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Mwana Mikombo

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Derniers commentaires



  • Mwana Mikombo 31 octobre 2012 19:08

    « ...je suppose qu’il devait partager les préjugés de ses contemporains. »

    Ne pas supposer, mais constater. Constater surtout que ces « préjugés » ont toujours cours aujourdhui. Et ce sont eux précisément qui encadrent la pensée philiosophique, la lecture Historique et l’action politique de la France.



  • Mwana Mikombo 31 octobre 2012 14:20

    « ..prendre des vacances en Afrique ou le climat est plus agréable et les gens accueillants... »

    Pourtant c’est tout le contraire qu’on savait jusqu’ici. On savait que l’Afrique, le continent tropical, c’était l’Enfer, le monde horrible peuplé de gens vivant de toutes sortes de méchancetés.

    « Approchez des pays du midi vous croirez vous éloigner de la morale même (...). La chaleur du climat peut être si excessive que le corps y sera absolument sans force. Pour lors l’abattement passera à l’esprit même : aucune curiosité, aucune noble entreprise, aucun sentiment généreux ; les inclinations y seront toutes passives ; la paresse y sera le bonheur ». (Montesquieu - Livre XIV, chap. II)chauds sont timides



  • Mwana Mikombo 31 octobre 2012 10:16

    « M.Werth »

    C’est qui encore « M.Woerth » , ? N’est-ce pas Eric Woerth, cet apparatchik, Cheval de Troie de la ploutocratie UMPiste ??? On le croyait mort !!! Le voici ressuscité !!! Les oligarques non seulement sont intouchables, mais aussi immortels !!!

    "Affaire Woerth-Bettencourt

    Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.
    Aller à : Navigation, rechercher
     

    Cet article ou cette section est lié à une affaire judiciaire en cours.

    Le texte peut changer fréquemment, n’est peut-être pas à jour et peut manquer de recul. N’oubliez pas que dans nombre de systèmes judiciaires, toute personne est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement et définitivement établie.
    N’hésitez pas à participer et à citer vos sources.
    Dernière modification de cette page le 30 octobre 2012 à 01:32.

     

    L’affaire Woerth-Bettencourt est une affaire politico-financière française déclenchée par la publication, par le journal en ligne Mediapart, le 16 juin 2010[1], d’enregistrements réalisés clandestinement en 2009 et 2010 par Pascal Bonnefoy, le majordome de Liliane Bettencourt, femme d’affaires, première actionnaire du groupe L’Oréal et l’une des trois premières fortunes de France[2], au domicile de cette dernière[Note 1]. Liliane Bettencourt est soupçonnée de fraude fiscale, les écoutes pirates laissant penser qu’elle est propriétaire de l’île d’Arros (Seychelles) et de comptes bancaires à l’étranger, sans les avoir déclarés au fisc.

    La divulgation de ces enregistrements authentifiés[3] a également mis en lumière les possibles conflits d’intérêts entre Liliane Bettencourt et Éric Woerth, ministre du Travail depuis mars 2010.

    Florence Woerth, épouse d’Éric Woerth, a été une employée de Clymène, filiale de Téthys[4],[5], sociétés gérant respectivement la fortune de Mme Bettencourt et les titres du groupe L’Oréal, tandis qu’Éric Woerth a cumulé, entre mai 2007 et mars 2010, le poste de ministre du Budget et la fonction de trésorier de l’UMP. L’ex-comptable de Liliane Bettencourt, entendue par les enquêteurs, évoque l’existence d’un possible financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy."

     

    (La suite dans wikipédia).



  • Mwana Mikombo 30 octobre 2012 20:57

    « Je garde toutefois mes réserves. Compte tenu de la nature humaine, du niveau d’accumulation des haines, des ambitions et des appétits diverses,... »

    Quand la dynamique des retrouvailles et du brassage des peuples africains sera enclenchée et que le lien de continuité historique avec notre passé ancestral sera rétabli, les animosités entre les africains s’estomperont pour finir par disparaître. Bien sûr la vigilance doit être de rigueur à tous les instants du processus.

    « Il s’agit d’une démocratie »adoptée« par les Africains... ». Je l’appelle la « démocratie africaine ». Il faut trouver un nom africain.



  • Mwana Mikombo 30 octobre 2012 15:39

    Cher Musavuli

    Il n’est jamais trop tard, même après beaucoup de temps, quand on parvient à découvrir une réalité cruciale soigneusement camouflée qui vous concerne. La découverte, c’est la condition sans laquelle aucun horizon n’est envisageable. Le manque de découverte, c’est l’inconscience. Les africains se débattent et s’étouffent les uns contre les autres comme des poissons dans un filet ou des mouches dans une toile d’araignée. Ce filet, ou cette toile d’araignée, est tissé et tendu par les occidentaux. Les africains n’en ont aucune conscience. Peut-on envisager quelque solution pour sortir de cette léthargie ?

    Vous affirmez partager une grande partie de ma réflexion. Je m’en réjouis et c’est tant mieux. Cependant, un point capital suscite vos réserves. Il s’agit de la nécessité, dès maintenant, de projeter l’effacement des frontières coloniales et néocoloniales. Votre réticence repose sur deux raisons : 1°) les dirigeants africains d’aujourd’hui sont hostiles à toute modification des frontières coloniales ; 2°) les occidentaux qui s’en mêleraient. La première raison est la pierre angulaire de la charte de l’UA, chambre d’enregistrement des états généraux coloniaux. Pourquoi donc on se torture tant si c’est pour entretenir les carcans coloniaux ?

