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PaotrGarz

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  • Premier article le 02/11/2010
  • Modérateur depuis le 11/06/2011
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Derniers commentaires



  • PaotrGarz PaotrGarz 15 octobre 2012 18:55

    Trop succinctement :

    Contrairement au breton et aux autres langues de l’hexagone, le français n’est absolument pas menacé en tant que langue vivante. Cela fait une différence majeure. Ce qui effraie nombre de français est le recul de leur langue au niveau international. On ne peut absolument pas, par conséquent, assimiler défense d’une langue régionale (on parle de survie de langues en l’occurrence) et défense du français à l’international (qui relève en partie d’une question de prestige). Parler d’éradication du français relève largement du fantasme. Parler d’éradication des langues régionales est juste une constatation.

    Concernant la réduction de la pluralité linguistique, elle est avant tout le fait de politiques étatiques. Ce n’est pas l’anglais, ou le globish si vous voulez, qui a quasiment rayé de la carte l’occitan ou le breton, mais bien le français.

    Quant à la montée des nationalismes régionaux, je pense au contraire qu’ils font partie dans la plupart des cas d’une aspiration à plus de démocratie (notamment sociale et culturelle) face à l’autoritarisme des Etats (Ecosse, Catalogne, Pays Basque, Galice...). D’autre part, si la xénophobie peut parfois être concomitante à la montée de ces nationalismes (Flandres), il ne me semble pas au vu des résultats électoraux en France qu’on puisse en faire une spécificité de la montée des nationalismes régionaux. Sur l’Europe, si l’époque actuelle marque un recul net de l’idéal qui l’animait il n’y a pas encore si longtemps, il n’en reste pas moins que cette institution a permis des avancées, notamment dans l’avènement de l’idée d’un fédéralisme européen qui dépasserait les autoritarismes (et antagonismes) étatiques.



  • PaotrGarz PaotrGarz 15 octobre 2012 18:22

    Ma première langue est effectivement le français, mais c’est une langue que j’ai déchoisie par un processus conscient. Je l’utilise de façon strictement utilitariste et d’ailleurs, ce n’est pas cette langue que je transmets à mon jeune fils mais le breton.

    Deuxièmement, je ne nie absolument pas qu’il faille une langue commune. J’ai juste la conviction qu’auraient pu cohabiter en France une langue commune et des langues régionales, et que le bilinguisme langue nationale/langue régionale aurait pu être quelque chose de normal et valorisé. Il n’en a pas été ainsi, les langues régionales ont historiquement été perçues comme un obstacle à l’unité du pays. Comme vous le dites, tout a été fait pour que « très peu de personnes pratiquent réellement les langues régionales ». 



  • PaotrGarz PaotrGarz 15 octobre 2012 13:30

    Je précise mon point de vue. D’une part, il est assez « irritant » de constater que la plupart des défenseurs du français réclament à cor et à cri quelque chose qu’ ils dénient dans le cadre français aux défenseurs des langues minoritaires (pluralité linguistique, etc.). D’autre part, ce qui les gêne tant à l’international (l’anglais dominant, la pensée unique libérale, etc.), ne les gêne pas le moins du monde en France (où langue unique ... et pensée unique vont de paire, on songe par exemple à l’adhésion générale au modèle d’Etat unitaire et centralisé qui fait partie de la pensée unique « à la française »).

    Enfin, il est quand même assez comique de constater que le français a rayé, ou est sur le point de rayer de la carte la diversité linguistique de l’hexagone, et que certains l’érige malgré cela en dernier défenseur des langues minoritaires... curieux paradoxe. Personnellement, étant confronté à la lente disparition de ma langue, le breton, peu me chaut l’avenir du français... Juste retour des choses, non ?



  • PaotrGarz PaotrGarz 16 octobre 2011 00:48

    La thèse et l’argumentaire de ce texte sont bien trop simplistes pour avoir une quelconque efficacité. Sans compter les arguments complètement faux tentant d’appuyer l’idée d’un « complot libéral » contre l’éducation (comme par exemple les rapports de l’OCDE tirant soi-disant un trait sur la préoccupation égalitaire et engageant vers une réduction des effectifs enseignants ; je serais curieux de voir ces rapports que vous mentionnez, sans les connaître visiblement).

    Il est particulièrement confortable et commode de tirer à boulet rouge sur le « mondialisme » -« libéralisme », et de lui imputer tout ou presque des ratés de l’instruction publique en France, en faisant comme si l’Education républicaine était originellement un système qui fonctionnait bien, voire très bien, avant que le « libéralisme » ne s’attaque à elle et ne sape son efficacité. On évite ainsi de remettre en question des spécificités bien françaises de l’éducation : élitisme traditionnel, échec scolaire massif, inefficacité à contrer les effets des inégalités sociaux-économiques, inégalité de fait dans les moyens accordés aux écoles (rapport de 1 à 10, cf le rapport du SNUIPP paru ces jours-ci), gratuité toute relative étant donné l’effort demandé aux parents (cantine, fournitures et livres scolaires), système pyramidal centralisé avec son corolaire, une administration pléthorique qui coûte très cher alors que la priorité devrait être les postes d’enseignants, priorité donnée au lycée et premier degré qui reste à la traîne, etc. etc. Et ces maux-là, ce ne sont pas les politiques dictées par le libéralisme qui les ont créé. 

    Certes il existe une déplorable tendance à la privatisation de l’enseignement. Mais cela ne doit pas empêcher de porter un regard lucide sur un système éducatif qui historiquement. n’a jamais fonctionné de façon satisfaisante.



  • PaotrGarz PaotrGarz 2 janvier 2011 12:05

    Je remarque que tu as esquivé mes arguments. Je réponds à tes questions.

    La mort d’enfants est injustifiable. Ceci dit, qualifier ETA de mouvement tueur d’enfants relève de la caricature. C’est jouer sur le registre émotionnel, comme TF1 le fait sur la sécurité, pour mieux justifier tout et n’importe quoi. C’est caricatural car :
    1/ ETA n’a jamais fait des enfants une cible 
    2/ il y a eu un nombre très limité d’enfants tués depuis le début
    3/ depuis 15 ans à ma connaissance, aucun enfant n’est mort

    C’est comme qualifier l’ANC sud-africaine de mouvement tueur d’enfants parce que la famille d’un afrikaner a été tuée dans un attentat en 1985... Qu’aurais-tu proposé contre cet infâme terrorisme ?

    L’usage des enfants-soldats et des attentats suicides est injustifiable. Cela justifie-t-il pour autant le massacre des combattants et de la population tamoule par l’armée sri-lankaise ?

    Caricaturer et jouer sur l’émotionnel sont à l’opposé d’une compréhension raisonnée et équilibrée de ce genre de conflit.

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