Le libéralisme et le marxisme sont les deux faces d’une même pièce mortifère qui tend à réduire le monde à la seule économie. Aucune dimension géopolitique n’est abordée par l’un et l’autre de ces courants de pensée, aussi extrémistes que dogmatiques l’un et l’autre, puisque ignorants des mécanismes sociaux et politiques aussi fondamentaux que les sentiments d’appartenance nationaux, les principes de solidarités ethniques, les croyances religieuses et j’en passe, qui sont pourtant - ô combien - des moteurs de l’Histoire.
Les dogmatique libéraux dans votre genre, qui récusent tout équilibre dans leur vision du monde, toute tempérance dans leur économisme réducteur, et qui ne voient pas non plus leurs contradictions anthropologiques intrinsèques par ignorance des mécanismes en jeu et/ou par aveuglement idéologique, ne verraient ainsi aucun mal à ce que l’ensemble du complexe militaro-industriel national d’un pays passe sous contrôle d’un ou plusieurs de ses adversaires ou ennemis, dès lors que le dieu Marché - leur nouvel idole - commande et impose sa loi, par exemple en provoquant ses entières délocalisation ou rachat par ces mêmes forces.
Vous ne faites pas de la politique monsieur, au sens noble de système de gouvernement, et n’en ferez jamais en vous limitant à votre verbiage inconsistant et sans hauteur de vue, vous faites essentiellement de l’économie de bas étage, qui promet de détruire en premier lieu les nations - soit l’ultime défense immunitaire des peuples les composant - qui ont poussé le plus dans la voie de vos solutions.
Pour faire baisser les émissions de CO2 en France, la logique n’est pas de s’attaquer aux sources principale ?
Vous ne comprenez visiblement pas que pour s’attaquer aux sources principales cela va nécessiter un effort national, budgétaire et financier, absolument considérable, sans précédent et sans équivalent, et sans garantie d’y parvenir malgré tout de manière décisive.
Or ce que vous proposez, c’est de substituer en priorité - en France - et à un coût très élevé pour la communauté nationale, une source de production d’électricité déjà decarbonée (nucléaire) par une ou plusieurs sources qui émettent autant (éolien) voire plus (photovoltaïque) de carbone que cette première, en privant par conséquent de fonds par un effet d’éviction inévitable la nécessaire transition qui concerne, en France encore une fois et vous le rappelez vous-même, d’autres secteurs que la production d’électricité.
L’incohérence et la contradiction criantes se situent donc de votre côté cher ami, et cela pour une raison simple et qui est pafaitement claire à présent : l’obsession pro-nucléaire que vous me prêter, et qui n’existe pas comme patiemment argumenté précédemment, n’est en réalité que le reflet de votre propre obession anti-nucléaire, aussi irrationnelle que monomanaque, à vous et à vos comparses. Et je ne suis pas sûr que cela se soigne.
Je vois que nous avons affaire à deux marioles qui ne sont pas là pour discuter, pour débattre, pour argumenter, mais pour faire les malins et pourrir la discussion. Ce sera donc sans moi désormais.