@Fanny Merci beaucoup pour votre réponse détaillée.
Ma remarque se voulait néanmoins un peu ironique. Vous ne m’en voudrez pas j’espère (?)
Quand vous traduisez « fake news » par fausses nouvelles, vous continuez malheureusement à faire de l’anglais.
Une fausse nouvelle peut l’être parce que la source de celle-ci est mauvaise, fausse, et l’information qui en découle l’est également. Il n’y a dans ce cas aucune volonté de diffuser de la fausse info. Il est question d’une erreur par manque de vérifications et lancement hatif.
Je traduirais « fake news » par « infox » (information intoxicante, contraction d’info et d’intox), soit une info falsifiée à dessein, volontairement. C’est tout autre chose convenez-en !
Au plaisir de vous lire avec moins d’anglicisme peut-être ?
Cette obsession vous devriez l’avoir comme tout à chacun.
Ce recourt aux mots anglais est devenu un fléau. Il m’arrive de ne pas comprendre ce qu’il m’est dit.
Ne peut-on plus dire les choses sans en passer par les expressions américaines ? aurions-nous à ce point perdu notre esprit et nos idées qu’il faille s’en remettre systématiquement à la terminologie ricaine pour formuler une abstraction, une idée, un concept, une réalité, un point de vue ?.
Quant à « l’obsession » comme vous dites, j’y vois plutôt un réflexe salutaire que vous ne souhaitez pas avoir comme beaucoup d’entre-nous d’ailleurs qui adorent parsemer leurs propos d’anglicismes pourtant superfétatoires.
Je l’appelle le « complexe français » puisqu’il faut faire concept.
J’y vois le signe de notre déclin pour tout vous dire, de notre soumission ; d’une envie d’assimilation à la culture anglo-saxonne, une forme de renoncement, d’un rejet : celui de notre affirmation ; nous ne la souhaitons plus, nous la combattons même. La preuve tangible de la conquête de nos esprits que vous appelleriez « soft power » puisque vous n’avez pas l’obsession de l’usage de notre langue et de ses équivalences.