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Olaf

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Consultant, blogueur, journaliste, j'ai écrit Le Grand Secret de l'Islam, fruit d'une collaboration depuis 2012 avec le P. Edouard-Marie Gallez, docteur en théologie et histoire des religions et spécialiste des origines de l'islam. J'ai poursuivi ce travail d'étude de l'islam, et au-delà, des idéologies en publiant La Laïcité, mère porteuse de l'islam ?, avec le P. Michel Viot, livre qui dissèque les phénomènes idéologiques à l'oeuvre en Occident et en islam, leurs liens profonds, leurs accointances et leurs oppositions jusqu'à la mise en scène du « choc des civilisations »

Tableau de bord

  • Premier article le 29/01/2015
  • Modérateur depuis le 16/10/2015
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Derniers commentaires



  • Olaf Olaf 11 août 2015 20:17

    @Sarah
    Que les voies de Dieu sont impénétrables ? 

     smiley


  • Olaf Olaf 11 août 2015 19:01

    @Jean Keim


    On se trompe beaucoup sur le Coran : ce n’est pas lui qui donne sa force à l’islam, c’est l’islam qui historiquement a inventé le Coran pour justifier son ADN, sa raison d’être, son épine dorsale qui prééxistait à l’invention du Coran et de la figure mythifiée du « prophète » Mahomet. Cet ADN, c’est la conviction d’avoir été choisi par Dieu pour réaliser son projet d’éradiquer le mal du monde en le soumettant à sa loi (et au passage, se retrouver ainsi élu comme seigneur soumettant les autres hommes, et en tirer de substantiels bénéfices). Cette conviction a été transmise par les judéonazaréens aux Arabes, ce courant juif messianiste qui s’est développé suite à la venue de Jésus. 

    Cette identité première de l’islam est toujours là, sous-jacente dans les textes coraniques, dans les traditions, et surtout dans l’histoire de l’islam, du pouvoir califal, des conquêtes. L’islam s’est construit comme système politico-religieux autour de cette conviction première, et de la nécessité de justifier l’autorité absolue des califes. C’est comme cela et pour cela que le coran a été constitué, écrit, transformé, réécrit, que les traditions musulmanes ont été inventées.


  • Olaf Olaf 11 août 2015 18:51

    @Antenor


    Les esséniens n’existaient plus, ou quasiment plus à l’époque de Jésus. C’est une certaine interprétation des textes de Qumran et des vestiges qui y ont été retrouvés qui ont contribué à faire perdurer ce mythe. Cf. 1 tome du Messie et son Prophète, d’EM Gallez, ses analyses sont limpides. Voir également son site, où il en fait part : http://www.lemessieetsonprophete.com/annexes/qumran-l.htm

    Pour comprendre ensuite qui étaient les Nazirs, Nazoréens, Nazaréniéens, Nasaréens, et autres gens de Nazreth, voici qq éléments de réponse repris d’un commentaire que j’ai écrit sur mon site : 

    Sur les Nazaréens, Nazoréens, Naziréens, Naçaréens, Nasara et autres habitants de Nazareth

    La clé de compréhension de toutes ces appellations, c’est la racine NZR en hébreu, et ses jeux avec la racine NSR au cours de l’histoire et de l’évolution naturelle du sens des mots. Initialement, NZR se rapporte à la royauté, signifiant “couronne” (“nezer”), ou “diadème”. Chez les Hébreux, la royauté était éminemment liée au sens de Dieu (David est oint par le prophète Samuel, inspiré par Dieu, qui lui fait désigner David comme roi, successeur de Saül), et le roi était le premier consacré à Dieu (cf. histoire de David). De là la dérivation vers les Nazirs et le voeu de Naziréat, le voeu de consécration à Dieu qui avait de ce fait chez les Hébreux un lien organique à l’attente messianique, à l’attente de la restauration de la royauté promise par Dieu via ses prophètes (Isaie). 

