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Philippe VERGNES

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Tableau de bord

  • Premier article le 27/04/2012
  • Modérateur depuis le 17/12/2012
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Derniers commentaires



  • Philippe VERGNES 11 décembre 2012 14:11

    @ Christian Labrune,

    Dommage que l’on ne puisse pas plusser +++++ smiley !

    Quelqu’un m’avait déjà auparavant conseillé la lecture de cet ouvrage, j’en prend note.

    Mais il y a aussi une explication très neurologique à ce genre de réaction qui est en parfaite adéquation avec le sujet. Si le temps me le permet, je développerais un peu plus tard ce point-là en répondant à JL dont la réaction tient plus du registre de l’émotionnel (pure dévotion) que du rationnel.

    "L’image proposée par l’auteur au début de cet article devient donc aussi choquante et blasphématoire, pour beaucoup, que les caricatures de Mahomet« . C’est totalement ça : réaction émotionnelle ( »circuit court« ou »voie périphérique« de la prise d’information qui s’oppose au »circuit long« ou »voie centrale« ). Ce sur quoi joue désormais la majorité des discours politiques, fabriquant ainsi des »dévots" prosélytiques qui vont se charger de porter le glaive à la place du tribun.

    La raison dans tous ça est sacrifiée sur l’hôtel des passions, au grand dam de ceux qui partent dans des guerres qu’il n’y a pas lieu de mener.

    Merci pour votre commentaire !



  • Philippe VERGNES 11 décembre 2012 11:30

    @ subliminette,

    Des conseils de lecture, j’en ai évidemment beaucoup, mais la perversion narcissique regroupant trois traits de personnalité distinct pour formé ce que les anglo-saxons nomment la « triade sombre » à savoir : psychopathie (ou perversion), narcissisme (narcissisme), machiavélisme (ou manipulation), aucun ouvrage ne traite spécifiquement de ces trois caractéristiques regroupées et il faut, pour parvenir à une bonne analyse de cette problématique, étudier la manipulation tout autant que le narcissisme et la perversion (qui dans ce cas là est une perversité - perversion de caractère - ce dont peu d’ouvrages parlent, l’une et l’autre étant bien souvent confondues par les auteurs).

    Si vous voulez une synthèse abordable qui puisse servir de guide et d’introduction à ce vaste champ d’étude, allez sur mon blog, vous y trouverez un petit essais qui pourrait vous satisfaire en vous donnant quelques conseils pour déjouer les stratégies perverses. Pour des ouvrages plus complexes et plus approfondis, il faudrait que vous me précisiez vos attentes : les livres ne seront pas les mêmes en fonction du fait que vous vous souciez d’en connaître plus sur les manipulations, le narcissisme ou la perversion de caractère.



  • Philippe VERGNES 11 décembre 2012 10:19

    Bonjour subliminette,

    Très juste !

    Un des lieux de prédilection privilégié des p.n. sont bien les associations. C’est moins connu, car il est de coutume de croire que lorsque l’on s’engage dans le milieu associatif, c’est avant tout par altruisme et donner de son temps. Malheureusement, ce genre de personnalité viennent y chercher la « nourriture affective » dont ils ont besoin pour survivre et le piège est, ici, plus difficilement détectable que dans le monde du travail.

    Vous avez entièrement raison d’apporter cette précision sur le couple « pervers-pervers ». Si cette configuration est rare, c’est pourtant celle qui a été le plus étudiée par les psychologues, d’où de nombreuses approximations au sujet des victimes de ces « prédateurs ». Je connais aussi ce genre de « binôme » duquel il est impossible de savoir lequel des deux est le plus pervers et vous avez bien raison de souligner leur destructivité : les dégâts qu’ils causent sont incommensurables. C’est la raison pour laquelle il est important d’en parler, mais c’est pas gagné comme on peut le constater.

    Bon courage !



  • Philippe VERGNES 11 décembre 2012 09:50

    L’image a simplement été choisi pour illustrer l’exemple que je donne d’un grand média qui ose faire les gros titres avec ce genre de sujet. C’était une première pour un hebdomadaire à grand tirage et ça à le mérite d’être souligné. Cet article étant apolitique, une simple lecture vous aurez permis de le déduire facilement, d’où ma simple question qu’appelle votre réaction : ressentez-vous le même écœurement vis-à-vis des personnes qui prennent plaisirs à détruire autrui juste pour le simple fait d’en tirer un avantage narcissique ?

