• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Pierre R. Chantelois

Pierre R. Chantelois

Après avoir oeuvré une dizaine d’années dans le secteur privé des communications (radio-télévision), je me suis orienté vers le secteur de la Fonction publique du Canada et du Québec du 1970 à 2005. J’ai occupé des fonctions de conseil, de gestion et d’analyste. Je me suis particulièrement intéressé à la télédiffusion des débats parlementaires, aux services en ligne gouvernementaux et aux communications stratégiques gouvernementales. J’ai touché au domaine des relations internationales et du développement international au sein du gouvernement du Canada et auprès d’une importante université francophone du Québec. J’ai oeuvré enfin auprès d’une société internationale d’informatique à titre d’analyste-conseil avant de prendre ma retraite en 2006.

Tableau de bord

  • Premier article le 18/01/2007
  • Modérateur depuis le 07/02/2007
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 111 1341 6953
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 8 3 5
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 14 février 2007 16:13

    La question est à ce point sérieuse qu’il serait de bon aloi d’éviter la légèreté de certaines opinions. Mais je crois profondément à la libre expression. Je vis près de l’Amérique. Je vis à l’américaine. J’observe l’Amérique depuis plus de 35 ans. Je voyageais en Amérique avant le 11 septembre 2001. Adopter un sens critique ne signifie pas que nous sommes antiaméricains. Adopter un sens critique à l’égard du gouvernement d’Israël ne fait pas de nous des antisémites. Adopter un sens critique sur l’Islam ne fait pas de nous des criminels dévoyés. In medio stat virtus.

    Permettez-moi de reproduire ici l’intervention que j’ai faite ce matin même sous la rubrique qui traite de L’Iran aura sa bombe

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=19227

    Dans un autre article sur Kim Jong-il, j’ai cherché à démontrer que parfois il faut montrer ses muscles pour parvenir à ses fins. Sous Clinton, la démarche américaine a été de favoriser, après une courte crispation, la détente avec la Corée du Nord. L’intervention de Carter a été salutaire. Sous Bush, la démarche américaine a été de favoriser la provocation (l’axe du mal). L’intervention de Kelly a été néfaste.

    Les conséquences ont été multiples. Cette provocation inutile a mal desservi les américains. L’Amérique n’est plus le grand arbitre de la paix dans le monde. Sa réputation est à ce point meurtrie qu’elle est affaiblie dans toutes ses grandes opérations stratégiques. Il faut seulement constater les difficultés qu’a l’Amérique d’obtenir des participations militaires d’alliés dans ses opérations d’intervention.

    L’Amérique a acculé Kim Jong-il aux extrémités. Elle a fini par réaliser l’impact de sa politique d’exclusion lorsque Kim Jong-il a testé en sous-sol sa première bombe. Encore une fois, l’Amérique n’a pas fait plier la Corée du Nord mais elle a déstabilisé toute la région, bafouant tous les efforts de la Corée du Sud pour une réunification. Le Japon s’est soudainement senti menacé par l’arme nucléaire de la Corée du Nord.

    Que fait l’Amérique avec l’Iran ? La répétition des mêmes erreurs stratégiques ! Rien de moins.

    Mettre au ban l’Iran la conforte dans son idée de se défendre à n’importe quel prix. Sentez-vous attaqué, vous voudrez vous défendre. La dénomination de l’axe du mal - vision manichéenne - met en présence deux factions religieuses et non des factions politiques. L’Islam contre le judéo-christianisme. Les ayatollah contre les néoconservateurs. Georges W. Bush est parti en croisade, oubliant et négligeant au premier chef son rôle d’arbitre de la paix dans le monde. De croisé il est devenu guerrier. Au nom de la bible, la paix a cédé le pas au casus belli.

    Si l’Iran poursuit et met en place une arme nucléaire, elle en saura gré qu’au seul aveuglement d’une faction qui, au lieu de favoriser la détente, met le doigt sur la détente. Le rapport Baker Hamilton l’expliquait fort bien. Les pétro-dollars ont sonné très fort dans le clan néoconservateur entourant la présidence.

