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  • nanoubix nanoubix 11 juin 2014 22:26

    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/01/23/en-inde-une-femme-condamnee-a-un-viol-collectif_4353582_3216.html, voilà un état des lieux de mes ’croyances’ en une société patriarcale qui domine les femmes (et l’homosexuel) depuis que le monde est monde, qui les soumet, les attaque, les humilie, les viole et les assassine au nom de la morale, de la guerre, de la religion et j’en passe d’institutions publiques érigées et perpétuées par l’homme au cours des siècles. La femme, en laissant à l’homme le domaine publique, s’est fait dérobé sa subjectivité, sa voix et ses droits, et se fait routinement piétinée et violentée.


    L’institution patriarcale, ici ou ailleurs, est à combattre jusqu’à ce qu’elle disparaisse et que renaisse de ses cendres l’espoir de vivre avec l’autre autrement - je prône un humanisme féministe, une éthique basée sur la reconnaissance des différences de l’autre, la différence de base entre tous les hommes étant celle qui existe entre un homme et une femme. A partir de là, on peut essayer d’y voir plus clair, de renouer avec l’autre et d’inventer d’autres façons de vivre ensemble. 




  • nanoubix nanoubix 1er juin 2014 16:31

    La femme n’a eu qu’un rôle public et culturel très mineur et n’a jamais eu de voix dans l’organisation de la société jusqu’à peu (cf droit de vote en France : 1944). La sphère domestique, reste, et bien oui, la sphère domestique où celles qui y règnent ne font pas entendre leurs voix, demandes et désirs. Je ne vais pas vous faire un cours sur la démocratie et tout ce que la dénigrement de ce système implique pour la liberté des individus, leur bien-être psychique et les relations de pouvoir. 

    La ’femme-popote’ est juste une autre facette de la symbolique homme-femme véhiculée depuis 2000 ans par des textes plus ou moins misogynes comme la Bible, le Roman de la Rose, l’Emile ou de l’Education (qui a apparemment encore beaucoup d’influence dans l’éducation des jeunes garçons et filles japonaises d’aujourd’hui, c’est impensable !), Sexe et Caractère qui a influencé Kafka, James Joyce, Wittgenstein etc, Cinq Psychanalyses et toute l’oeuvre de Freud, et j’en passe - la culture est une véritable domination masculine en elle-même. Il faut arrêter de nier ces faits. 

    Cette symbolique a enchainé la femme et l’homme à des rôles binaires et artificiels dont la valeur n’est pas égale. Je ne vais pas faire le catalogue d’inégalités homme-femme envers lesquelles vous semblez avoir la plus haute indifférence, mais je veux quand même souligner des faits : le salaire de la femme est toujours plus bas que celui d’un homme (ce n’est pas une ’thèse fumante’, je cite l’auteur dans un article précédent, je le constate par moi-même, dans ma propre profession ouverte intellectuellement à tous et à toutes) et la précarité de l’emploi touche en grande majorité les femmes - même celles qui n’ont pas d’enfants. La femme est toujours dénigrée de par son physique et ses capacités intellectuelles (cf Angela Merkel, une femme qui a pourtant tenu 3 mandats consécutifs mais qui se fait traiter régulièrement de ’grosse et stupide’) et la femme s’est fait récupérer par le système capitaliste qui l’objectifie lamentablement et la rend toujours plus tarte, une poupée barbie à violenter sexuellement. Ici, je vous réfère non à la violence conjugale (que vous réfutez) mais à la pornographie (et n’allez pas me trouver une video youporn de dominatrix svp) le porno est mâle avant tout, et le désir mâle de ’se taper’ des fillettes et femmes fragiles a rapporté beaucoup d’argent aux pornographes de tous les temps. 

    Le féminisme, c’est une question de valeur, de pouvoir et de répartition de pouvoir juste et démocratique. La révolution culturelle féministe n’a que faire de votre thèse conformiste de non-domination masculine et de ’séparation des taches’ (je vous cite) qui rassure votre égo, votre représentation socio-symbolique qui s’effrite et votre sécurité de l’emploi. 



  • nanoubix nanoubix 31 mai 2014 03:01
    Mais laissez donc ces femmes vous gouverner, alors, puisqu’elles le feront aussi pour votre bien ! 

    Je ne veux pas reprendre le cours de l’histoire (et vous démontrer pourquoi et comment les hommes au pouvoir prennent des décisions pour la communauté masculine avant tout - cf. le droit d’héritage, les soins médicaux des ’hystériques’ au 19ème siècle, le droit aux des femmes de contrôler leur propre corps - il aura fallu attendre 1975 pour que l’avortement soit légalisé, ie que les françaises arrêtent de se faire saigner dans des conditions abominables -, le système judiciaire envers les crimes tels que le viol qui est resté, et reste encore, tabou et impuni, etc) les jeux sont pipés, vous le savez aussi bien que moi,  j’en ai assez de toute cette mauvaise foi.


