• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Naja

Naja

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

  • Premier article le 16/04/2009
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 3 198 63
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique






Derniers commentaires



  • Naja Naja 3 octobre 2011 01:00

    A mon humble avis, le problème n’est pas la propagande pro-pédophile en soi, mais les raisons qui font qu’elle trouve un auditoire crédule ou indulgent.



  • Naja Naja 3 octobre 2011 00:46

    Je n’ai pas honte de penser que c’est pire d’être torturé enfant qu’adulte.
    La violence commise sur un enfant l’empêche de construire ce qu’elle pourrait briser chez un adulte.
    Et l’après, quand il y en a un, n’est pas le même quand l’avant était balbutiant, ou pire, quand on n’a pas connu d’avant.



  • Naja Naja 2 octobre 2011 12:55

    Quelques compléments à mes commentaires de la plage précédente sur la propagande « pro-pédo » :

    La plupart des violences pédocriminelles commises en occident (exclusion faite du tourisme sexuel, donc) sont le fait de proches connaissances : membres de la famille, voisins, etc. Ces agresseurs ne sont pas nécessairement pédophiles (attirés sexuellement par les enfants) ou hébéphiles (attirés par adolescents en phase pubertaire, 10-15 ans), leur passage à l’acte est alors motivé par autre chose. Et ils ne sont en général pas attirés exclusivement par les enfants et/ou les jeunes adolescents. Il est probable que l’immense majorité d’entre eux se fichent éperdument des mouvements militants pour les « droits » des pédocriminels.
    Il existe également des pédophiles/hébéphiles n’étant jamais passé à l’acte de quelque manière que ce soit, et qui se refusent notamment à consommer du matériel pédo-pornographique impliquant l’exploitation sexuelle d’enfants. Je crois volontiers que ces derniers sont en souffrance et qu’ils ont besoin de lieux d’écoute. Tant qu’ils demeurent conscients du mal qu’ils feraient en mettant leurs fantasmes en actes et qu’ils s’en abstiennent, ils n’ont aucune raison de prendre part au prosélytisme de ceux qui demandent une légalisation des actes sexuels des adultes sur les enfants. Que ces derniers utilisent la souffrance des pédophiles abstinents rend leur prêche d’autant plus abject.
    La propagande « pro-pédo » n’est donc probablement portée que par une frange minoritaire des pédocriminels. Mais elle s’appuie et renforce les aveuglements sélectifs favorisant l’impunité et une certaine forme de complaisance envers les pédocriminels qui ne collent pas à l’image d’un Dutroux, d’un Emile Louis ou des membres d’un réseau satanique. En ce sens, elle sert la quasi-totalité des pédocriminels.



  • Naja Naja 1er octobre 2011 18:45

    Dans un autre genre, on trouve aussi l’argumentaire centré sur la supposée souffrance du pédocriminel exclu par la société.
    Toute la subtilité consiste ici à ne jamais se déclarer pédophile « actif » tout en revendiquant le droit de pouvoir vivre pleinement sa pédosexualité, que l’on présentera comme une simple orientation sexuelle. Le meilleur moyen de réaliser cette prouesse consiste à répéter toutes les deux phrases que l’on aime trop les enfants pour vouloir leur faire le moindre mal.
    On commencera par accuser la société pour le dégoût viscéral que la plupart des gens ressentent à l’idée que l’on puisse éprouver du désir sexuel pour des enfants : c’est à cause de ce dégoût, et uniquement à cause de lui, que l’on risque de basculer dans un passage à l’acte violent. Sur ce, on pourra légitimement exiger de la population qu’elle fasse preuve d’ouverture d’esprit et comprenne que l’on a pas choisi d’être pédophile, que ces désirs ne font pas de nous un monstre, et que l’on revendique simplement le droit d’être soi-même sans être damné, bref de pouvoir être heureux.
    Le parallèle avec l’homosexualité est incontournable : il permet d’insister sur le relativisme moral dans le temps : ce qui est aujourd’hui considéré comme répugnant et immoral peut faire demain partie de la normalité.
    L’essentiel est de militer en faveur d’une reconnaissance de la pédosexualité comme simple orientation sexuelle. Mais si l’on est contraint d’expliquer comment on espère s’épanouir dans une sexualité nécessairement abstinente, on pourra toujours déclarer que l’on est tout disposé à se satisfaire d’un assouvissement qui serait transparent pour les enfants : une relation affective privilégiée, tenir un enfant sur ces genoux, caresser sa nuque, l’habiller, le baigner, le coiffer, lui passer de la crème, lui faire des chatouilles, etc. etc. (On évitera évidemment tout détail scabreux sur les possibilités offertes par ces configurations qui chez un autre, sont tout à fait innocentes). Le must consiste bien sûr à dérouler ici la rhétorique sur la défense de la sexualité juvénile, mais il se peut que ça fasse beaucoup d’un seul coup.

