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Daniel Guyot

 
 

Tableau de bord

  • Premier article le 13/02/2015
  • Modérateur depuis le 26/11/2015
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Derniers commentaires



  • Pchetchkov 23 novembre 2016 20:58
    @leypanou

    Non, bien sûr. Je n’aime pas plus le capitalisme que vous, et je peux critiquer les « gros actionnaires ». Ils le méritent, car non seulement ce sont des privilégiés, mais bien souvent, leurs décisions égoïstes ont des conséquences catastrophiques.

    Que proposez-vous ? une révolution ? l’abolition du droit de propriété ? Personnellement, je n’y vois aucune objection, mais tout cela est totalement utopique. Il n’a jamais existé de société parfaite. Les sociétés sont à l’image des individus, et les sociétés qui se prétendaient égalitaires n’ont pas été meilleures que les autres.

    Le principe d’égalité - qui existe notamment en droit français - est tourné par les plus roublards, et là où il devrait s’appliquer, comme par exemple pour le recrutement ou la promotion des fonctionnaires, on ne rencontre le plus souvent que le favoritisme.

    Nous vivons dans une société immorale, inégalitaire, injuste, minée par la corruption. Pourtant, comparée à bien d’autres pays, la France reste un endroit où il fait encore assez bon vivre. Mais si la France veut continuer à exister, elle ne peut pas vivre indéfiniment au-dessus de ses moyens, et nous devons faire preuve de réalisme.




  • Pchetchkov 23 novembre 2016 17:08
    En politique, c’est comme dans la grande distribution. L’important, c’est l’étiquetage !


    Je ne crois pas que Fillon se voie comme un « Thatcher » français. C’est simplement l’auteur de l’article qui le voit comme tel.

    C’est vrai, le programme de Fillon demande de tels efforts, et soulève de telles oppositions qu’il pourra difficilement être réalisé dans sa plénitude. Mais le véritable mérite de Fillon n’est pas dans son programme, il est de parler vrai, de ne rien cacher ni des difficultés du moment, ni des efforts nécessaires.

    Et c’est précisément ce que lui reprochent tous ses adversaires, car il est évidemment plus facile d’endormir la populace, et de lui laisser croire que la France serait en quelque sorte détachée du reste du monde, qu’elle échapperait aux transformations de l’histoire, que la population française, miraculeusement épargnée par une volonté divine, pourrait tranquillement continuer à vivre en travaillant 35 heures par semaine, en ayant en fait deux mois de vacances par an (ce qui n’existe nulle part au monde), que les Français pourraient partir en retraite avant les autres, et que tout finirait bien, à la fin des fins, par s’arranger miraculeusement.

    La « gauche » européenne et mondialiste se cache derrière l’illusion d’un mur protecteur qui mettrait la France à l’abri du reste du monde. La France importe massivement les produits de consommation de Chine, elle va jusqu’à vendre à des investisseurs chinois (ou autres) les infrastructures stratégiques que sont ses aéroports, mais par miracle, le « travailleur français » conserverait ses « acquis sociaux », et ne serait jamais soumis au traitement réservé aux coolies chinois. Quel aveuglement ! Quelle illusion !

    C’est pourtant Fillon qui est accusé d’être un « traditionnaliste », un « catho » plus ou moins illuminé, un « antiaméricain », un « ami de Poutine ».

    Fillon est dans la réalité. En aimant la France et en connaissant son histoire, il se prépare à l’avenir, et il propose d’agir. Il est catholique : serait-ce un crime, une tare irrémissible ? Il aurait pu être juif, protestant, athée, franc-maçon, mais il est « catho », et pour tous les conformistes de notre société socialo-hédoniste, la messe est dite, en quelque sorte.

    Fillon n’est bien sûr pas antiaméricain, et en proposant de renouer un dialogue avec la Russie, il ne fait que proposer le retour au bon sens.

    Fillon n’est pas davantage Thatcher. Fillon demande aux Français de faire des efforts. A défaut, la France sera condamnée à végéter, à s’éteindre, à mourir progressivement, mais sûrement, à petit feu, sur le réchaud des petites combines socialistes, européanistes et mondialistes.

