« Woerth est au coeur du système » n’est qu’un effet de perspective puisque Imhotep en a fait son objet d’étude. On peut penser que chacun des noeuds de son réseau s’il faisait un objet d’analyse apparaîtrait lui aussi au coeur d’un réseau. Ceci suggère que la situation est pire que celle qui apparaìt à la lecture de ce réseau car il est certainement incomplet, en effet il est limité aux noeuds assez directement liés à Woerth. On peut imaginer la taille de celui qui aurait comme centre Sarkosye et un nombre de liens indirect plus grands. Il n’en reste pas moins que dans un réseau tissé serré toute brêche peut avoir des effets en cascade catastrophiques.
Oui et ce n’est pas la première fois qu’elle se répète, j’en veux pour preuve ce texte issu du livre d’histoire Malet Isaac (oui je sais c’est pas le dernier livre publié, mais ...)
« Les conséquences des grandes conquêtes (Malet et Isaac, pages 39, 40, édition de poche)
1 Enrichissement et goût du luxe Jusqu’à la fin de la seconde guerre punique les Romains avaient été un peuple pauvre. Brusquement, en un demi-siècle, ils s’enrichirent par le pillage du monde méditerranéen. Sur tous les peuples vaincus ils levèrent des indemnités de guerre énormes. ... Ils voulurent jouir du luxe qu’ils avaient appris à connaître dans les grandes villes de la Grèce et de l’Orient. ... Les dames romaines se couvrirent de bijoux, bagues, bracelets et colliers ... au grand scandale des vieux Romains respectueux des traditions ... les Romains réputés pour leur sobriété devinrent d’effrénés gloutons. ...
2 La transformation des maisons Quand les romains connurent les maisons greques, ils voulurent en posséder de semblables. ... Outre leurs maison de ville, les riches avaient des villas à la campagne : le grand orateur Cicéron en possédait 9. ... on voulait un intérieur luxueusement décoré ...
3 Transformations morales Cette vie de luxe exigeait que l’on possédât dimmenses revenus : de là le désir passionné de s’enrichir. Pour devenir riche tous les moyens furent bon, même les plus frauduleux. L’amour de l’argent eut ainsi pour conséquences la corruption des moeurs et la perte des vertus civiques qui avaient fait la force de la Réublique à ses débuts. On vit des généraux vendre des congés à leurs soldats, des candidats acheter ouvertement les suffrages des citoyens, un ancien censeur, Prince du sénat et Grand Pontife, étourner l’argent du trésor public. On assista en même temps à l’affaiblissement de la vie familiale. Le respect des enfants à l’égard des parents diminua : les divorces pour les causes les plus futiles devinrent fréquents : enfin les parents reculèrent souvent devant les soucis et les charges qu’impose les soin d’élever une famille et ils eurent moins d’enfants »
Et on connaît la suite ... l’effondrement a pris cependant un peu de temps et l’aide des « barbares » venus du nord et de l’ouest
Cette attitude est celle des esclaves heureux,(http://www.fedepsy.com/html/index.php?menu=3&sous_menu=16&page_id=303) tant qu’ils ne dominent pas totalement la masse, c’est acceptable. Il est intéressant de remarquer que le quasi totalité des gadgets qui font des esclaves heureux sont issus de l’activité libre des nons esclaves ou de leurs maîtres.
Autant je suis d’accord avec vos conclusions autant je ne suis pas convaincu par l’argumentation de départ. L’économie concerne l’activité humaine et les êtres humains sont différents des objets dont traite l’entropie en ce qu’ils ont un pouvoir et une liberté de décision (comme l’illustre par exemple la théorie de la réflexivité de George Soros).
Vous nous direz que c’est ce que permet la théorie du chaos, mais j’avoue avoir bien du mal à le comprendre car « La théorie du chaos traite des systèmes dynamiques rigoureusement déterministes, mais qui présentent un phénomène fondamental d’instabilité appelé « sensibilité aux conditions initiales » qui, modulant une propriété supplémentaire de récurrence, les rend non prédictibles en pratique sur le « long » terme.(wikipedia).
Pour supporter vos conclusions, je pense à »L’état prédateur" de James K. Galbraith, il y explique très bien comment la théorie de l’équilibre n’est plus qu’un mythe bien loin de guider les prédateurs que sont les grands financiers avec la complicité des politiques (ce que confirme par exemple l’enquète de Éric Laurent). Bien que son analyse repose concrètement sur les USA elle nous concerne tous (son analyse relative aux accords de Bretton Woods est très éclairante). Ses solutions planifier (eh oui !), fixer des normes, et financer (se pose alors la question de la position centrale des USA et de l’ouverture ou de la fermeture de son économie).
Il serait en effet temps de cesser de faire l’autruche comme dit Omar
Aktouf, mais bien qu’il soit professeur titulaire à Hec Montréal je ne
suis pas sûr que la plupart des étudiants futurs managers en soient
conscient.
Au Québec c’est dit c’est une sage-femme (http://www.osfq.org/) D’après le Robert étymologique sage est pour expert et si un homme pratique on pourrait proposer matron, maïeuticien (académie française) ou parturologue ... mais on a fini par garder sage-femme (ouf) À quand les gardes-folles, on en aurait bien besoin