"vous signeriez, dans le futur, les pétitions contre vous-même"
Rien que pour cette phrase, votre article m’a touché, l’imprécation est douloureuse, sûrement vaine, à la manière d’un Léo Ferré. Je ne suis pas d’accord avec vous, les étudiants d’art ne font que celà : étudier l’art, son histoire, et trés peu ont l’inconscience de prétendre au statut d’artiste. L’école d’art n’est qu’un champ d’expérimentation, de ses limites, des limites mêmes que la société alloue aux artistes.
Qu’elle soit aussi la représentation de la reproduction invariable d’élites moyennes destinées à la consommation culturelle est vrai aussi. Mais les étudiants ne sont pas les responsables.
"vous signeriez, dans le futur, les pétitions contre vous-même" : décidement la colère est créative...
Oui, c’est un film interressant, mais je ne puis m’empêcher de penser qu’à ne vouloir filmer que ce que l’on connait, on évite pas le ressassement d’une réalité qui ne concerne que peu de gens, et de ne produire qu’ à destination de cette minorité, des films miroirs.Peut être que des cinéastes de talent comme Honoré auraient besoin d’expatrier leur savoir faire et la finesse de leur regard, dans des aventures autres qu’autobiographiques.
"L’argent, la soif de l’avoir, du pouvoir et même du savoir n’ont-ils pas détourné l’homme de sa Fin véritable ?":Citation du discours de Benoit, pape des cathos.
Merci pour ce retour à la philosophie, il est nécessaire.
A papy
On peut aussi avoir accompagné des mourants et des gens qui souffrent sans y associer ces croyances d’un autre age, et surtout se débarasser de cet attrait morbide des croyants pour le martyr, la rédemption par la souffrance. Heureusement il existe des gens qui j’usqu’au bout savent que le paradis c’est maintenant, que la spiritualité c’est tout les jours dans la beauté du monde , et non pas dans cet hypothétique au delà. Vous parlez de la force puisée dans la foi, j’y préfèrerai toujours la liberté et le discernement courageux des gens qui ne croient pas.
Cordialement