• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Daniel Guyot

 
 

Tableau de bord

  • Premier article le 13/02/2015
  • Modérateur depuis le 26/11/2015
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 9 48 324
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 12 10 2
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique












Derniers commentaires



  • Pchetchkov 3 décembre 2015 10:43

    @Allexandre

    Je comprends le sens de votre observation, mais je ne partage pas votre avis.

    Ainsi, il me semble que la culture anglo-saxonne est très différente et très éloignée de la culture française, même si, très majoritairement, les Français pensent le contraire. Le fait que la majorité d’entre nous connaisse quelques mots d’anglais, ou même soit capable non pas de parler, mais le plus souvent de baragouiner cette langue extrêmement difficile, ne suffit pas et ne doit pas nous donner l’illusion que nous comprenons dans toute sa complexité la culture américaine.

    Quoi qu’il en soit, mon propos n’est pas de dire que tel ou tel pays, ou que telle ou telle communauté est responsable du « dévoiement français », mais au contraire, il est de souligner les responsabilités et les défaillances de notre propre société, et de critiquer un certain esprit de renoncement.



  • Pchetchkov 3 décembre 2015 09:25

    @Fifi Brind_acier

    Ainsi que vous l’observez, il est exact que je n’aborde pas la question des commanditaires, car je me suis ici davantage intéressé à la question du passage à l’acte. Mais bien sûr, il existe des commanditaires qui portent une responsabilité criminelle dans les actes de terrorisme.



  • Pchetchkov 19 août 2015 14:05

    Il existe aussi des livres écrits par des auteurs et des historiens sérieux qui cherchent non pas à asséner une thèse préétablie, quelle qu’elle soit, mais à trouver la vérité, ou un début de vérité.

    Il s’agit notamment de l’ouvrage, particulièrement bien documenté, de James W. Douglass, paru en 2008 :

    « JFK and the unspeakable (Why he died and why it matters) »



  • Pchetchkov 24 juin 2015 19:38

    Monsieur Ivo Rens,

    Votre article est passionnant.

    Excellent article, et excellent compte rendu d’un ouvrage paraissant lui-même excellent.

    La russophobie est vieille comme le monde, ou plus exactement, vieille comme la Russie.

    Le mérite de l’ouvrage de M. Mettan est de chercher à remonter aux origines de ce phénomène, à une époque où la Russie n’existait pas encore, mais où, déjà, dans un contexte de dissensions religieuses et politiques, Cyrille et Méthode élaboraient les alphabets, glagolitique et cyrillique, qui permettraient l’enseignement des Ecritures dans une langue slave, et non en latin.

    En fait, d’autres historiens se sont déjà penchés sur la question de la russophobie. Je pense notamment à un ouvrage publié en 1991, celui de MM. Mervaud et Roberti, intitulé : « Une infinie brutalité - L’image de la Russie dans la France des XVIème et XVIIème siècles ».

    Ce qui a peut-être été moins étudié, c’est la russophobie chez les Russes eux-mêmes, car malheureusement, pour de nombreux Russes, le modèle, c’est l’Occident, c’est surtout l’Amérique.

    A l’époque de Khrouchtchev, le slogan était déjà de « rattraper et de dépasser l’Amérique. » Que dire de la situation en Russie aujourd’hui ? Nous assistons souvent au spectacle pitoyable du provincialisme russe singeant le grand frère américain.

    Cette fascination de l’Amérique, et l’intérêt bien compris conduisent parfois certains Russes à aller au-delà de la simple opposition politique, et à agir contre leur propre pays. Ainsi que vous pourrez le vérifier, il est arrivé que tel ancien ministre russe se rende aux Etats Unis pour conseiller l’adoption de sanctions contre la Russie, ou encore, que tel militant notoire des droits de l’Homme aille témoigner contre son pays dans la procédure d’arbitrage Yukos qui s’est soldée par des condamnations qui n’avaient jamais été prononcées jusqu’alors contre aucun pays et qui risquent de ruiner la Russie, cette procédure n’étant que l’aboutissement d’une vaste entreprise, nationale et internationale, de pillage et d’escroquerie.

    La fascination de l’Occident, c’est le pendant de la russophobie. Mais cette fascination imbécile n’est pas l’apanage des Russes, et je pourrais, par exemple, faire les mêmes critiques à propos des Français.

    Par ailleurs, la comparaison de la russophobie avec l’antisémitisme me semble à la fois discutable et parlante, discutable si l’on s’attache à rechercher une explication rationnelle de ces phénomènes - car les causes semblent différentes -, parlante en ce sens que la russophobie comme l’antisémitisme relèvent l’un comme l’autre d’une haine irrationnelle.

