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Mwana Mikombo

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  • Mwana Mikombo 29 octobre 2012 14:01

    L’Homme universel est une pure fiction. Les études basées sur l’homme en général sont certes intéressantes en ce sens qu’elles permettent de définir l’homme dans un espace global de façon abstraite. Mais dans la réalité, l’ensemble des hommes est un univers à plusieurs référentiels. Il convient donc de relativiser la description de l’« homo économicus » tirée à partir de l’observation du comportement individualiste des singes et d’autres hominidés. Les différents spécimens d’hommes actuels n’aspirent probablement pas à se voir joyeusement muter en « homo économicus » occidental même si c’est cet homme occidental qui domine le monde.



  • Mwana Mikombo 29 octobre 2012 02:58

    @l’auteur

    Vos deux derniers articles sont d’une grande richesse en matière d’informations sur le chao du régime Ouattara dans lequel les ivoiriens barbotent. Votre photographie des agissements dans l’un et l’autre camp, est assez juste. De ce côté journalistique, rien à trop se plaindre. D’un autre côté, il y a un petit hic en ce qui concerne certaines de vos prises de position sur le plan politique. Votre sous souci d’équilibre dans vos appréciations politiques, votre prudence, est pourtant évident. Il faut vous en féliciter. Cela n’empêche que certaines de vos positions soient discutables, voire erronées, en ce qui concerne la politique de Laurent Gbagbo. Pour Ouattara, tout ce que vous avez écrit est juste. Mais pour Gbagbo, il y a des insinuations et affirmations tordues à revoir. Par exemple, lorsque vous affirmez qu’ "...il y a un malaise tribaliste réel sur lequel ont surfé et Ouattara et même Gbagbo", vous chargez Gbagbo d’un mauvais procès. Il me semble bien que Gbagbo n’est pas l’auteur de l’ivoirité, que c’est Konan Bédié, l’ami de Ouattara, qui en est l’auteur, et que c’est bien Gbagbo qui a donné la citoyenneté ivoirienne à Ouattara afin qu’il puisse se présenter contre lui. Vous donnez souvent l’impression de jugez la politique de Gbagbo voire de Ouattara beaucoup plus à travers le prisme de leurs partisans. Ce qui vous amène par souci compréhensible d’équilibre à les renvoyer dos à dos. Mais en réalité, sur le plan politique, Gbagbo et Ouattara, c’est le jour et la nuit. Ne serait-ce que parce que l’un, par dignité de son pays et de son continent, ce qui est rare dans le monde noir, a choisi de résister avec des moyens ridicules et malgré l’encerclement face à l’un des ennemis les plus redoutables et les plus puissants de l’Afrique que représente la France coloniale, tandis que l’autre a au contraire choisi la collaboration. En outre, il me semble encore que c’est bien Gbagbo qui a apporté la démocratie tant réclamée en Côte d’Ivoire tandis que Ouattara en a toujours été le fossoyeur. Certes, Gbagbo n’est pas un saint qui n’aurait pas quelque défaut. Mais, le mettre sur le même pied d’égalité que Ouattara le lèche-cul des pires ennemis de l’Afrique, ce n’est pas sérieux, mais alors pas du tout. C’est insulter l’Afrique résistante.

    Merci quand même d’alerter sur les gros nuages qui s’accumulent sous le ciel de la Côte d’Ivoire ensevelie dans les décombres du dernier ouragan.



  • Mwana Mikombo 28 octobre 2012 15:01

    @MUSAVULI

    Cher Musavuli

    Votre article a permis de remettre ma base de données à jour en ce qui concerne la situation dans la région des grands lacs. Les liens attachés m’ont été très utiles, surtout le rapport « PROJECT MAPPING » de 561 pages. Ce rapport chronologique et très détaillé est consacré à la guerre en territoire congolais. Il couvre la période allant de 1993 à 2003. Pour le moment, je n’ai fait que survoler la lecture de ce document. Mais d’ores et déjà, je trouve déplorable l’hypocrisie de ce rapport qui consiste à masquer le rôle prépondérant des occidentaux, fabricants d’armes et donneurs d’ordres qui arment les africains. Il y a cependant quelques principes inflexibles qui doivent encadrer une réflexion fructueuse.

    1- Le créateur, le planificateur et l’organisateur de l’apocalypse qui plonge le continent africain, c’est l’Europe. C’est une guerre d’effacement progressif et méthodique des africains sur leur continent. La bible hébraïque, reprise par le Coran, est la déclaration initiale de cette guerre. Cette déclaration de guerre contre les africains a été plusieurs fois réitérée (1) et (2) . Cette guerre d’extermination des africains a traversé plusieurs étapes. L’étape actuelle a commencé en 1441 avec le débarquement des Portugais en Afrique. La guerre qui ravage la région des grands lacs n’est qu’un épisode de cette étape. D’autres épisodes sont en cours dans la « corne de l’Afrique » en Afrique de l’Est, en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Mali) et partout sur le continent à des rythmes différents.

