Merci monsieur Villach pour ces précisions à propos de ce recteur, on comprend mieux malheureusement ce qui est en train d’arriver à l’Education Nationale.
Ce que je ne comprend pas par contre, c’est la tonne de commentaires désagréables et non argumentés qui fleurissent systématiquement sous vos articles.
Je ne suis pas souvent d’accord avec vous, mais là, je me demande si je ne soutient pas une galère sur laquelle ce sont embarqués des trolls qui ouvrent des voies d’eau à coup de hache.
On voudrait saborder Avox que l’on s’y prendrait pas autrement.
En attendant de pouvoir vous commenter dans un air plus respirable.
Pour avoir écouté Boltanski hier dans l’émission de france Inter on ne peut pas dire qu’il a utilisé un jargon rédhibitoire, ni fait preuve d’arrogance particulière.
Ce qui me parait ici indigent et sans vergogne c’est de parler d’une expo sans l’avoir vue autrement que par des photos et d’avoir un point de vue aussi catégorique.
Je ne suis guère ému par l’oeuvre de Boltanski, ( dont j’ai vu quelques expos) je trouve qu’à utiliser comme il le fait des objets en comptant sur l’effet de masse, la répétition, l’effet de liste, on oublie ce dont il semble vouloir nous parler, l’individu, la fragilité et l’absurde de sa condition.
Les alignements de boites à biscuits rouillées, à une telle échelle ne nous parlent plus des petites histoires individuelles qu’elles renferment.
J’avais vu l’installation de R. Serra dans cet endroit, cela avait été une belle réponse à la mégalomanie de l’art contemporain qui exige toujours des endroits immenses pour vouloir prouver sa crédibilité. ( simplicité , évidence)
Bon tout celà pour dire que ce genre d’exposition sont aussi des expériences physiques, et que, en parler sans avoir éprouvé soi même la pertinence, c’est un peu comme parler d’un vin sans le boire, non ?
C’est peut être pas ce que vous escomptiez, vous m’avez donné envie d’aller vérifier cela par moi même.
Justification de J.F. Copé ce matin à France Inter :
« Ces salaires sont réservés à des gens ( et ils sont peu nombreux) qui sont capables de gerer des entreprises comme EDF. »
Et voilà que voulez vous, il existe donc une petite quantité d’hommes et de femmes qui ont cette capacité surhumaine de travailler et de gagner beaucoup plus que nous, pauvre masse inculte et paresseuse et cela dans une proportion encore jamais atteinte.
Et il rajoute : « mais en Europe et dans le reste du monde il existe des salaires encore supérieurs »
Donc ne nous plaignons pas, la France reste le pays de la raison.
Merci pour ce magnifique plaidoyer pour la merveilleuse technologie qui nous a permis lors d’un accident récent de bouffer quelques irradiations malencontreusements passées au dessus de nos frontières, et qui depuis quelques années observent avec joie quelques jolis cancers fleurir dans notre beau pays.
Je préfère encore payer plus pour une électricité qui même si je n’en béneficie pas moi même a l’avantage de ne pas risquer de tuer mes enfants.
Défigurer la campagne, moi qui profite tout les jours de la succèsssion merveilleuse des centrales de la vallée du Rhône, je vois à peu prés ce dont vous voulez parler.
Quand à stigmatiser nos voisins allemands pour leur « industrie lourde » un argument d’époque ancienne mais vu la tonalité de votre post est parfaitement raccord avec vos propos
Cueilli à froid par ce beau texte, âpre et sans concessions, on reste un peu éssouflé et admiratif.
La réincorporation comme première étape vers la liberté, la connivence restaurée avec son corps qui passe par la description d’une dépossession opérée par le regard des autres, le corps médical, les conventions, et aussi par le sentiment d’étrangeté au monde.
Merci d’avoir su mettre des mots pour décrire cet aprentissage, bonnes promenades dans votre nouveau corps.