    Il y a, en tout cas, un point commun que je relève entre la russophobie et l’antisémitisme, c’est l’espèce de cécité, d’aveuglement, de surdité qu’ils suscitent. Dans son livre « Ni droite, ni gauche », l’historien Zeev Sternhell cite un autre ouvrage, celui de Francine de Martinoir qui, à propos de l’attitude des écrivains pendant la période de l’Occupation, notait que

    « ils n’ont rien vu, rien entendu. Ils n’ont pas vraiment participé à la politique de collaboration, n’ont pas dénoncé de Juifs, n’ont pas approuvé les erreurs commises. Mais tout se passe comme si, dans cette nuit qui s’étendait sur la France, ils n’avaient pas été là. »

    Ces mots, consacrés à l’antisémitisme, peuvent s’appliquer à la russophobie.

    Dans cette nuit du capitalisme libéral qui s’étend sur le monde, nombreux sont ceux qui ne remarquent rien.

    Journalistes, publicistes, politiciens, même s’ils n’affichent pas de sentiments anti-russes, ne semblent rien remarquer, ni le coup de force ayant abouti au renversement du président ukrainien, ni la présence de milices nazies sur le Maïdan, ni les évènements du 2 mai 2014 à Odessa, ni le bombardement délibéré de populations civiles, ni quoi que ce soit en général.

    Le but principal de la propagande est d’étouffer la vérité, l’Occident y est presque parvenu, mais grâce au travail et aux recherches d’auteurs tels que Guy Mettan, grâce à votre article, il n’a pas totalement réussi, et il reste une petite place pour la vérité, c’est-à-dire pour la paix.



  • Pchetchkov 21 juin 2015 16:40

    @Krokodilo

    Votre article, comme vos dernières observations, me semblent tout à fait justes et pleins de bon sens.

    Comme vous le soulignez, le succès de la propagande repose sur l’ignorance d’un public qui ne fait aucun effort pour s’instruire, et qui répugne à ouvrir les livres d’histoire.

    Il me semble également que vous avez de nouveau raison lorsque vous dîtes que l’on a spontanément tendance à lire et à croire ce qui correspond déjà à nos opinions. Je ne saurais dire qui a expliqué cela le premier, mais le philosophe Castoriadis avait notamment exposé dans un entretien par la suite publié que l’homme aimait plus croire que savoir. Cela est très vrai dans la situation actuelle, puisqu’en l’absence de preuve ou même de tout début de preuve, Poutine est dans l’instant déclaré responsable d’à peu près tous les méfaits qui peuvent se commettre ici ou là.

    La propagande atteint en partie ses objectifs, puisque l’on finit par oublier que la situation actuelle n’est pas un conflit de personnes qui opposerait le diable Poutine et quelques dirigeants occidentaux au-dessus de tout soupçon, mais qu’il s’agit d’une lutte et d’une guerre pour l’hégémonie mondiale, menées par des forces occultes qui n’ont rien de démocratiques, et au regard desquelles des dirigeants sans personnalité ne sont que de simples marionnettes.

    En d’autres temps, le président Kennedy avait eu le courage de résister aux pressions de ses propres généraux et conseillers, et avait su trouver un accord avec les dirigeants soviétiques. C’est peut-être, selon certains historiens et chercheurs américains, la raison de son assassinat. Je pense en particulier au livre de J. Douglass,« JFK and the unspeakable ».

    Kennedy qui avait connu de près la guerre et ses horreurs, et qui était courageux, voulait absolument éviter une nouvelle guerre mondiale, de surcroit nucléaire.

    Obama n’a pas le courage de Kennedy, et c’est un des aspects du problème actuel. Que dire de Hollande et des autres dirigeants européens ?

    Quant à la Russie et à tous ceux qui aiment ce pays, son histoire et sa civilisation, la question n’est nullement d’assurer la survie politique de Poutine, mais la survie du pays lui-même dans lequel, de tout temps, l’Occident n’a voulu voir qu’une simple colonie, dotée de ressources naturelles considérables.

    Dénoncer la propagande, chercher la vérité, se battre pour elle, ce n’est pas défendre un dirigeant ou un régime, quels qu’ils soient, mais c’est répondre à une exigence morale, et c’est vouloir la paix. Pour moi, je le concède, c’est également vouloir la survie d’un pays que j’aime passionnément.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv