant, je n’y vois que des procès d’intention. Pertinents certes, mais pas suffisants pour justifier ces accusations.
Tout étudier sous l’angle de la géopolitique peut parfois rentrer en conflit avec une approche qui est loin d’être aussi calculatrice, et j’espère que vous ne me répondrez pas avec un pragmatisme dénué de considération philosophique. Je précise que je n’idolâtre pas le Dalai Lama et que je me sens proche des idées de l’UPR.