    Que ce soit purement symbolique ou réelle, qu’elle soit respectée ou non, Kim Jong-il a démontré que plier le genoux devant les États-Unis, lorsqu’on bénéficie d’une position géostratégique comme la sienne, n’aurait mené nulle part.

    Et pour bien le comprendre, il faut regarder, au-delà des personnalités politiques, qui étaient autour de la table pour tenter de réparer les pots cassés : la Chine, la Russie, le Japon, la Corée du Sud. Tous ces pays étaient directement concernés par la provocation inutile des américains.

    J’ai utilisé le terme Amérique pour la raison suivante : le Grand Empire de ce côté-ci de l’Amérique n’a plus de royaume et de sujets inféodés. IL y a discorde dans la demeure qui le met sérieusement à mal.

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 14 février 2007 15:25

    Dans un autre article sur Kim Jong-il, j’ai cherché à démontrer que parfois il faut montrer ses muscles pour parvenir à ses fins. Sous Clinton, la démarche américaine a été de favoriser, après une courte crispation, la détente avec la Corée du Nord. L’intervention de Carter a été salutaire. Sous Bush, la démarche américaine a été de favoriser la provocation (l’axe du mal). L’intervention de Kelly a été néfaste.

    Les conséquences ont été multiples. Cette provocation inutile a mal desservi les américains. L’Amérique n’est plus le grand arbitre de la paix dans le monde. Sa réputation est à ce point meurtrie qu’elle est affaiblie dans toutes ses grandes opérations stratégiques. Il faut seulement constater les difficultés qu’a l’Amérique d’obtenir des participations militaires d’alliés dans ses opérations d’intervention.

    L’Amérique a acculé Kim Jong-il aux extrémités. Elle a fini par réaliser l’impact de sa politique d’exclusion lorsque Kim Jong-il a testé en sous-sol sa première bombe. Encore une fois, l’Amérique n’a pas fait plier la Corée du Nord mais elle a déstabilisé toute la région, bafouant tous les efforts de la Corée du Sud pour une réunification. Le Japon s’est soudainement senti menacé par l’arme nucléaire de la Corée du Nord.

    Que fait l’Amérique avec l’Iran ? La répétition des mêmes erreurs stratégiques ! Rien de moins.

    Mettre au ban l’Iran la conforte dans son idée de se défendre à n’importe quel prix. Sentez-vous attaqué, vous voudrez vous défendre. La dénomination de l’axe du mal - vision manichéenne - met en présence deux factions religieuses et non des factions politiques. L’Islam contre le judéo-christianisme. Les ayatollah contre les néoconservateurs. Georges W. Bush est parti en croisade, oubliant et négligeant au premier chef son rôle d’arbitre de la paix dans le monde. De croisé il est devenu guerrier. Au nom de la bible, la paix a cédé le pas au casus belli.

    Si l’Iran poursuit et met en place une arme nucléaire, elle en saura gré qu’au seul aveuglement d’une faction qui, au lieu de favoriser la détente, met le doigt sur la détente. Le rapport Baker Hamilton l’expliquait fort bien. Les pétro-dollars ont sonné très fort dans le clan néoconservateur entourant la présidence.

    Que ce soit purement symbolique ou réelle, qu’elle soit respectée ou non, Kim Jong-il a démontré que plier le genoux devant les États-Unis, lorsqu’on bénéficie d’une position géostratégique comme la sienne, n’aurait mené nulle part.

    Et pour bien le comprendre, il faut regarder, au-delà des personnalités politiques, qui étaient autour de la table pour tenter de réparer les pots cassés : la Chine, la Russie, le Japon, la Corée du Sud. Tous ces pays étaient directement concernés par la provocation inutile des américains.