  • nanoubix nanoubix 31 mai 2014 02:43

    C’est une vision très limitée de l’histoire et des relations de pouvoir, mais vous l’avouez vous-même, et j’ai trouvé votre narratif plutôt drôle à défaut d’être sérieux et engageant. Je ne vous ai pas donné de plus pour autant. 


    Quelques points qui m’ont fait sourciller au point de vouloir les commenter :
    « Fallait-il idéaliser l’homme en seigneur tout-puissant pour pouvoir l’abattre sans scrupule ? Alors que ce que l’on découvrait en réalité, c’était la fragilité masculine ? Etait-ce si compliqué à l’intelligentsia bourgeoise dont Freud faisait partie, de voir que les hommes, qui travaillaient aux champs ou à la mine, n’avaient rien de ce héros sublime et haï ? »

    La fragilité masculine...maintes femmes contemporaines de Freud n’ont pas attendu que celui-ci déballe ses fantasmes pour dévoiler cette fragilité propre à l’humanité et non cantonnée au corps biologique et psychique de la femme. Rosa Mayreder en est un exemple frappant de lucidité. Le problème restait que ces bonnes femmes, épouses de l’intelligentsia au pouvoir, n’avaient aucun pouvoir socio-économique et culturel, et donc celui de faire des discours et de les propager dans la sphère publique. Il faudra attendre que notre société évolue un peu et que des philosophes et psychanalystes comme Kristeva et Luce Irigaray osent se foutre des discours dominants (lacaniens notamment) pour que l’envie de penis et le tout-puissant phallus s’affaissent enfin et laissent place à d’autres narratifs - et donc ouvrent à d’autres possibilités de vécu. 

    « Mais l’usine avait besoin de femelles chasseuses, toujours au top, et pas de mères avec leurs fluctuations ni avec la puissance de leur regard, de leur parole sur le monde. »
     Historiquement parlant, la puissance du regard d’une femme, et de leur parole sur le monde, est plutôt difficile à recenser. Avant la fin du XXème siècle, vous pensez à qui exactement ? la Vierge Marie ? (pour le regard, parce que la parole, elle l’a plutôt laissée à d’autre héros sublime et haï...) La Reine Victoria ? Les seules femmes qui ont laissé des traces avec leur regard et leur voix avant les années 50 dans nos sociétés occidentales, ce sont des créatures du spectacle, des chanteuses, des danseuses à poil (à la Joséphine Baker) et quelques écrivains et artistes qui se cachaient derrière des pseudo masculins ou derrière leurs maris ou amants... éclairez-moi svp.

    « La femme salariée ou PDG a fini d’être cette icône maternelle qui maintient la vie. »
    la femme PDG, ça coure les rues en France, mais c’est bien sûr...


    « Elle n’est plus qu’un objet pour émissions télé psychologisantes, elle n’est plus qu’un simple individu ayant troqué son habit de mère, pôle cardinal, contre le bikini, symbole de la société ultra-verticale et consumériste du divertissement. Aujourd’hui l’image est ancrée dans les esprit : la femme est bien devenue un objet, ce qu’elle alimente elle-même par la mode et le soin de l’apparence ou la parade dans les cercles universitaires post-gauchistes. »

    La femme n’a surement pas attendu les années 60 pour être cataloguée du binaire mère ou pute et d’être objectifiée à toutes les sauces. Tous nos musées et galeries d’art pullulent de mères, de saintes et de putes, dans toute catégorique sociale et à toute époque historique. Au 19ème siècle, le plus puritain en Europe, la femme faisait l’objet d’un double-standard écoeurant dans le domaine de la sexualité. La ’libération’ de la femme pendant les années 60 a été reprise par le système capitaliste rampant et en a fait ce que vous décrivez comme un symbole pathétique de la société de consommation - c’est un fait, et bien regrettable. Le féminisme ’post-gauchiste’ (je vous cite) le condamne autant que vous et apporte des solutions qui ne passent pas par un retour en arrière (à une pseudo mère sanctifiée). La femme n’est pas une image que vous pouvez façonner à votre idée, une mère à la popote, et une pute/une vierge dans votre lit. La femme d’aujourd’hui ne se limitent pas non plus à une bande de greluches en monokini dans les média (Femen et co.) ou à des cheftaines de service marketing en manque de pénis. La femme d’aujourd’hui se cherche (et se trouve ailleurs que dans ces exemples médiatiques et non-représentatifs) et se façonne à son idée, que ça vous plaise ou non. L’image de l’homme en prend un coup, c’est sûr, mais ma génération de femmes n’a jamais douté de la fragilité de nos pères et amants, ni de leur faculté à évaluer avec leur temps. 



  • nanoubix nanoubix 31 mai 2014 00:00

    Mon petit-ami (un irlandais) a juré que le jour où il deviendrait président de la république française, il n’y aurait plus qu’un seul article défini neutre (’the’) et un seul article indéfini ’a’ en français... haha ben ouais, il en a ras les c** (toute cette subtilité de discours ne peut être que masculine) de se faire reprendre à la Jane Birkin à chaque fois qu’il ouvre la bouche. 


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