Bien vu, le réalisme contre l’abstraction. ( La seule abstraction que les libéraux acceptent : celle des chiffres). Cela sonne comme une chanson, une valse, sans musette ( elle est vide ).
Les contemporains de Goya, dans leur grande majorité, éprouvaient la même répugnance que celle que vous décretez devant les toiles de Picasso. Vous nous rejetez sans discernement dans la cohorte des idolâtres de l’art contemporain ( ce serait plus l’art moderne si vous le permettez) alors que ( en tous cas pour ma part ) c’est parce que j’ai été ému au contact de la peinture " ancienne" que la qualité de la peinture de Picasso m’apparait comme évidente.
Facile de nous envoyer à la figure les chefs d’oeuvres, comme argument d’autorité, à l’évidence nous aimons les mêmes, vous n’aimez pas ce que Picasso en a fait, moi si.
Quand à la fin, assimiler les admirateurs de sa peinture à des "escrocs libéralistes, ennemis de l’état" cela ressemble douloureusement à la pire prose stalinienne, du temps où Picasso fut exclut par la direction du PC .( pour un dessin trop réaliste de Staline).
Tout y est, effectivement,
Le recours aux arguments du style de la grande manipulation des esprits par des médias et l’institution complices, mais grâce à la qualité de votre perception, ce que vous préssentiez ( parce que vous êtes génial) éclate au grand jour, le roi est nu, Picasso est un imposteur ! , un affreux gribouilleur, d’ailleurs la preuve, la jeune fille qui passe est bien plus belle. Alors là ! chapeau, un joli passage digne de la littérature érotique de gare pour évoquer la beauté réelle, à côté de l’affreuse transfiguration de l’artiste. Pour finir, le parallèle avec la crise, c’est trop beau pour être vrai !, la valeur des oeuvres n’est que de la spéculation de marchands, la marchandise est avariée, bonne à foutre à la poubelle.
Je me rappelle de votre article sur Soulages, maintenant Picasso, les contours d’une pensée rétrograde, oui, je suis éffectivement content de ne pas penser comme vous.