Comptable de formation, je travaille dans un cabinet. Je profite de mes rares heures perdues pour attraper des bribes d’information sur l’actualité internationale, et essayer de comprendre autant que faire se peut, le monde qui nous entoure.
Oui, je confirme « tout un peuple », car les électeurs qui ont voté pour Mme Royal ne l’ont pas choisie à cause du fait que son entrejambe a une protubérance moins marquée que celle de son adversaire, mais plutôt parce qu’elle était porteuse d’une idée en laquelle ils se reconnaissaient.
Vous poussez vers une extrême. Il faut bien vous ramener au juste milieu. L’équilibre passe logiquement par l’autre autre extrême.
Trouvez de véritables arguments, plutot que de jouer sur des affirmation tirées par les cheveux et la dérision. Pour l’instant, vous ne faites qu’insulter l’intelligence de tout un peuple.
Heureux de vous savoir écrire qu’il est inutile de chercher à choisir entre une attitude féminine ou masculine.
Vous confirmez ainsi qu’il s’agit de faire valoir des arguments et des idées. Je crains que les idées n’aient pas de préférence pour un genre. Le plus simple serait peut-être de défendre tout simplement ses idées de manière plus franche et plus soutenue, et non de saouler le gens avec des propos sexistes à n’en plus finir.
Seul point de désaccord vous dites : « dans nos sociétés où l’accession au pouvoir des femmes semble encore gêner beaucoup de gens, qu’ils soient hommes ou femmes. »
Je trouve cette conclusion en dissonance par rapport à l’analyse pourtant objective que vous avez présenté au début de votre post.
S’il n’est en rien question d’attitudes masculines ou féminines, que vient encore chercher le sexe des candidats dans votre conclusion ?
Juste pour vous dire que contrairement à l’idée que beaucoup véhiculent, le choix issu des dernières élections présidentiel n’a pas été formulé par rapport au sexe d’un candidat, loin de là. Arrêtez d’insulter la capacité de jugement d’un peuple qui est capable de regarder ailleurs qu’à l’entrejambe de ses candidats pour choisir son président.
Seules des personnes profondément sexistes peuvent occulter sans vergogne la capacité de raisonnement de plusieurs dizaines de millions d’autres personnes, car elles se croient seules détentrices de la vérité absolue.
Il s’agit bel et bien d’un déni de démocratie. Que cela soit dit.
Si c’est une dictature de feministeries que vous nous proposez à la place de la démocratie, alors bonjour le progrès.
Ce qui ne le soustrait pas pour autant à l’évidence de sa nature. L’être humain a déjà tant de mal à se connaître et s’assumer. Il faudrait en plus l’amener à brider sa nature pour faire plaisir à telle ou telle obédience sous prétexte que cela ferait plus moderne, plus « in ».
Tant qu’à se servir de son cerveau, autant s’en servir jusqu’au bout, et ne pas s’arrêter à dire qu’on en a un, donc on doit fonctionner en marge de la nature, fût-il en la bridant ou en la débridant.
Le résultat de ce genre de raisonnement se voit dans la situation globale de la planète sur le plan écologique. Ce qui n’est pas sans laisser de trace sur les humains d’ailleurs.