    Et si oui, que ressentez-vous donc envers les personnes qui assistent à ce genre de spectacle en restant les bras croisés à ne rien faire où à se contenter de geindre dans leur coin tout en prenant bien soin que ce genre de problème ne leur tombe pas dessus quitte à enfoncer la victime encore plus ?



  • Philippe VERGNES 11 décembre 2012 09:34

    Bonjour Volt,

    Votre commentaire appelait un certain développement, j’ai donc mis un peu plus de temps à y répondre.

    Rien à redire à votre premier paragraphe, vous résumez bien les précisions que j’ai souhaitées apporté dans cet article.

    « Là où ça commence à glisser », pour reprendre votre expression, c’est que tout en constatant que j’opère une distinction (fusse-t-elle « allégée », malheureusement « condensée » pour les besoins d’un article devrait-on dire plus exactement) entre « une sorte de perversion narcissique de passage » (c’est effectivement le fond de cet article qui porte sur le « mouvement perversif », « soulèvement perversif » ou « mouvement pervers narcissique ») et l’autre qui est définitif. De là vous en déduisez que ce n’est pas jouable, car « cela consisterait à raisonner en mettant sur le même plan un système défensif passager et une structure de personnalité établie ».

    La question est : comment pouvez-vous arriver à une telle conclusion en partant sur des prémisses exactes ?

    Un peu de logique et de bon sens devraient vous permettre de prendre conscience de votre contradiction : si j’ai souhaité faire la distinction entre un « mouvement (ou soulèvement) perversif » et un « pervers narcissique accompli » (tels sont les termes que j’ai employés), c’est bien pour ne pas mettre sur un même plan un « système défensif » (la perversion narcissique en est un puisque ces mécanismes de défense sont les derniers remparts auxquels peut avoir recourt un individu afin de se protéger de la folie) d’une « structure de personnalité établie » (j’ai en fait beaucoup de mal avec le mot « structure », terme un peu trop mécaniste pour moi qui assimile – réduit – la complexité du fonctionnement de l’être humain à de simples robots).

    Par ailleurs, où avez-vous lu qu’une personne en proie à un « soulèvement perversif » était « curable si l’on gueule bien » ?

    J’ai pourtant bien précisé que les conditions nécessaires à sa prise de conscience n’étaient pas réunies dans notre société. C’est il me semble une assertion qui n’a pas du tout la même signification que celle que vous lui attribuez.

    De là, vous en concluez que cette « première imprécision me mène vers le second glissement où c’est la causalité sociale qui est mise au premier plan et de laquelle vous déduisez l’espoir d’une action programmée ». Et je confirme : les domaines de prédilection de la perversion narcissique sont le socius (déf. : composante sociale du comportement et de la vie mentale d’un être vivant) et la parole (utilisée comme mode de transport de cette vie mentale – la « pensée perverse » que j’aborderais dans la suite de cet article). Ce qui dans notre société consumériste hyper médiatisée ne peut que créer des conditions favorables à son épanouissement.

    Sur « l’impossibilité » que vous exprimez, je vous laisse juge de vos propres croyances, mais sachez que si nous sommes actuellement incapables de « soigner » les pervers narcissiques accomplis et leur « ersatz » (bien que comme précisé dans mon article, nul ne saura jamais dire exactement combien il faut de « pervers potentiels ou partiels » ou de « pervers passagers ou manqués »), de récentes études estiment que la proportion entre les premiers (pervers accomplis) et les derniers (« erzats ») et de l’ordre de 1 sur 10 (soit 10 % de pervers « incurables »).

    Pour finir, je rajouterais que de plus en plus de chercheurs ou de praticiens prennent en charge ce type de personnalité, avec plus ou moins de réussite certes, mais malgré les sentiments très négatifs qu’elles inspirent, ce genre de prise en charge se développe dans de nombreux pays (et comme toujours, la France accuse un retard considérable en la matière). Alors, plutôt que d’effectuer un constat d’échec avant même d’avoir tenté quoi que ce soit, il me paraît plus raisonnable, compte tenu de l’immense pouvoir de destruction de ce mécanisme de défense, de s’inspirer de ce qui se passe ailleurs et de tenter de l’enrailler. C’est en tout cas une solution beaucoup plus pacifique que celle prônait par une « chasse aux sorcière » qui ne peut qu’aboutir à faire en sorte que les « erzats », la grande majorité des personnes classées p.n., rejoignent définitivement le clan des p.n. accomplis.

    Oui effectivement, tout un programme !

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