Bonjour,
par un curieux hasard de mise en page les mots "roman inachevé d’Aragon" fabriquent une légende au bas de la photo illustrant votre article, collage inespéré, digne des surréalistes.Comme vous, je suis éffaré par cette abdication de la raison dés lors qu’il s’agit de ces lieux de pélerinage, et du caractère spectaculaire de la mise en scène qui est déployée. L’arrangement avec la réalité est ici empreint de tout le mauvais gout dont est capable une institution, qui vidée de sa substance, ne réactive ici que les plus bas instincts : peur, souffrance, superstition.
Bravo, vous réussissez à nous faire rire, alors que la cuistrerie sinistre des organisateurs de cette exposition est proportionelle aux objets géants qu’elle nous impose. Pas d’accord, par contre quand vous incluez R. Serra, dans cette joyeuse débectation, je trouve que son travail est autrement plus intérressant que la production de ce Mickey.
Evidemment, la spectaculaire régression que nous font subir les tenants du libéralisme européen ne pouvait que s’accompagner de l’archaisme des religions, du retour en force de celles ci, pour que les peuples acceptent de réintégrer la culpabilité première, celle de vouloir vivre libres et sans entraves.
Bravo, bon article Morice, je me suis marré à la lecture de ce résumé éclair des 2 religions révélées, réduites à leur exacte dimension : celle d’une secte.
Bon alors Morice, ce petit mot pour vous féliciter du billet de lundi, bien documenté, posant des questions intérressantes sur ces artistes qui ont collaboré avec l’idéologie et l’esthetique des Allemands pendant la guerre.
Aujourd’hui par contre, je ne suis pas d’accord avec vous sur l’appréciation que vous portez sur Starck, notamment lorsqu’il s’interresse au design nautique.J’ai eu la chance d’experimenter la qualité des ses aménagements sur un petit voilier, ergonomie, simplicité, il travaille aussi pour des productions de plus grande diffusion avec autant de soin qu’il le ferait pour un roi du pétrole.Comme vous je trouve qu’il y a beaucoup de roublardise dans le personnage mais force est de constater qu’il a ce don pour concevoir des espaces qui se servent des splendeurs du passé, en les renouvellant de manière à la fois fine et spectaculaire.