    J’ai utilisé le terme Amérique pour la raison suivante : le Grand Empire de ce côté-ci de l’Amérique n’a plus de royaume et de sujets inféodés. IL y a discorde dans la demeure qui le met sérieusement à mal.

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 14 février 2007 10:04

    L’analyse du quotidien Le Monde rejoint mes préoccupations :

    Pyongyang s’est servi de son programme nucléaire comme d’une monnaie d’échange pour la reconnaissance qu’il recherchait, après avoir procédé à un essai plus ou moins réussi. L’Iran aussi aspire à une reconnaissance de son rôle régional, que les Américains ne sont pas prêts à lui accorder. Faudra-t-il attendre qu’il se proclame puissance nucléaire pour que commence « un grand marchandage » ? Si la tension baisse dans la péninsule coréenne, les enchères montent dangereusement au Moyen-Orient.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 14 février 2007 08:17

    Fidel Castro récupère bien, dit le président du parlement cubain. Fidel Castro se remet « très bien », a affirmé mardi Ricardo Alarcon, président du parlement cubain, sans toutefois donner d’indice sur la date à laquelle le chef de l’État reprendra ses fonctions. « Il récupère, il va très bien et reste au courant de tout », a-t-il déclaré à Reuters avant une rencontre avec Sylvia Heal, vice-présidente du parlement britannique en visite dans l’île.

    Pierre R



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 14 février 2007 03:50

    Pour informations

    RIA Novosti, l’agence russe, cite un article de la Nezavissimaïa gazeta selon laquelle les États-Unis réintroduisent la Russie dans la liste de leurs ennemis potentiels. Le patron du Pentagone, Robert Gates, a réclamé au Congrès une augmentation des effectifs des Forces armées des États-Unis du fait de « l’indétermination » de la situation en Russie ainsi que dans d’autres pays. Moscou et Pékin figurent aux côtés de Pyongyang et de Téhéran sur la liste des ennemis potentiels imprévisibles. Cela voudrait-il dire que les États-Unis se préparent à en découdre avec la Russie et la Chine, deux immenses pays possédant un armement nucléaire ? En désignant les ennemis potentiels de l’Amérique, Robert Gates exhorte ouvertement à la confrontation", estime le général de corps d’armée en retraite Edouard Vorobiov. Cet ancien commandant en chef adjoint des troupes terrestres de Russie met en garde que cette intervention du secrétaire à la Défense reflète à coup sûr la position officielle de l’administration américaine.

    L’intérêt de cette citation est qu’elle a précédé d’un jour le discours du président Poutine à Munich. Voici maintenant une autre réaction de l’agence après le discours :

    RIA Novosti cite Vedomosti qui commente en ces termes le discours de Poutine : le Kremlin comprend bien que la politique d’hégémonie mondiale appliquée par les Etats-Unis a objectivement échoué, que ni l’Amérique ni l’Europe, leaders mondiaux traditionnels, ne savent comment endiguer les conflits régionaux en cours, et que Moscou aurait tort de ne pas le mettre à profit. Le profit s’annonce avant tout économique : ces derniers temps, la Russie a conclu des marchés avantageux avec l’Algérie et l’Inde, elle tente de soutenir l’Iran en y défendant ses intérêts énergétiques, et elle livre des armes au Proche-Orient. omprend tout aussi bien que la politique d’hégémonie mondiale appliquée par les Etats-Unis a objectivement échoué, que ni l’Amérique ni l’Europe, leaders mondiaux traditionnels, ne savent comment endiguer les conflits régionaux en cours, et que Moscou aurait tort de ne pas le mettre à profit. Le profit s’annonce avant tout économique : ces derniers temps, la Russie a conclu des marchés avantageux avec l’Algérie et l’Inde, elle tente de soutenir l’Iran en y défendant ses intérêts énergétiques, et elle livre des armes au Proche-Orient.

    (http://fr.rian.ru/russia/20070212/60576595.html)

    Pierre R.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv