Qu’il
s’agisse de métaux lourds ou d’éléments radioactifs, le problème
est le même. Ces éléments sont concentrés tout au long de la
chaîne alimentaire,quelle que soit l’immensité des océans. Le même
phénomène se répète par exemple pour les huîtres qui filtrent
chaque jour de grandes quantités d’eau et concentrent également des
éléments notamment minéraux. Concernant les poissons, ceux qui se
trouvent en début de chaîne alimentaire, par exemple les sardines,
risquent moins d’être contaminés que ceux qui se trouvent en bout
de chaîne alimentaire, par exemple les saumons, cabillauds, etc...
24 % pas d’accord avec cet article ? On ne comprend pas bien
pour quelles raisons précises, puisqu’il s’agit d’exposer des faits terrifiants,
certes, mais OBJECTIFS ! Dans le même genre, je suis l’auteur
ici-même sur Agoravox, d’un article très récent concernant le contrôle des poissons pêchés en Atlantique
nord-est, zone de cimetières nucléaires radioactifs, et je constate dès à
présent que 23 % ne sont pas d’accord , alors que j’expose simplement le
fait que j’ai interrogé des organismes responsables concernant ce
sujet, et que n’ai pas obtenu de réponses...Pourquoi réagir négativement devant une recherche d’information qui concerne tous les consommateurs ?Comme pour cet article, c’est assez difficile à comprendre ! Si l’opinion publique
est de cette nature, et se borne à réagir de cette manière
irrationnelle, nous ne sommes pas sorti de l’auberge...nucléaire ! Etant donné notre important parc nucléaire français, c’est tragique et très inquiétant !
Il
est inutile d’être insultant . Je me suis contenté de poser une question aux
autorités compétentes et concernées : « Procédez-vous
à des contrôles sur les produits de la mer en provenance
d’Atlantique nord-est, concernant leur EVENTUELLE contamination par
des éléments radioactifs issus de nombreux sites sous-marins
contenant déchets et sous-marins nucléaires immergés ? »
Je
n’ai PAS obtenu de réponse. Ni NEGATIVE ni POSITIVE . Je ne crie pas
au complot, je
m’interroge face à ce surprenant silence . POINT FINAL !
Par
ailleurs,on sait très bien distinguer la radioactivité naturelle de
la radioactivité créée par l’activité humaine. Par exemple, on
sait que les isotopes radioactifs tels que le césium 134, le césium
137 , le strontium 90, l’iode 131, les isotopes du plutonium
238Pu, 239Pu, et 240Pu ainsi que l’américium 241 résultent de
l’activité humaine (déchets de centrales nucléaires, retombées
d’essais d’armes atomiques). Ce n’est pas Dame Nature qui les a créés !
Et on sait les doser par exemple dans des poissons qui les ont
concentrés tout au long de la chaîne alimentaire marine.
Le « point zéro » n’apporte rien dans ce domaine, puisqu’il ne s’agit pas des mêmes éléments.
La
CRIIRAD ne dit rien parce que personne ne lui a rien demandé. C’est
en tous cas ce que m’a indiqué ce laboratoire indépendant réputé
pour son sérieux.
En la matière, s’agissant de déchets radioactifs notamment russes, ainsi que de sous-marins nucléaires ex-soviétiques immergés surtout en mer de Barenrts, AREVA n’est pas en cause. Simplement, les organismes normalement responsables des contrôles, ou bien ne fonctionnent pas, ou bien s’abstiennent de fournir des résultats d’analyses.
La CRIIRAD est dans la liste des organismes que j’ai contactés. Ils n’ont pas reçu de demande de contrôle concernant les produits de la mer provenant d’Atlantique nord-est. Nous en avons discuté, et il apparaît que pour une détermination fiable, il faut effectuer des dosages réguliers sur différentes espèces provenant de différentes zones, à différentes époques, et sur des échantillons suffisamment importants. Ceci est hors de portée d’un simple particulier, et ressort effectivement de la compétence des organismes officiels chargés normalement de la qualité sanitaire des aliments. En ce qui me concerne, bien qu’amateur de poisson, tant que je n’aurai pas obtenu de réponse de la part de ces organismes concernant d’éventuels contrôles, dans le doute, je m’abstiendrai de consommer ce genre de produits de la mer. Face à cette absence de réponses, il est impossible de savoir s’il existe un réel problème, ou pas de problème du tout.