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Pierre R. Chantelois

Pierre R. Chantelois

Après avoir oeuvré une dizaine d’années dans le secteur privé des communications (radio-télévision), je me suis orienté vers le secteur de la Fonction publique du Canada et du Québec du 1970 à 2005. J’ai occupé des fonctions de conseil, de gestion et d’analyste. Je me suis particulièrement intéressé à la télédiffusion des débats parlementaires, aux services en ligne gouvernementaux et aux communications stratégiques gouvernementales. J’ai touché au domaine des relations internationales et du développement international au sein du gouvernement du Canada et auprès d’une importante université francophone du Québec. J’ai oeuvré enfin auprès d’une société internationale d’informatique à titre d’analyste-conseil avant de prendre ma retraite en 2006.

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  • Premier article le 18/01/2007
  • Modérateur depuis le 07/02/2007
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Derniers commentaires



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 21 février 2007 05:33

    @ Milla

    Vous écrivez : « Pensez vous que nous ayons la vérité sur ce qui se passe aux Etats Unis ».

    Votre question est fort pertinente. Petite anecdote. Je me rappelle au lendemain du 11 septembre 2001 et dans les semaines qui ont suivi, nous avions, au Canada, plus d’informations non officielles sur ce qui se déroulait aux États-Unis que les Américains eux-mêmes. En raison bien évidemment que la censure que s’étaient imposées les grandes chaînes de télévision.

    Rappelez-vous qu’il a été longtemps interdit de présenter les cercueils des soldats qui revenaient d’Irak, afin de ne pas traumatiser le peuple américain.

    Cette période a été l’une des plus décevantes de l’histoire américaine, qui fut une grande démocratie par la présence de ses médias.

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 20 février 2007 19:33

    Il y a effectivement une grande, une très grande tolérance à l’égard d’Israël. Je peux comprendre qu’Israël veuille protéger sa survie dans une zone inhospitalière. Je comprends mal le jeu des grandes puissances. Je me suis interrogé longtemps sur la question arabe. Si les pays arabes faisaient bloc, une sorte de monolithe, ils constitueraient une force incontournable. Mais voilà. Cela n’est pas le cas. Les Palestiniens ont été pendant longtemps rejetés par leurs frères arabes. Que penser de l’Égypte, de la Jordanie, du Maroc, du Liban (à l’exception du Hezbollah) qui ont plus d’affinités avec les puissances de l’Occident - Russie et États-Unis ?

    Les Palestiniens, je le répète, pourraient bénéficier d’un vent de sympathie (comme ce fut le cas pour le Liban) s’il n’y avait cette guerre fratricide qui les divise.

    L’opinion internationale a été critique et sévère à l’égard de l’acharnement qu’a mis Israël à détruire le territoire libanais. Tous les espoirs étaient permis au Liban. La Syrie expulsée, un gouvernement modéré et crédible, une ouverture aux enquêtes pour crimes contre des personnalités politiques, tout ne pouvait enfin que réussir au Liban. Jusqu’à ce qu’une faction enlève un soldat israélien.

    Je ne crois pas qu’Israël ait été déclaré vainqueur de cet épisode honteux.

    Pourquoi la Palestine ne jouit-elle pas du même courant de sympathie à son égard que celui qui a prévalu pour le Liban ? C’est là toute la question qu’il faut se poser.

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 20 février 2007 18:53

    Soyons clairs. L’éclatement du rideau de fer a donné aux pays libérés un nouveau champ d’action qu’accepte difficilement le président de la Russie Vladimir Poutine. La vieille union soviétique est morte dans les faits mais peu dans les esprits. Selon le commandant en chef de l’armée de l’air et de la défense antiaérienne biélorusse, Igor Azarenok, l’extension du bouclier antimissile américain en Europe de l’Est aggravera les tensions dans la région. L’OTAN ne cesse de s’élargir et de rapprocher ses infrastructures militaires des frontières russes, ce qui ne contribue pas à renforcer la confiance mutuelle, selon Moscou.

    La décision américaine peut entraîner deux conséquences :

    • La Russie menace de reprendre sa production de missiles de moyenne portée et les missiles anti-missiles américains pourraient être désignés comme cibles potentielles

    • La Russie pourrait se retirer du traité américano-soviétique sur les forces nucléaires intermédiaires (FNI) si Washington installe des éléments de son bouclier antimissile en Europe centrale. Les déclarations du général Solovtsov, les plus belliqueuses faites par un militaire russe depuis longtemps, s’inscrivent dans la suite du discours prononcé par le président Vladimir Poutine à Munich, parti en croisade contre « l’unilatéralisme » américain.

    L’ancien premier ministre de Slovaquie Jan Carnogursky considère lui aussi que le déploiement d’éléments du système de défense antimissile (ABM) américain en Pologne et en République tchèque peut entraîner une aggravation des rapports entre la Russie et l’Alliance de l’Atlantique Nord. « Les bases d’ABM en République tchèque et en Pologne signifient que les ouvrages militaires de l’OTAN se rapprochent des frontières russes en violation de la promesse donnée par le gouvernement américain à Mikhaïl Gorbatchev au cours des pourparlers qui ont suivi la fin de la »guerre froide", a déclaré Jan Carnogursky à RIA Novosti.

    Une autre question - fondamentale celle-là - touche la capacité pour les États-Unis de gérer autant d’incendies allumés dans un même temps. Qu’ont à gagner les américains de toutes ces ruptures de ban avec les alliés ?

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 20 février 2007 18:03

    Je partage votre avis.

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 20 février 2007 17:47

    Permettez-moi de préciser ma pensée. En rien je ne voudrais dénoncer tous les efforts mis de l’avant pour donner aux Palestiniens un territoire qui leur soit propre. Au contraire. Ce que je constate, après plusieurs lectures, c’est le scepticisme qui s’installe sur la capacité des palestiniens de gérer un pays. Nous ne pourrons jamais - vous et moi - empêcher un tel scepticisme de courir dans les officines décisionnelles. Et là je ne parle pas de la position israélienne. J’entends par cette remarque la position qui a cours aux Nations Unies ou parmi les observateurs les plus chevronnés.

    Je ne porte aucun jugement sur cette question. Je ne fais que l’exposer. Il serait triste de cesser tout effort pour réunir à nouveau les frères ennemis. N’eut été de la conviction du Roi Abdallah d’y parvenir, qui aurait pu le faire ? Les Palestiniens au premier chef doivent retrouver leur unité et refaire l’union de leurs forces. C’est toute la logique qui devrait sous-tendre la création d’un pays, ne pensez-vous pas ?

    Pierre R.

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