    Petites combines et grosses ficelles. La plus évidente de ces combines, à ce jour, est de permettre à des membres du PS de signer une déclaration disant qu’ils adhèrent aux valeurs de droite, et de participer, en toute impunité, à la primaire de la droite et du centre, faussant ainsi le sens du suffrage. Bruckner, journaliste du journal Le Monde, n’a pas hésité à déclarer à la télévision qu’il entendait participer à la fois aux primaires de la droite et du centre. Aucune protestation, impunité garantie.

    Honte ! Honte à tous ces combinards malhonnêtes !

    La véritable raison du succès - certes, provisoire et précaire - du candidat Fillon, ce n’est pas son programme, c’est en réalité le message moral qu’il adresse à la France. C’est ce message que ses adversaires ne veulent pas entendre. Ce message est double :c’est tout d’abord l’amour de la France, mais ici, ça ne s’explique pas, ça se ressent. C’est ensuite l’appel à l’effort.

    « Celui qui ne travaille pas ne mange pas. » Ces paroles ne sont pas seulement tirées d’un discours de Lénine, ce sont celles d’une épître de saint Paul. Bien sûr, c’est fâcheux, car, lui aussi, il était chrétien !

    Dimanche, en définitive, le choix est simple : voter pour vivre, ou crever « socialiste », au sens PS du terme.


  • Pchetchkov 9 novembre 2016 12:49
    Comme le dit le proverbe russe :

    « Баба с воза - кобыле легче ! »

    ce que l’on peut traduire de la façon suivante :

    « Si la bonne femme tombe du chariot, c’est plus facile pour la jument ! »
    C’est à peu près le fond de ma pensée, ce matin. Il y a un petit espoir pour la paix.


  • Pchetchkov 7 octobre 2016 19:37
    @arthes

    Je me pose les mêmes questions que vous, et que M. Fortin, l’auteur de l’article, dont je partage l’inquiétude.

    Pour tout individu sain d’esprit, une guerre majeure, opposant des puissances nucléaires, paraît impossible, tellement elle serait déraisonnable, en raison même des conséquences et des destructions invraisemblables qu’elle entraînerait.

    Et pourtant, les guerres du passé, et notamment, les guerres mondiales qui étaient tout aussi invraisemblables se sont bien produites. On est aujourd’hui encore bien en peine d’expliquer les raisons de ces guerres et de tous ces crimes.

    Ce qui me paraît en définitive le plus inquiétant, c’est cette escalade constante dans la propagande et le mensonge, et cette impression que le public, dans son ensemble, ne relève même pas les incohérences pourtant évidentes d’un système « d’information » qui est presque entièrement sous contrôle, et qui répand une propagande démentielle, haineuse et guerrière.

    Beaucoup d’Américains qui ne trouvent pas à s’exprimer dans les grands médias, et qui peuvent seulement participer à des blogs, noyés dans l’océan de l’Internet, expriment eux aussi leur incompréhension et leur inquiétude. Mais ce n’est qu’une minorité.

    De l’autre côté, les bellicistes - néorépublicains ou libéraux-interventionnistes, Clinton en tête, ont le monopole des grands médias. Hier encore, un général américain très haut placé - le général Milley - a menacé la Russie de destruction complète. C’est pourtant l’Amérique et l’Occident qui ont provoqué le chaos en Syrie, malgré les mises en garde, et bien avant que l’armée russe n’intervienne. Depuis le début, ils ont décidé de déstabiliser ce pays, et de se débarrasser d’Assad. On ne comprend même pas ce que sont réellement les objectifs de l’Amérique. Liquider Assad ? Mais pour quoi faire ? Pour mettre en place un autre dirigeant ? Pour faire venir au pouvoir un gouvernement de fanatiques islamistes ? Pourquoi ? Où est l’intérêt américain ? Où est celui de l’Occident ? Où est celui d’Israël ? C’est incompréhensible.

    J’ai le sentiment qu’il n’existe pas d’explication rationnelle aux guerres. L’instinct de mort, peut-être.

    Quant aux politiciens français, leur absence de morale, leur corruption et leur servilité minable à l’égard de l’Amérique sont une véritable honte. Ils ont - presque tous, à droite comme à gauche - soutenu toutes les interventions et tous les changements de régime que l’Amérique a voulus, et qui nous ont conduits à la situation de chaos inextricable dans laquelle se trouve aujourd’hui le monde.

