« Ainsi donc on a fait vacciné 50% de la population française en ayant juste oublié de lui dire que ce n’est que pour 6 mois »
En fait, depuis le début il nous a été dit qu’il n’y avait pas de recul sur la durée d’immunisation, et il était question de quelques mois (même si certaines études ultérieures évoquaient une durée plus persistente). Désormais on nous parle d’affaiblissement de l’immunisation au bout de 6 mois, mais sans données précises pour l’étayer (sérologie ou autre). Selon Didier Raout, l’immunité qu’elle soit naturelle ou vaccinale est limitée dans le temps pour ce genre de virus (notamment du fait de ses mutations), comme c’est aussi le cas du virus de la grippe.
Je me souviens que lorsqu’il avait été question de la sortie tardive des vaccins Sanofi, il avait été dit que ces vaccins pourraient être utilisés pour des « rappels ».
J’ai écouté la vidéo de Didier Raoult indiquée dans l’article, il commence de manière remarquable concernant la nécessité de prendre en compte toutes les données (et non pas seulement celles dans le sens d’un message à faire passer), puis indique que la vaccination est utile pour les personnes à risque, mais pas en population générale, ce qui parait effectivement conforme aux données actuelles. Au passage, il indique qu’il est aussi inepte d’être fondamentalement anti-vaccin que systématiquement pro-vaccin, car cela dépend de la situation, ce qui est parfaitement pertinent.
Pourtant, dans la suite, ses remarques concernant les effets de la vaccination anti-covid vont tous dans un sens négatif, en affirmant notamment qu’il n’y a pas de donnée sur les effets contre la « gravité » de la maladie. Or il y a justement des chiffres sur ce point notamment publiés par la DREES, concernant letaux d’hospitalisation et de décès ramené à 10 millions de personnes pour les vaccinés vs non-vaccinés, il n’applique donc pas ici le principe qu’il avait affirmé en introduction.
Concernant les « traitements », je suis d’accord avec l’article sur cette question, bien qu’il me parait peu pertinent de comparer comme le fait Didier Raoult un échantillon « IHU » par rapport à celui d’un pays, les référentiels n’étant pas de même nature.
PS : à propos des traitements curatifs contre le covid en phase débutante, il m’apparait que les médecins traitants se sont fort peu mouillés sur cette question, et de manière générale ils tendent désormais à prescrire du paracétamol comme seul recours pour toute infection virale, comme jadis on faisait des purges.
@gruni l’objectif est à chaque fois révisé à la baisse, dans les années 70 on visait de ramener à 10000 morts, puis 5000, désormais 2000 (irréalistement fixé par Valls en 2013 pour 2020). Mais le chiffre actuel parait déjà spectaculairement faible par rapport aux dangers intrinsèques de la route et aux 700 milliards de km parcourus par an (sic !), tant les causes d’imprévus sont nombreuses. La courbe est impressionnante, surtout que le kilométrage annuel parcouru a été multiplié par 5 depuis les années 60. Cependant actuellement la mortalité baisse pour les voitures (SUV blindés), mais augmente pour les 2 roues.
L’intérêt des radars mobiles, c’est qu’il suffit de dire qu’il peut y en avoir pour faire craindre qu’il y en ait vraiment. Mais comme ils appliquent une marge de tolérance, çà laisse du mou pour rouler à 90...
On nous avait affolé l’an dernier à propos de la destruction de radars en affirmant que la mortalité routière allait exploser. En plus, l’annonce que le 90 pourrait être rétabli localement a conduit beaucoup d’automobilistes à « pousser un peu au delà de 80 ». Or la mortalité baisse quand même !