    On comprend donc ce que recouvre l’appellation de Nazoréens au 1er siècle, au temps de Jésus : le naziréat a fait école, il y a des Nazirs qui observent la règle antique, et des Nazoréens/Nazaréniens qui se placent dans leur sillage, moins stricts dans l’observance de la règle mais tout aussi pétris de l’attente messianique et de l’espoir de la venue d’un nouveau roi. Selon Jean-Christian Petitfils, Nazareth est un des foyers des Nazoréens, et Jésus se présente aux Hébreux comme l’un d’eux. Il apparait de plus comme le “Nazir” par excellence, consacré à Dieu depuis sa conception miraculeuse. Il “recrute” certains de ses apôtres dans ces milieux nazoréens (mais pas uniquement, son enseignement fédère des Hébreux de toutes tribus et de toutes tendances). Jusqu’à Jésus, les NZRiens sont donc, selon leurs appellations et les périodes de l’histoire des “consacrés à Dieu”, des “vivant à part”, des “messianiques”, des “saints”. Avec Jésus, ses disciples se retrouveront donc sous cette appellation, jusqu’après sa mort et sa résurrection qu’ils proclament, où, comprenant que Jésus ne rétablira pas la royauté politique en Israël mais que sa messianité est en fait d’un tout autre ordre, il se feront appeler “messianiques” ou “disciples du Messie” (en grec “chrétiens”, en araméen “mshyiayè”). Les “croyants” en Jésus qui ne renonceront pas à leur appellation de “NZRiens” seront ceux qui voudront continuer de croire que Jésus rétablira la royauté politique en Israël : ce sont les judéo-nazaréens qu’a pointés Edouard-Marie Gallez. Il faut savoir de plus que le Naziréat et les mouvements nazoréens ont perduré également après Jésus, ce qui perturbe encore davantage notre perception de la grande pluralité de tendances et de courants que ces appellations ont recouvert au cours de l’histoire.

    A côté, il faut aussi comprendre les jeux de mots entre les racines NZR et NSR. NSR signifie initialement le “surgeon”, le “rameau”, la “branche”, voire la “fleur” (“netser”). Cette racine a pris un sens très particulier avec la prophétie d’Isaie (11,1-2) : “Puis un rameau sortira du tronc de Jessé [lignée de David], et un rejeton [netser] naîtra de ses racines”. Toujours selon Petitfils, le nom de Nazareth vient précisément de ce “netser” : Nazareth est la ville (ou plutôt le village) où est attendu ce “netser”, car repeuplée au 2nd siècle avt JC de descendants de la lignée de David de retour d’exil. Le rejeton attendu, c’est le Messie dans l’espérance des Hébreux, c’est donc aussi le NZR, le “roi”. Et là on comprend que les racines, différentes initialement, se rejoignent dans certaines de leurs acceptions. Nazoréens et Nasaréens, c’est donc kif kif.



  • Olaf Olaf 11 août 2015 18:41

    @franc


    La thèse du Père Gallez, que j’ai faite mienne, se fonde sur l’existence d’un courant « judéen » qui voulait voir en Jésus non pas un prophète, mais le « roi-messie » qu’ils attendaient selon leurs lectures des prophéties bibliques. Ce roi-messie politique devait restaurer la royauté d’Israel et lui donner la suprématie sur tous les peuples de la terre, impurs (car non judéens) et assimilés au mal absolu, peuples asservis aux vrais croyants, aux purs qui en auraient retirés de très substantiels bénéfices terrestres.

    De là le développement de leur projet politico-religieux, pour lequel ils ont embrigadé des forces supplétives arabes (d’où la nécessité de prédicateurs arabes comme Mahomet pour cela), qui visait à conquérir la « Terre », Israel, et Jérusalem en particulier pour y rebatir le temple.Cette thèse est totalement incompatible (et donc non complémentaire) avec ce que vous nommez la « première thèse ». Cette dernière semble même très improbable : les témoignages contemporains de Mahomet le décrivent comme un judaïsant, rompu à la loi de Moïse, annonçant la venue imminente du Messie, et comme oeuvrant à la conquête de Jérusalem. C’est exactement ce qu’était le projet nazaréen.

    Le coran, constitué à partir des brouillons ou des restes des prédications de Mahomet et des autres prédicateurs auprès des Arabes rend encore compte de la nature de ce projet et des vicissitudes de sa mise en oeuvre. Cf. pour cela la dernière partie de mon livre.


  • Olaf Olaf 11 août 2015 18:28

    @Emile Mourey


    Patricia Crone n’est jamais revenue sur sa thèse de l’inexistence à l’époque de Mahomet de la ville de La Mecque que décrivent les traditions musulmanes. C’est une rumeur qui court sur internet, sans aucun fondement dans ses écrits (Ahmed Amine, intervenant régulier sur Agoravox, qui soutient et participe à répandre ces rumeurs cite par exemple à l’appui de ces rumeurs des articles de P. Crone en prétendant qu’elle y reviendrait sur sa thèse alors que rien dans ces articles ne le laisse supposer).

    Et puisque Patricia Crone est morte début juillet, elle ne reviendra donc jamais sur sa thèse (origine syrienne de la première communauté, celle des Émigrés), et donc elle ne peut pas « reconnaitre actuellement que La Mecque existait ». Sa thèse est par ailleurs trop bien étayée pour être balayée d’un revers de main ...
Voir tous ses commentaires (20 par page)


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