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perlin

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  • perlin 8 mai 2008 07:13

    @ dolores

    Je reprends l’observation de Bulgroz qui sépare nettement le public du privé s’agissant de la grève.

    Avec l’instauration du service minimum non seulement on diminue notablement la gêne que subit le patron, mais aussi celle de l’usager du service public.

    Vous oubliez que le service minimum ne s’adresse pas au privé mais au public, il ne touche donc pas les patrons. A partir de là, toute votre argumentation est faussée :

    Le service minimum est, à mon avis, une étape vers la supression du droit de grève voulue par les politiques pour complaire au patronat qui souhaite des ouvriers ou employés sans droits pour mieux les assujétir.

    Non, il n’existe pas d’ouvriers ou de patronat dans le public.

    Ceux qui sont morts pour le droit de grève étaient du privé, pas du public.

    L’exercice démesuré de la grève dans le public est une déviation du droit de grève que l’état a raison de vouloir corriger.

    L’alibi de la défense des droits de l’usager a fait long feu devant la crispation corporatiste.

    La bonne manière de défendre les droits des usagers serait que les fonctionnaires n’oublient pas leur mission : travailler pour les citoyens. En échange, ils sont payés, protégés et bénéficient d’une invraisemblable floppée de primes et réductions en tout genre, sans compter les accès grandement facilités aux emprunts ou à la location...

    Le décalage du nombre de jours de grève public / privé est indécent. Existe-t-il une entreprise privée où le travailleur est mieux traité que dans le public ? Existe-t-il une entreprise privée où le licenciement est interdit ? Et ne me serinez pas comme Besancenot que justement, il faudrait interdire les lienciements dans le privé, cela s’appelle le communisme et c’est mort.

    Un conseil : le matin au réveil, pensez à ce qu’un fonctionnaire doit faire pour remplir sa mission et chassez les rèves trop simplistes de la nuit.

    Il n’y a pas de honte à ça, c’est ce que font des millions de gens qui vont bosser, parfois dur, parfois en serrant les dents... Ce sont eux qui produisent la richesse de la France, c’est à eux que les fonctionnaires doivent rendre service, c’est pour cela qu’ils les paient par leurs impôts.

    Vive le service minimum.



  • perlin 8 mai 2008 06:24

    @ 5A3N5D 

     

    En quel honneur les agent d’un service public n’auraient-ils pas les mêmes droits que les autres catégories des travailleurs ? Faites-vous encore allusion à ces "privilégiés" qui n’ont vraiment aucun motif de se plaindre ?

    Ce que vous refusez d’appeler "privilège" est précisément une compensation des obligations qui découlent d’un emploi dans un service publique. La continuité du service public est une de ces obligations et c’est effectivement un honneur que d’avoir choisi un emploi avec de telles obligations. Si c’est votre cas, je vous félicite de cet engagement pour le bien commun. Mais si vous refusez les obligations du service public, souffrez que les citoyens vous refusent ses "compensations" et vous demandent de vous mettre au même régime qu’eux : travail réel et performant, formation continue, mobilité, licenciement, rendement, etc.

    Une petite remarque en passant : on a rarement vu les responsables d’une centrale nucléaire se mettre en grève. C’est l’expression d’un civisme particulièrement développé ou la résultante d’une absence de situation conflictuelle ? (entendons pas là, une "bonne paye".)

    Remplacez "ingénieur nucléaire" par "conducteur de train" et la remarque de Valmour redevient totalement fondée.

    Na !



  • perlin 20 avril 2008 09:10

    @ l’auteur

    Sur la forme : dommage qu’un article aussi étayé soit transformé en charge contre Sarko. On sent que vous devez avoir les moyens de faire un véritable article économique et vous les gaspillez en vous égarant sur la petite politique. A 3% de voix près, nous aurions eu Ségo à sa place et pensez-vous que les données économiques mondiales en seraient différentes ? Dans 4 ans, on revote. Si Sarko continue comme il est parti, on peut imaginer qu’il ne sera pas réélu, les problèmes que vous soulevez, eux, seront toujours là. Vous faites références à des déclarations déplorables de Sarko, mais n’oubliez pas le nombre de promesses qu’il nous a faites et qu’il n’a pas tenu, à un point tel que les mesures qui sont en cours d’être prises ne vont justement pas dans le sens d’un alourdissement de la dette et qui ne provoquent pas un grand enthousiasme chez tous ceux qui vont devoir se serre la ceinture.

    Sur le fond :

    1er point : la dette ne devrait pas être considérée comme un tabou. En l’état actuel il me semble sain de vouloir la réduire (comme vous le défendez), mais si la crise s’aggrave au point de déboucher sur des désordres incontrôlables, il sera peut-être nécessaire de recourir à l’endettement. Il vaut encore mieux hypothéquer l’avenir plutôt que de laisser des catastrophes envahir le présent, si cela devait arriver. Ce n’est pas glorieux mais c’est pragmatique. Même un défenseur du développement durable pourrait admettre cela, puisque l’on ne serait plus dans le "sustainable".

    2ème point : ce n’est pas parce qu’il existe des liens de causes à effets entre elles qu’il faut confondre l’économie américaine et l’économie européenne. La première est déliquescente en raison d’une inaptitude du gouvernement américain actuel (mais cela va bientôt changer), embourbé dans une guerre idéologique (voire téologique) à contre effets multiples. La deuxième est pondérée par sa répartition entre les 27 états membres de l’UE qui disposent chacun d’une marge de manoeuvre appréciable (je ne parle évidemment pas de la politique monaitaire) et qui n’ont pas à rembourser les $ 2 000 mds d’une guerre ni à faire face au colossal endettement privé que les subprimes ont déclenché.

    Juste pour nuancer le catastrophisme ambiant.

    Bien à vous



  • perlin 20 avril 2008 07:10

    @ P. JC Allard

    Peut-on résumer votre propos à la défense de l’entrepreneur contre le spéculateur ou ai-je mal compris ?



  • perlin 20 avril 2008 06:47

    @ Leon

    BIen vu l’artiste !

    En me réveillant ce matin, je me suis aperçu que parmi toutes mes qualités, j’en avais oublié une : la modestie

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