    Vous remarquerez, malgré tout, que le Soudan a récemment été partagé en deux et qu’actuellement l’hypothèque du partage du Mali imposé par la rébellion Touareg peine à être levée. Elle le sera sans doute probablement dans les mois à venir, car le bon dieu François Hollande s’y prépare. L’argument du Soudan et du Mali n’est peut-être pas suffisant d’autant plus que ces deux exemples vont dans le sens de la logique coloniale de la balkanisation de l’Afrique contrairement à la logique du regroupement fraternel des pays africains qui nous intéresse ici. Mais, ces deux exemples suggèrent déjà que les frontières coloniales peuvent subir des modifications malgré l’hostilité de l’UA. Mais, l’hostilité de l’UA et l’intervention des occidentaux ne sont pas exemptes des risques. Elles peuvent être paralysées en fonction de l’opportunisme et de l’ampleur du mouvement indépendantiste. La vraie raison pouvant fonder une réticence n’est donc pas là. La raison profonde de votre réticence, c’est votre fascination devant le fait colonial comme la fascination d’un esclave envers son maître. Cette fascination consiste à attendre des dirigeants africains actuels la remise en cause des frontières coloniales. Sous cet angle, bien évidemment, rien n’est faisable. Nos Etats coloniaux et néocoloniaux ne le feront jamais ! Jamais ! C’est le pacte néocolonial, leur profession de foi !

    Vous pensez que la remise en cause des frontières coloniales et néocoloniales par les Etats africains actuels est possible si ces Etats parvenaient à contrôler l’ensemble de leurs territoires. C’est une grave erreur, car, sans aller très loin, ce contrôle des territoires par nos Etats néocoloniaux se fait déjà sous l’égide des occidentaux. Même les affrontements et guerres fratricides qui ravagent le continent comme actuellement en République démocratique du Congo sont leur façon de contrôler leurs territoires. Vous pensez encore que la disparition des frontières coloniales est possible si l’Afrique se démocratise profondément et respecte les droits de l’homme. C’est encore une grave erreur d’appréciation. Quand on dit « démocratie », on parle de quoi ? La démocratie est un concept européen qui, paraît-il, signifie le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. Alors, y a t-il en Afrique un seul pays où un tel pouvoir existe ne serait-ce que dans les balbutiements ? Même en Europe et en Amérique, initiateurs de la démocratie, vous aurez du mal à trouver un pays où un tel pouvoir existe réellement puisque dans tous ces pays, les peuples sont pris à la gorge par une grave crise économique et sociale imposée par leurs ploutocraties, c’est-à-dire des pouvoirs au-dessus de leurs peuples et jouant contre leurs peuples. Et pour voir la démocratie en profondeur, il faudrait même s’entendre sur le concept « peuple » dans lequel chacun met ce qu’il veut. Pour ma part, la démocratie en Afrique n’est qu’un slogan creux dicté par les occidentaux. Il en est de même des « droits de l’homme » que le célèbre opposant nationaliste camerounais, Mongo Béti, qualifiait à juste titre de « droits de l’homme blanc ». Ces slogans creux importés que les africains répètent mécaniquement, comme des perroquets, sous le dictat des occidentaux, n’ont pour but que de détourner les peuples africains de leur vrai combat, le combat pour la libération du joug des occidentaux, le combat pour la liberté du continent noir. La liberté d’abord ! La souveraineté d’abord. La démocratie ensuite, et encore s’il en faut.

    Quand l’Europe était sous la botte nazie, le mot d’ordre des nations européennes n’était pas la démocratie, mais la libération du joug nazi. Les européens ne s’étaient pas offerts le luxe de jouer à la démocratie, ni aux« droits de l’homme » sous la botte des nazis. Ils ont d’abord livré la chasse aux nazis. La résistance était le seul honneur. Le mot d’ordre démocratique sans détail était : « A chacun son Bosch ! ». Les« droits de l’homme » ne rentraient pas en ligne de compte. Aujourd’hui encore, cette chasse aux nazis continue, pourtant les nazis, les hitlériens, étaient et sont eux aussi des hommes. Pourquoi veut on qu’il en soit autrement pour les africains ? Eh bien, c’est pour renvoyer la libération du continent noir par les noirs aux calendres grecs.

    Enfin, vous dites qu’ « On ne fait pas disparaître une frontière entre un pays soumis à la dictature et un pays démocratisé ». Vous avez totalement raison, sous réserve de la définition des concepts de« dictature » et de « démocratie » élaborés en d’autres lieux. Pour moi, l’effacement des frontières coloniales et néocoloniales ne peut être mené que par la coalition des forces anti coloniales autochtones combattant dans des pays limitrophes, poursuivant l’objectif de regrouper leurs pays en une fédération étendue. Je suis sûr qu’un tel mouvement fédérateur des résistants noirs africains soulèvera l’enthousiasme des masses, non seulement dans la région même, mais partout en Afrique, dans la diaspora noire ainsi que dans les colonies en Outre-mer. La représentativité transfrontalière, autrement dit la vocation à effacer les frontières et à fédérer les peuples des états transfrontaliers, est l’un des critères solides sur lesquels repose l’authenticité d’un mouvement de libération nationale en Afrique noire.

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