    Face à tout cela, je me sens impuissant, et la seule chose que je puisse faire, c’est de tenter de m’exprimer sur ce blog.

    Pour le reste, comme vous peut-être, je retiens mon souffle.


  • Pchetchkov 28 août 2016 19:17
    Point de vue d’un rétrograde

    « La France est-elle à ce point rétive à la modernité démocratique, forcément ouverte et multiculturelle ? »

    C’est la question que pose l’auteur de l’article. En d’autres termes, si vous n’êtes pas d’accord avec lui, vous êtes rétifs à la « modernité démocratique, forcément ouverte et multiculturelle ».

    Pauvres Français, nous sommes vraiment trop bêtes, écoutons plutôt le Conseil d’Etat, Marcel Gauchet et tous les éléments éclairés de la société qui sont prêts à vous expliquer ce que sont la démocratie et la modernité !

    Ecoutez, pour une fois, un Français rétrograde.

    Tout d’abord, et contrairement à ce que pensent certains, le port du burkini sur des plages françaises n’est pas une question de détail, et n’est pas neutre. Il n’est pas ridicule de s’intéresser à cette question qui n’est pas en soi une simple diversion, même si les politiciens s’en servent, de fait, comme d’une diversion.

    Y voir la manifestation d’une « modernité démocratique, forcément ouverte et multiculturelle », selon l’expression de l’auteur de l’article, c’est ne pas vouloir regarder la vérité en face, c’est prendre ses désirs pour des réalités.

    Les femmes qui portent le burkini le font peut-être parce qu’elles trouvent cela plus confortable ou plus esthétique, ou plus conforme à leurs sens de la décence.

    Mais il est plus probable qu’elles le font soit parce qu’elles y sont contraintes, et qu’elles n’ont pas le choix, soit par provocation, pour manifester leur rejet ou leur haine de la société française ou occidentale, et pour attirer l’attention. Dans un cas comme dans l’autre, cela me gêne, et je ne crois pourtant être ni un fasciste, ni un identitaire, ni un fanatique quelconque.

    Ce qui me gêne, ce n’est pas le vêtement que portent les femmes à la plage. Les femmes peuvent bien s’habiller comme elles veulent. Ce qui me gêne, c’est la signification, dans le contexte actuel, du port de ce vêtement, car c’est avant tout une marque de régression, et non de modernité.

    Dans la société française, comme dans les autres sociétés occidentales, mais aussi dans les pays musulmans, il y a un combat pour le droit des femmes. Sur cette question, les grandes religions ont évolué, ou peuvent encore évoluer. Laisser imposer aux femmes le port d’un vêtement archaïque, sous le prétexte de la religion - qui n’a sans doute jamais dit ça - , c’est reculer devant l’intolérance et l’obscurantisme.

    En tous les cas, le port du burkini n’est certainement pas l’expression d’une religion ou d’une culture. Il existe des pays musulmans où les femmes peuvent aller à la plage sans ce vêtement. Les entreprises qui tirent profit de la fabrication et de la commercialisation de ces accoutrements cherchent à se justifier en soutenant que dans les pays musulmans, - mais évidemment pas en Europe - ce vêtement permet aux femmes d’aller à la plage ! 

    L’auteur de l’article nous parle de « compromis avec l’Islam ». En effet, il viendra peut-être un temps où toutes les femmes seront obligées, pour aller à la plage, de porter ce vêtement, sous peine de se faire insulter ou maltraiter. Nous devrons cela à tous ceux qui, nous faisant prendre pour une expression de la religion, ce qui n’est que l’expression du rejet et de la haine de la société, voient dans cette affaire un risque d’atteinte à la liberté de religion. Nous le devrons en premier lieu au Conseil d’Etat qui, une fois de plus dans sa triste histoire, montre, face au fanatisme, une complaisance qui n’est pas moindre que celle de nos gouvernants.

    Quant à l’opinion qui s’exprime dans les sociétés anglo-saxonnes, qui ne sont pas mon modèle, elle doit nous laisser indifférents. Ce n’est apparemment pas l’avis de l’auteur qui semble croire que les Français sont particulièrement schizophréniques ou attardés, puisqu’il pose la question : « La France est-elle à ce point rétive à la modernité démocratique, forcément ouverte et multiculturelle ? »

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