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Pierre-Marie Tricaud

Pierre-Marie Tricaud

Pierre-Marie Tricaud

Ingénieur agronome, Architecte-paysagiste
Institut d’Aménagement et d'Urbanisme de la Région d'Île-de-France
15, rue Falguière, 75015 Paris
Tél. : +33 1 77 49 79 02
[email protected]
www.iau-idf.fr

Fédération française du paysage
4, rue Hardy
78000 VERSAILLES
www.f-f-p.org
 

Tableau de bord

  • Premier article le 27/01/2012
  • Modérateur depuis le 25/02/2013
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Derniers commentaires



  • Pierre-Marie Tricaud Pierre-Marie Tricaud 19 juin 2013 23:44

    Je suis donc d’accord avec Michel Onfray sur ce point, mais personnellement, je ne déplore ni l’héritage judéo-chrétien, ni la modernité.



  • Pierre-Marie Tricaud Pierre-Marie Tricaud 4 mars 2013 20:58

    En résumé, vous voulez démontrer quoi ?



  • Pierre-Marie Tricaud Pierre-Marie Tricaud 3 mars 2012 22:40

    Science et Religion ne s’oppose que quand la Religion propose des énoncés dans des domaines susceptibles d’être étudié expérimentalement ou logiquement... ou quand certains prétendent fonder sur la science une éthique ou une politique, couper court à toute discussion en trouvant des arguments scientifiques à des choix qui normalement engagent la personne : cela donne le scientisme, le positivisme, le darwinisme social, le socialisme scientifique, un certain nombre de pratiques des régimes totalitaires, ou encore Stephen Hawking qui prétend prouver par sa science qu’il n’y a pas de grand architecte dans l’univers.



  • Pierre-Marie Tricaud Pierre-Marie Tricaud 13 février 2012 23:42

    Votre argumentation a été mise en bande dessinée par le dessinateur Brunor dans une série intitulée « Les Indices pensables », dont le dernier tome est « Le Hasard n’écrit pas de message ». Elle est intéressante et donne à réfléchir. Cependant, même si j’y adhère à titre personnel, je ne crois pas qu’on puisse jamais arriver à partir de la physique à démontrer quelque chose qui est d’ordre métaphysique, c’est-à-dire, par définition, au-delà de la physique. Notre univers est hautement improbable, c’est sûr. La probabilité qu’il soit dû au hasard est faible, mais elle n’est pas nulle. On peut expliquer cette étonnante conjonction de facteurs par une volonté, mais aussi par un grand nombre de tirages au sort : on peut en effet imaginer que 10 puissance 500 univers aient été « essayés » et que nous soyons dans le seul qui ait « réussi ». C’est la théorie des « multivers », invérifiable, mais ni plus ni moins plausible que la croyance en Dieu. Même les apologètes chrétiens se gardent de parler de preuves, et la bande dessinée citée plus haut parle seulement d’indices, pour dire seulement que si la croyance en Dieu n’est pas prouvée, elle n’est cependant pas irrationnelle.
    La seule différence entre la croyance aux multivers et celle en un Dieu qui aime, c’est que l’une fait vivre et pas l’autre. Car la foi, contrairement à ce que croient beaucoup, n’est pas une affaire d’opinion mais de décision, de décision prise parce qu’elle donne du sens. Les incroyants croient souvent que la religion est un ensemble d’énoncés figés et que les croyants ont des réponses définitives, alors que la plupart doutent, ou au moins ne cherchent pas de certitudes. Ils admettent que leur choix n’est pas basé sur des évidences, mais sur une confiance, comme leurs relations avec leurs semblables, qu’ils ne déduisent pas d’un raisonnement scientifique. Ils admettent de vivre dans l’inconfort de devoir concilier un Dieu d’amour et le scandale du mal, qui les pousse à combattre ce mal, alors qu’il serait tellement plus simple de croire que le monde est absurde. Ils admettent de fonder leur vie sur des choix qui ne sont pas raisonnables, mais qui les font grandir, comme ces femmes de marins attendant leur époux après des années, comme la chèvre de Monsieur Seguin ou les insurgés du ghetto de Varsovie qui se battaient en sachant leur combat perdu…
    Les athées, comme les fondamentalistes, croient qu’ils savent. La plupart des croyants, comme des agnostiques, savent qu’ils croient.



  • Pierre-Marie Tricaud Pierre-Marie Tricaud 13 février 2012 23:30

    J’insère un commentaire reçu d’une amie en dehors du site :
    >>
    Ce qui est extraordinaire c’est que l’on a pu dater, avec certitude, les représentations de la grotte à -36000, ce qui est soit beaucoup plus ancien que Lascaux et Altamira, soit peut les faire remonter à une date antérieure (?), quoiqu’il en soit cela fait de Chauvet la plus ancienne grotte ornée connue au monde...
    Mais tu as raison, on est au début du processus d’accélération de l’histoire, -10000 le néolithique,-4000 les grandes civilisations urbaines (Egypte, Mésopotamie, -1800 en Chine), + 1400 La Renaissance, les grandes découvertes, l’imprimerie (étape essentielle que tu as sautée !), +1850 La révolution industrielle et capitalistique, +1950 l’atome et l’électronique...
    L’homme est peu à peu descendu de la transcendance, du dialogue avec les forces de la nature, à la maîtrise de celles-ci, au matérialisme et au virtuel, y a-t-on gagné ?

    Et ma réponse :
    >>
    Merci pour ton commentaire. Je n’ai pas sauté la Renaissance, les grandes découvertes ni l’imprimerie, mais avec la taille de pixel de 5000 ans que j’ai adoptée, c’est le début de la révolution industrielle. Même si l’histoire accélère, nous devons nous défaire d’une vision de l’histoire qui déforme la perspective, avec des périodes anciennes qui durent des millénaires et des périodes récentes qui ne durent que des siècles, voire des décennies.
    Quant à ta question « y a-t-on gagné ? », tu as peut-être ta réponse ; voici la mienne, qui bien sûr n’engage que moi : je ne dirais pas pour ma part qu’on est passé de la transcendance et du dialogue avec les forces de la nature à la maîtrise de celles-ci, au matérialisme et au virtuel, mais plutôt de l’écrasement par les forces de la nature à la maîtrise de celles-ci, et de l’animisme à l’humanisme, et ce en passant par la transcendance - laissant place aujourd’hui au choix entre le matérialisme et la transcendance. C’est ce que montre Marcel Gauchet dans Le Désenchantement du monde : en partant d’un monde peuplé de divinités imprévisibles et potentiellement menaçantes, l’introduction de la transcendance, d’une divinité extérieure à l’univers, réduit ce dernier à l’état d’objet connaissable et maîtrisable. Après, on peut maintenir cette transcendance non interventionniste ou bien évacuer toute divinité du ciel après l’avoir évacuée de la terre : dans les deux cas, l’homme se retrouve « comme maître et possesseur de la nature ».
    Je suis peut-être un optimiste béat, mais personnellement, je crois qu’on y a gagné en liberté, en espérance et en responsabilité. En liberté car l’homme n’est plus dominé. En espérance car son action n’est plus vaine, il peut changer le monde. En responsabilité car tout dépend bien sûr de ce qu’on fait de ce pouvoir. Il peut être destructeur ; il peut aussi être gestionnaire, selon la philosophie du développement durable ou selon le joli détournement par Alain Roger de la formule de Descartes : « maîtres et protecteurs de la nature ».


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