    2- Il s’en suit que les indo-européens et leur détachement américain sont à jamais disqualifiés pour trouver et mettre en œuvre une quelconque solution tant soit peu durable et profitable aux africains. Il en est de même de l’ONU et autres organisations internationales sous leur contrôle. Les ONG européennes ou américaines ne sont que la reproduction des anciennes missions civilisatrices coloniales.

    3- Les guerroyeurs et tirailleurs africains qui passent leurs temps à se massacrer entre eux et à massacrer leurs populations ne sont que des porte-flingues abâtardis des indo-européens. Il est vivement souhaitable qu’ils s’unissent et retournent leurs armes contre leurs ravitailleurs européens. L’Union Africaine (UA) et ses succursales régionales (UMA, UEMOA, CDEAO, CEMAC, CEEAC, COMESA, SADC, SACU…) sont des immeubles et appartements louées dont les bailleurs sont indo-européens.

    4- La pacification du continent africain, au profit des africains, suppose l’effacement des frontières arbitraires issues du partage colonial ou néocolonial, la création de vastes fédérations régionales désenclavées sur la base des entités précoloniales, le regroupement de ces fédérations régionales en un seul Etat Fédéral Africain.

    5- Seule la restauration de la culture traditionnelle précoloniale, dont l’unité continentale n’est plus à démontrer, peut apporter l’émancipation des populations africaines. Les langues traditionnelles africaines, vecteurs de cette culture précoloniale, doivent donc prendre le devant de la scène politique, économique et culturelle, scène parasitée par les langues étrangères coloniales. Le parasitisme linguistique colonial (francophonie, lusophonie, hispanophonie, anglophonie…), qui fait la honte du continent, doit à tout jamais disparaître au profit de « l’afro phonie ».

    J’ai tenu à vous exposer ces quelques principes intransigibles qui doivent à mon sens présider à toute analyse de bonne foi sur la situation chaotique des grands lacs en particulier, du continent africain en général.

    (1) La bulle « Dum Diversas » du pape Nicolas V en 1452 et ses réitérations successives.

    (2)  Extrait du discours de Victor Hugo lors d’un grand banquet réunissant près de 120 convives. Une énième déclaration de guerre au continent africain.

    « Refaire une Afrique nouvelle, rendre la vieille Afrique maniable à la civilisation, tel est le problème. L’Europe le résoudra.

    Allez, Peuples ! Emparez-vous de cette terre. Prenez-la. A qui ? À personne. Prenez cette terre à Dieu. Dieu donne la terre aux hommes, Dieu offre l’Afrique à l’Europe. Prenez-la. Où les rois apporteraient la guerre, apportez la concorde. Prenez-la, non pour le canon, mais pour la charrue ; non pour le sabre, mais pour le commerce ; non pour la bataille, mais pour l’industrie ; non pour la conquête, mais pour la fraternité. (_Applaudissements prolongés).

    Versez votre trop-plein dans cette Afrique, et du même coup résolvez vos questions sociales, changez vos prolétaires en propriétaires. Allez, faites ! Faites des routes, faites des ports, faites des villes ; croissez, cultivez, colonisez, multipliez ; et que, sur cette terre, de plus en plus dégagée des prêtres et des princes, l’Esprit divin s’affirme par la paix et l’Esprit humain par la liberté ! ».



  • Mwana Mikombo 26 octobre 2012 17:52

    @MUSAVULI

    « Non, il y a eu un génocide contre les Tutsi au Rwanda,..., je ne peux pas contester l’effectivité de ce génocide. »

    C’est entendu. Nous sommes en phase là-dessus.



  • Mwana Mikombo 26 octobre 2012 13:33

    @l’auteur

    Votre série de quatre articles, sur l’UDI nouvellement créée avec Jean Louis Borloo et l’UMP, nous a offre une belle promenade dans la basse-cour de la droite française. On y découvre qui est qui et qui manoeuvre quoi, les appétits d’un tel, les calculs de tel autre, leurs ambitions, leurs alliances internes. On relève la ressemblance à l’identique entre le cercle des barons ici et celui des éléphants au PS. On y découvre aussi la manière dont cette aristocratie politique de droite se télescope, ou plutôt s’entremêle avec sa jumelle de gauche dans une même grosse boule formant le plus gros contingent de l’aristocratie politique française, dont la crème constitue l’avant-garde de l’oligarchie politique nationale-coloniale française, composante influente de l’oligarchie coloniale mondiale. Or, l’oligarchie est le coeur de ce monstre réputé invisible qui terrorise, pille et écrase les peuples dans le monde entier, en particulier le peuple de France. Et cette série d’articles est aussi surtout intéressante en ce sens qu’on y trouve énumérée l’esquisse de la nomenklatura de cette oligarchie coloniale française.

     

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