« La nature de la perception est de reconnaître les choses diverses, et d'exprimer les choses vues, entendues, conçues et celles dont on se souvient. » (Walpola Rahula)
« On a deux vies, et la deuxième commence le jour où l'on se rend compte qu'on n'en a qu'une. »
(Confucius)
« S’il y avait une seule vérité, on ne pourrait pas faire cent toiles sur le même thème. » (Picasso)
Au delà des galipettes, des pirouettes, les mots renferment, et rendent fermes, bien des mystères et des vérités. Des vers hérités des grandes plumes, des vers venu de l’au-delà, de la lune parfois, des vers acquis par de longues heures et nuits de travail, de toute une vie, mais des vers à qui ? A vous, à moi, à tous, car les mots, enfin les votre et les miens, tout du moins, sont tous issus et tissés depuis le dictionnaire de l’humanité, car de toute évidence, là semble être notre seul et vrai propos :
Penser les mots, pour panser les maux de l’humanité.
Certains choisissent de connaître le sexe de leur enfant avant la naissance, d’autres non. Certains choisissent de mourir avant l’heure, d’autre voudraient repousser l’heure de leur mort.
Beaucoup refusent, vivent dans le dénis de cette mort inévitable.
« ...si ce que je crois me permet d’envisager la mort dans la sérénité et la joie » :
Je rejoins l’auteur, et y adjoins mon vécu, sachant la mienne (mort) approchée, je la regarde en face un peu plus chaque jour, et lui parle la nuit, sachant qu’il me faudra bientôt en connaître une date approximative.
Cette idée renforce toutes mes convictions, cette idée rend fort, plus fort encore que la mort.
Chaque instant me sépare d’elle, autant qu’il m’en approche, et alors, j’écris, et j’écris un peu mieux chaque instant, je décris au mieux ces instants.
J’écris chaque jour passant, que je passe de beaux jours, sachant chaque jour, que je suis en vie, et pas encore mort.
Décidément, votre pensée me surprend, me suspend, à vos mots. Penser pour panser, alors votre écriture n’a rien de vaine, et quelle veine de vous lire.
Et les voies du Seigneur sont impénétrables. Je suis nouveau venu sur ces pages numériques. Je viens de découvrir votre prose, votre pensée, votre regard sur ce monde. J’y plonge un regard avisé, curieux, profond et sincère. Votre emploi des mots me parle autant que les mots eux-même. D’un coup, là comme ça, je me sens moins seul. « Un continent sans argent », un rêve d’enfant. Vos commentaires sont aussi riches que vos articles. Mille mercis.