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Pierre R. Chantelois

Pierre R. Chantelois

Après avoir oeuvré une dizaine d’années dans le secteur privé des communications (radio-télévision), je me suis orienté vers le secteur de la Fonction publique du Canada et du Québec du 1970 à 2005. J’ai occupé des fonctions de conseil, de gestion et d’analyste. Je me suis particulièrement intéressé à la télédiffusion des débats parlementaires, aux services en ligne gouvernementaux et aux communications stratégiques gouvernementales. J’ai touché au domaine des relations internationales et du développement international au sein du gouvernement du Canada et auprès d’une importante université francophone du Québec. J’ai oeuvré enfin auprès d’une société internationale d’informatique à titre d’analyste-conseil avant de prendre ma retraite en 2006.

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  • Premier article le 18/01/2007
  • Modérateur depuis le 07/02/2007
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Derniers commentaires



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 17 février 2007 11:59

    Bonjour week-end à tous. Je vous recommande la lecture d’un excellent article - accessible sans abonnement - du Courrier international et qui porte sur Les limites de l’alimentation éthique, reportage de l’hebdo britannique The Economist.

    http://www.courrierint.com/article.asp?obj_id=70766

    Permettez-moi de vous citer l’avis d’un Prix Nobel de la paix et ardent défenseur de l’utilisation des engrais chimiques en vue d’accroître les rendements, Norman Borlaug :

    Le fait que l’agriculture bio soit meilleure pour l’environnement ne fait pourtant pas l’unanimité. L’idée qu’elle soit plus respectueuse de l’environnement est à ses yeux “ridicule”. En effet, elle assure des rendements moindres et nécessite donc davantage de terres cultivées pour produire la même quantité d’aliments. Grâce aux engrais de synthèse, rappelle M. Borlaug, la production céréalière mondiale a triplé entre 1950 et 2000, tandis que les surfaces cultivées n’augmentaient que de 10 %. Si l’on avait utilisé des techniques traditionnelles comme la rotation des cultures ou la fertilisation au compost et au fumier, il aurait fallu tripler les surfaces cultivées. Plus on pratique l’agriculture intensive, fait valoir M. Borlaug, plus on préserve la forêt tropicale humide.

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 17 février 2007 03:42

    Votre exposé est passionnant. Je vous remercie. Vous nous livrez là un excellent rappel de la relation qui prévalait au XIIIe siècle entre religion et politique et de son évolution postérieure. Quot scripsit articulos, tot miracula fecit, disait-on de Thomas d’Aquin en raison de la luminosité de ses écrits. Il est exact que Thomas d’Aquin a réintroduit en Europe la théorie proprement politique, distincte de la théologie. Ce qui est le plus inhabituel dans la pensée thomiste est le fait que la science politique moderne est entrée en rupture avec la tradition thomiste précisément par une réintroduction de la théologie. Je crois que beaucoup des conflits actuels sont une réincarnation de ces vieilles croisades où le bien combattait le mal (vision manichéenne).

    Au lendemain de son élection, Georges W. déclarait à la nation : « Nous partageons un grand objectif : travailler pour qu’un jour, chaque enfant soit le bienvenu dans la vie et protégé par la loi. (...) Cet objectif nous rassemble : construire une culture de la vie, affirmant que chaque personne à chaque stade ou saison de la vie, est créée à l’image de Dieu ». Puis Georges W. Bush fit de John Ashcroft le dépositaire de sa foi profonde. Selon le magazine de gauche The Nation, « c’est un homme qui à la veille de prêter serment comme sénateur du Missouri s’est oint d’huile végétale, soi-disant à la manière des rois Hébreux. (...). John Ashcroft n’est pas seulement un conservateur. Il est à la convergence des catholiques fanatiques, des anti-avortement, des miliciens, des allumés de la gachette et de ceux qui croient en la suprématie de la race blanche ».

    Encore une fois, la science politique moderne était écartée de la tradition thomiste précisément par une réintroduction de la théologie.

    Une excellente fort enrichissante.

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 16 février 2007 22:50

    maxim, arrêtez... je m’apprête à quitter pour le souper à ou vers 19h. L’appétit vient en vous lisant.

    Je vais suivre vos bons conseils et je ne consommerai qu’un seul verre de vin... (triste, quand même, la vie avec un seul verre de vin). Une consultation à très bon prix. Rendez-vous dans trois (3) mois pour un premier rende-vous. Merci

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 16 février 2007 22:32

    Mais il ne faut pas s’y tromper : l’industrie pharmaceutique a découvert dans ces maladies des sources de revenus faramineux. Les soins de santé pour l’obésité coûtent au bas au gouvernement français 2,9 milliards d’euros (http://www.smartandlight.net/co.php).

    Le coût direct des maladies liées à l’obésité (incluant les consultations médicales, les soins hospitaliers et les médicaments pour des maladies ayant un rapport bien établi avec l’obésité) s’élève à environ 2 % des dépenses totales des soins de santé [26]. Aux Pays-Bas, ce chiffre grimpe entre 3-4 % [27]. En Angleterre, le coût annuel de l’obésité est estimé à 500 millions de livres dans les dépenses de la sécurité sociale et l’impact sur l’économie est estimé aux alentours de 2 milliards de livres. Le coût humain de l’obésité est calculé à 18 millions de jours de maladies par an ; à 30 000 décès par an, aboutissant à 40 000 années de vie professionnelle perdues et une durée de vie raccourcie de neuf ans en moyenne.

    Je pourrais continuer à satiété ainsi. L’obésité coûte cher, très cher. En vies humaines et en dollars. On peut interdire la cigarette. On ne peut pas interdire de grossir. Voilà toute la différence.

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 16 février 2007 21:40

    Lorsque je me suis documenté pour rédiger le présent exposé, je souhaitais aborder la question DES OGM. Cela aurait dispersé un peu trop mon propos. J’ai consulté le site du gouvernement français sur la question (http://www.ogm.gouv.fr/). Je suis conscient des trusts dont vous parlez puisque, comme vous le savez, de ce côté-ci de l’Amérique se trouve le siège social de Monsanto.

    Les gouvernements sont de plus en plus conscients des coûts astronomiques qu’ont engendré leur insouciance et leur servilité à de grands conglomérats dans le domaine de l’alimentation. La note est salée, et s’inscrit fort bien dans la malbouffe.

    Pierre R.

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