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Pierre


Longtemps universitaire (spécialisé en logique et philosophie du langage) et résident de la ville de New York, je suis allé, il y a quelques années, m’installer dans un petit bled de l’état de New York. Là, je pratique la menuiserie et le dessin. Le onze septembre, que j’ai vécu de très près, a éveillé en moi un regain d’intérêt pour bien des choses que j’avais négligées pendant mes années à l’université. En bref, le onze septembre a été décisif pour moi.
Pierre Adler

 

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  • Pierre 13 novembre 2008 17:27
    Je relève trois expressions dans le texte de Bernard :
     
    1. « un ordre sans transcendance qui n’a pas été ni voulu, ni pensé, ni intentionné, mais le fruit d’un aveugle destin de mutations aléatoires »,
    2. « fausse conception du vivant » et
    3. « essence de la vie ».
     
    Il semblerait que la conception du vivant incriminée par Bernard (« la fausse conception du vivant ») soit une conception qui n’a pas de place pour un facteur transcendant (que certains appelleront ‘Dieu’, je suppose) qui serait intervenu ou interviendrait encore dans la formation de la vie et de ses processus, et qui serait donc cette intention, cette volonté, ou cette pensée dont l’absence au sein de la biologie contemporaine (à savoir, la synthèse de la théorie de l’évolution de Darwin et de la biologie moléculaire) est dénoncée par Bernard.
     
    Admettons maintenant que le paradigme de la biologie officielle soit modifié de telle manière qu’y soit aménagé une place pour les concepts de transcendance et d’intention, en quoi cela nous donnerait-il les moyens de caractériser ce qu’est l’essence de la vie ?
     
    (Bernard nous doit-il un papier sur l’essence de la vie ?)
     


  • Pierre 7 novembre 2008 17:09
    Merci Georges Yang de cet article sobre, intelligent et à l’écriture claire.

    On peut naturellement discuter certaines de ses assertions, et certains l’ont déjà fait ci-dessus, mais là n’est pas la question à mes yeux : il était grand temps de contrer les propos hagiographiques et apologétiques débités sur Agora Vox au cours des deux derniers jours sur l’avènement de Barack Obama par des considérations réalistes.

    Laissons la sainteté à l’Eglise catholique et la propagande au State Department des Etats-Unis. Yes, we know, America is the greatest country in the world — ce que la presse états-unienne s’est empressée de trompeter à tous azimuts au cours des deux derniers jours, car, bien que la semaine passée Obama y fût encore très sérieusement dénoncé comme un terroriste (vu ses soi-disant rapports avec Bill Ayers) et un musulman, soudainement sa victoire est devenue preuve incontestable de la grandeur et de la supériorité incomparables des Etats-Unis. En effet, le discours idéologique et sui-congratulatoire de la presse dominante états-unienne ne peut pas être falsifié, comme celui de certains apôtres de la psychanalyse pour qui toute remise en question de la doctrine est une résistance.

    Je me contenterai d’exprimer un désaccord avec l’article de Yang : il ne me semble pas que l’euphorie suscitée par la victoire d’Obama soit factice, quoiqu’il soit hors de doute qu’elle sera éphémère. Il me semble qu’elle est bien plutôt une expression de soulagement à l’idée que peut-être, après les terribles et brutales huit dernières années que nous a administrées la Maison Noire de Bush Co, les Etats-Unis ne mettront pas, après tout, la planète à feu et à sang.
     
     


  • Pierre 6 novembre 2008 23:15

    Sisyphe, bon rappel !



  • Pierre 6 novembre 2008 18:59

    Chantal dixit :: "Ce président n’a plus de frontières, il semble représenter ce que nous attendons tous. Il y a quelque chose de surréaliste et de bizarre tout de même pour que des milliers de gens en dehors des frontières américaines espèrent en cet homme. "

    Rien de surréaliste et de bizarre, si je puis me permettre, si l’on prend en considération le contexte historique dans lequel nous vivons :
    après les huit années noires et brutales du règne de Bush Co, la liesse qui s’est emparée de la Voie Lactée à l’annonce de la victoire d’Obama , ne serait-elle pas plutôt l’expression d’un soulagement astrophysique à l’idée que peut-être, après tout, les Etats-Unis n’iraient pas mettre la planète à feu et à sang ?



  • Pierre 6 novembre 2008 18:32

    Fort bien dit, Bernard : "La complicité des masses qu’on achète par les moyens de l’argent de poche, des gadgets et de la religion de pacotille, sur fond d’ignorance, c’est le moyen dont disposent les puissances martiales et financières pour parvenir à leur domination. "

    Excellent article !

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