    A noter que l’on peut parvenir à un degré d’écoute inespéré en enrobant toutes ces salades dans une pensée pseudo-politique qu’une partie substantielle de la population dite de gauche peut partager sans avoir le moindre effort « d’ouverture d’esprit » à faire.
    Je parle de l’idée que notre époque serait marquée par une véritable hystérie collective sur la pédophilie et que si ne nous ne calmons pas un peu sur nos velléités de répressions exagérées aux airs de chasse aux sorcières en matière de pédocriminalité, notre société va virer complètement facho, ultra-sécuritaire, liberticide, hygiéniste, etc.

    Pas oublier, enfin, que le meilleur atout du pédocriminel, c’est notre volonté à ne pas le voir pour ce qu’il est quand on le rencontre.



  • Naja Naja 1er octobre 2011 17:54

    Je me permets un développement sur la propagande pro-pédocriminalité, qu’un autre intervenant (Isga) a qualifié plus haut de « argumentaire des défenseurs de la sexualité juvénile ». 
    Défenseurs de la sexualité juvénile... je ne suis pas sûre que le lecteur ait vraiment conscience de ce que l’on peut trouver derrière une expression si policée.

    Un des grands classiques de la rhétorique « pro-pédo » consiste à prétendre se placer du côté de l’enfant et défendre son droit à vivre une « sexualité juvénile ». En réalité, il ne s’agit que de nier le fait qu’un enfant n’a pas la maturité sexuelle d’un adulte et d’instiller plus ou moins subtilement l’idée qu’il pourrait s’épanouir dans un registre sexuel génital identique à celui des adultes.
    Evidemment, on n’écrira jamais qu’un gamin de 5 ans prend son pied en étant sodomisé par son grand-père.
    On dissertera plutôt sur la validité d’une limite d’âge fixe pour la majorité sexuelle, en faisant valoir les désirs naissants des pré-adolescents et la possibilité pour certains adolescents d’avoir une expérience sexuelle heureuse à 14 ans et 11 mois. On taxera par avance ses éventuels contradicteurs de puritains qui s’offusquent que les enfants se touchent le zizi dans le bain, ou qu’à 13 ans un garçon puisse bander sur sa prof de piano et se masturber le soir en pensant à elle.
    Progressivement, on essaiera de faire passer l’idée qu’à tout âge (c’est-à-dire sans poser d’âge limite), un enfant peut véritablement consentir à une activité sexuelle avec un adulte, pourvu que ce dernier s’assure un oui à chaque étape et ne brutalise pas l’enfant. On pourra aller jusqu’à dire qu’en niant aux enfants cette possibilité d’un consentement libre et éclairé, on leur refuse le droit à disposer de leur corps, le droit à la jouissance, à la liberté. 
    Pour finir, on conclura que c’est uniquement le regard de la société qui traumatise les enfants ayant « pris part » à des actes sexuels avec des adultes soit-disant respectueux de leur corps.

Voir tous ses commentaires (20 par page)

LES THEMES DE L'AUTEUR

Société Citoyenneté

Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv