Pierre
Longtemps universitaire (spécialisé en logique et philosophie du langage) et résident de la ville de New York, je suis allé, il y a quelques années, m’installer dans un petit bled de l’état de New York. Là, je pratique la menuiserie et le dessin. Le onze septembre, que j’ai vécu de très près, a éveillé en moi un regain d’intérêt pour bien des choses que j’avais négligées pendant mes années à l’université. En bref, le onze septembre a été décisif pour moi.
Pierre Adler
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Derniers commentaires
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Selon Act, devant l’élection d’Obama « les peuples du monde entier du communient dans une espérance inédite ». Un peu plus loin, Act se reprend un peu puisqu’il nous parle de « la quasi totalité de l’humanité ».
Oui, parce qu’il est possible qu’Act se soit soudain souvenu du fait que, ainsi qu’Obama nous l’a dit durant la campagne, l’utilisation de l’arme atomique sur l’Iran n’est pas exclue, et que lui, Obama, soutient les incursions non-annoncées en territoire pakistanais par les forces spéciales états-uniennes, pour ne prendre que deux exemples particulièrement désagréables des grands changements que nous promet Obama.Quant à la liesse universelle qui a soi-disant accueilli l’élection de Obama, est-ce la joie de ceux qui célèbrent « the greatest country in the world » (c’est le refrain de la presse états-unienne ce cinq novembre), le processus démocratique exemplaire états-unien (si vous croyez encore à celui-ci, je vous conseille de lire les articles de Robert Kennedy, Jr. sur les élections « American style ») , ou serait-ce plutôt le soulagement qu’après le départ de Bush Co de la Maison Noire les Etats-Unis ne foutront pas le feu après tout aux quatre coins de la planète ? -
Excellentes et lucides observations, Bof !!!!!!!!!
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Rappel fort juste. Le candidat en question existait d’ailleurs : il s’agissait de Cynthia McKinney, la candidate des Verts, dont naturellement les media, ici ou aux Etats, n’ont dit mot.
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Le roman noir : la seule perspective réaliste qu’on puisse avoir sur l’état objectif des Etats-Unis et la sclérose politique, financière, économique, militaire, industrielle et sociologique qui tient la majorité de ses habitants en otage. Votre ton, votre langage et vos métaphores sont idoines, Monolecte, et vos réponses aux commentaires « right on the money », comme on aime à dire aux Etats. Obama, qui va probablement devenir président, pourra s’estimer heureux s’il arrive à éviter un bain de sang lorsque le pays n’arrivera plus à s’acquitter des paiements de sa dette extérieure astronomique et que le dollar coule à pic, emportant avec lui les économies des petites gens, ainsi que leurs fonds de retraite.Pauvre Obama, un type bien somme toute, un Mensch, comme disent les New Yorkais, il ne lui restera plus que de la merde, du désespoir, de la hargne, des dettes, des guerres, de la déprime, du chômage, des incendies de forêt, des inondations, des ponts qui s’écroulent, des écoliers qui assassinent leurs camarades de classe et le prix de l’essemce à gérer. -
Il est en effet agréable et doux de ne pas être insulté par l’autre.Je ne pense pas avoir jamais insulté mes concitoyens d’Agora Vox, bien que je me sois montré extrêmement polémique à certaines occasions ; je n’ai certainement jamais usé d’épithètes insultants (dans le genre de ‘connard’, ‘connasse’, ou pire). Je pense très sincèrement que l’insulte de la personne devrait effectivement être évitée. De toute manière, l’insulte n’apporte rien au contenu d’une discussion. Cependant, bien que je sois de cet avis, je ne pense pas que les insultes doivent être censurées. C’est la dynamique immanente de la communauté discursive qui doit arriver à la mesure. Aussitôt qu’une communauté de causeurs et de débateurs a besoin de police externe, elle a perdu, et ses membres ne se trouvent plus sur pied d’égalité. Ce qui est justement si beau et si précieux dans les forums de l’Internet, c’est qu’il n’y a pas de rapports de pouvoir, de hiérarchie, et que nous sommes en présence les uns des autres avec rien d’autre que nos mots, nos phrases, nos idées, notre culture, notre sensibilté et nos talents oratoires.
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