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Olivier FRIGOUT

Olivier FRIGOUT

Biochimiste et journaliste scientifique, je suis spécialisé sur les questions environnementales. J’ai créé fin 2005 un magazine en ligne traitant de sciences et d’écologie, Sciences&Nature, et suis chroniqueur sur Fréquence Terre, la web-radio nature.

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  • Premier article le 11/02/2006
  • Modérateur depuis le 14/02/2006
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Derniers commentaires



  • Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 20 janvier 2007 13:08

    J’ai écouté Charpak en conférence après son prix nobel à la fin de mes études, il m’a convaincu d’une seule chose : il fait parti des scientifiques convaincus de leur toute puissance. H. Reeves est bien plus qualifié que vous ne semblez le croire, l’astrophysique étant dans de tels cursus, l’aboutissement de l’étude de l’atome, en quelques sortes. A ne pas confondre avec l’astronomie. Pour vous faire une idée, rendez-vous à un séminaire sur la question, vous serez surpris dedu contenu.



  • Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 20 janvier 2007 11:38

    > 1) sur le plutonium : Si vous rappelez qu’une centrale nucléaire produit du plutonium, pourquoi ne rappelez-vous pas aussi qu’il est recyclé et réutilisé dans les centrales nucléaires comme combustible. La question des déchets à vie longue ne porte donc pas sur le plutonium, mais sur les produits de fission. La principale différence est que ces derniers n’ont pas du tout les mêmes masses critiques, et ne peuvent donc pas servir à faire des bombes atomiques.

    R : Le plutonium est (pour certains de ses isotopes) fissile est donc utilisable dans les réacteurs de type sur-générateur (Superphenix) ou de type accélérateurs-réacteurs (rubbiatrions) dont on nous promet l’avènement. JE me répète mais plus de 1500 tonnes de plutonium sont stockés dans le monde. (Sources : Hubert Reeves, astrophysicien et pendant de nombreuses années consultant en matière de sécurité nucléaire).

    > 2) superphénix Cette technologie de nouvelle génération peut sans doute encore progresser, mais qu’est-ce qui vous permet de dire que « les obstacles techniques à lever pour en faire une technologie fiable et peu risquée sont très nombreux » ? L’Autorité de Sureté Nucléaire française avait pris publiquement position pour dire que le niveau de sureté était satisfaisant, et comparable aux centrales en exploitation.

    R : La source reste la même : voir ci-dessus. Rappelons également qu’aux USA, cette technologie est interdite. (Source idem)

    > 3) sources d’uranium Si l’UE ne dispose que peu d’uranium, pour être objectif, il faudrait aussi rappeler que plus de 50% des sources d’uranium sont au Canada et en Australie, qui ne sont pas exactement des pays du golfe persique...

    R : Plus précisemment 60% des ressources d’Uranium sont détenus par le Canada et l’Australie. Qui peut dire qu’elle sera la politique énergétique et la stabilité politique de ces 2 pays dans 500 ans, 1000 ans, 4000 ans ?

    > 4)Coût du démantèlement Vous dites : « EDF indique que le surcoût du démantèlement a été provisionné, sans pour autant préciser à quelle hauteur. » Pourtant, ils suffit de regarder les comptes d’EDF, qui comme pour toutes les entreprises cotées, sont publics.

    C’est la réponse que me font systématiquement les cadres de cette entreprises : "on a provisionné. Combien ? On a provisionné. Je reprendrai toutefois les informations apporté par Stéphane Klein (cf ci-dessus) qui écrit : « il est fort probable que le cout du demantellement des centrales soit sous-evalue en France car la ou nous provisionnons 1 MdE par GW, le Royaume-uni a estime a 100 MdE le demantellement de ses 19 reacteurs nucleaires. Sachant que nous en avons 56, le calcul est vite fait. »

    > 5) Subventions à la recherche Votre chiffrage (sans source) est plus qu’approximatif : le CNRS, et même le CEA participent intensément au développement des énergies renouvelables. Le ratio par exemple dans le PCRD est totalement différent. Ce chiffre de 40M€ est simplement fantaisiste !

    R : source : Jacques Bouchard, directeur du CEA, communication personnelle à H. Reeves

    > Dommage donc pour un article, qui se présente comme objectif. Chacun peut avoir un avis sur le nucléaire, mais essayons de les étayer avec de vrais arguments, et surtout sans erreurs flagrantes.

    R : J’ose espérer que vous ne remettriez pas en doute la parole d’un expert comme Hubert Reeves qui constitue l’essentiel des sources de cet article. Je rappelle qu’il a été consultant scientifique auprès de General Dynamics (constructeur américain de réacteurs et l’un des pionniers dans la technologie dite des réacteurs à neutrons rapides (surgénérateur)) à la fin des années 50. C’est son expérience de terrain et sa connaissance des questions nucléaires qui l’on conduit à reconsidérer une source d’énergie qu’il défendait autrefois.

    Je ne fais qu’utiliser les expertises des autres, si possibles qualifiés au meilleur niveau, et surtout, et ce point est essentiel, libres de tout lien avec ce lobbye puissant. N’en déplaise aux défenseurs du nucléaire, dont j’avoue avoir fait parti à l’époque où, par manque d’informations et aveuglé par le prestige français en la matière, je croyais dur comme fer que c’était l’avenir.

    Cordialement.



  • Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 19 janvier 2007 22:59

    « Si » ... Pour le moment, on se borne à construire, à l’image de l’EPR, des réacteurs de 3ème génération. Avec des si...



  • Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 19 janvier 2007 22:54

    Beaucoup de conditionnels dans un commentaire qui a pour intérêt d’offrir un espoir de retraitement des plus de 1500 tonnes de Plutonium déjà « créés » par les 500 réacteurs à neutrons lents en fonctionnement dans le monde. Il tombe aussi à pic dans cette période d’incertitude mise à profit par l’industrie nucléaire pour relancer son image.



  • Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 19 janvier 2007 18:26

    Il et assez intéressant de constater que, lorsque l’histoire énergétique d’un pays est différente de notre histoire, le nucléaire pèse moins lourd dans la balance. Comme le dit très bien Hubert Reeves dans « Mal de Terre », le nucléaire, c’est la fuite en avant car on part du principe que la science résoudra les problèmes techniques que pose cette technologie. Les déchets à stocker ou recycler, les réacteurs de 4ème génération fonctionnant à l’Uranium 238, la fusion, autant d’incertitudes que l’on tente de lever à grands renforts de financements exorbitants, mais dont l’aboutissement reste théorique. Et, rappelons le encore une fois, les réserves mondiales d’Uranium 238 sont importantes (en rapport à celles de l’isotope 235), mais ne couvriraient au mieux que 4 millénaires d’exploitation. A l’échelle de notre jeune humanité, cela reste que du court terme !

    ERRATUM 2 : période (demi-vie) de 24110 ans pour l’isotope 239, et 37000 pour le 242. Les autres isotopes ont des périodes plus courtes (de 14,4 ans à 6560 ans). Quant à la part du nucléaire dans notre consommation d’énergie, elle tenait compte en effet de notre consommation totale, transports compris, et n’était pas réduite à la seule production d’électricité.

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