Comptable de formation, je travaille dans un cabinet. Je profite de mes rares heures perdues pour attraper des bribes d’information sur l’actualité internationale, et essayer de comprendre autant que faire se peut, le monde qui nous entoure.
« Oui les hétéros nous envient, c’est de là que vient leur haine... »
Navré vieux, mais je suis pas certain que ce soit le cas.
« lachez nous la grappe !!! »
Ca au moins ça vient du cœur. Le seul problème c’est que les hétéros sont « ignorants » en ce qui concerne l’homosexualité. Alors du coup, la grappe, ils l’attrapent, la tournent et la retournent, en espérant la mieux comprendre, afin de s’en prémunir. EH OUI ! La peur de l’inconnu.
En face, il y a les homos, qui ont des réactions du genre « lachez nous la grappe !!! », utiles à mieux faire comprendre leur cause.
Pour tout arranger, la grappe, elle est difficile à ne pas voir quand elle est exposée fréquemment devant des ignorants. Ces derniers, dès qu’ils la voient, EH BEN, il l’attrapent et la retournent dans tous les sens, en bon « ignorants » qu’ils sont.
Problème cornélien : que faire ?????
Leur en mettre plein la figure à ces hétéros histoire qu’ils soient totalement dégoûtés ? En tout cas, c’est une solution comme une autre. Les retombées, par contre, ne seront pas forcément identiques à celles des autres solutions.
« Je cite : « La sévérité la plus grande doit être manifestée à l’encontre de tous ceux chez qui la haine ou le dégoût se traduisent par des comportements pénalement répréhensibles. » Soit la phrase est mal tournée et ne traduit pas la pensée de son auteur (mais pour un juriste, çà me semble difficile à croire), soit elle insinue que le problème en soi n’est pas tant la haine de l’homosexualité (ou des homosexuels ? ? ?...), que le passage à l’acte sous forme de violences ou discriminations. »
Je crois que tu as bien cerné le propos de l’auteur sur ce point. Il fustige clairement le passage à l’acte.
C’est, à mon sens, ce qu’il y a de plus pragmatique dans la mesure où l’on ne peu éradiquer les racistes, les antisémites, les xénophobes, et encore moins les homophobes.
L’auteur a compris qu’il serait par trop angélique de s’imaginer que l’on peut faire changer de mentalité à toute une population sur un tel sujet, surtout en si peu de temps.
En vertu de la liberté de penser, il est juriste et en a conscience, il estime que l’on ne peut aller au-delà d’un certain niveau pour faire admettre une situation aux individus. En d’autres termes, il faut savoir respecter l’expression du libre arbitre et de la susceptibilité des autres, même si cette susceptibilité nous offense.
Il justifie davantage sa position par le fait qu’aller au-delà de ce que les autres (ceux qui ne pensent pas comme nous) sont prêts à admettre (sont disposés à voir, entendre, lire, vivre ...) reviendrait à les aliéner d’un droit fondamental. Ce qui, en soit, est assez grave.
Il ne sert à rien de se voiler la face en essayant d’ignorer le sentiment d’aversion que peuvent ressentir certains à l’endroit de tout ce qui concerne l’homosexualité. Il s’agit là des héritages d’une culture millénaire. Ca ne s’effacera pas en si peu de temps.
Il faudra, au contraire, se garder de donner à ceux qui y sont réfractaire une image de défi, une impression de rapport de force que les homophiles ont pratiquement déjà remporté. Le résultat serait plutôt inverse.
Il faut savoir reconnaître que l’on peut ne pas être homophile, sans pour autant être homophobe.
C’est en substance, je crois, ce que nous dit l’auteur à la fin de son article.
Merci d’avoir relevé le point sur l’uniformisation des esprits et le musellement du libre arbitre.
Cet aspect est au coeur même des paradoxes soulevés par l’homosexualité.
Autant il est fortement recommandé reconnaître (et surtout d’accepter) la différence des homosexuels, autant il est peu toléré que quiconque tienne un discours qui ne va pas dans le sens de l’homophilie.
Comme quoi la liberté de certains doit impérativement s’accompagné du déni de celle des autres. Et cela va parfois bien plus loin qu’on ne le pense.
A mon sens, le bât blesse un petit peu lorsque vous affirmez que : « Néanmoins, on ne peut critiquer des évènements ou prise de position nationale allant dans le sens de l’histoire, du respect et du développement humain contre les vieilles haines. »
J’ai de la peine à comprendre ce que vous entendez par « allant dans le sens de l’histoire. », ou par le « respect du développement humain ».
De deux choses l’une : soit vous en avez trop dit, soit vous n’en avez pas dit assez.
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir approfondir ces notions qui me semblent un peu trop chargées de significations.
Je trouve, pour ma part, que l’Etat n’a pas à se mêler de ce genre de choses, car il s’agit d’intimité, et que ce genre de problèmes se règle au cas par cas.
Je suis indifférent à l’homosexualité, et je tiens à le rester. Pas la peine de déclancher une réaction de répulsion en m’imposant de devenir homophile. En ce sens, je suis en phase avec l’auteur de cet article.
« Toutes les grandes democraties sont bipartisanes. Il faut s y resoudre ou retourner aux combinazione dont nous sommes heureusement sorti en 1958 - merci De Gaulle. »
C’est une chose que d’être pour, c’en est une autre que d’être contre. Il peut effectivement arriver, et c’est actuellement en France que les représentants du « pour » ou du « contre » ne soient pas à la hauteur. Dans ce cas, quelle alternative proposes-tu au peuple ?
Qu’il continue à voter pour ou contre, au motif que « toutes les grandes démocraties » souscrivent à ce dogme idiot ?!
Et puis c’est quoi une grande démocratie ? Les USA, vive la démocratie dans ce cas. Certains gouverneurs se sont permis de nier à certains électeur leur droit constitutionnel de voter afin de garantir toutes les chances de succès du boucher de l’IRAK. Et c’est sur eux qu’il faut prendre exemple ?!
Taches de trouver un autre argument pour justifier la bipolarisation qui n’est en fait que l’aboutissement d’une parodie de démocratie, tant elle prive le peuple de ses droits.
Le malaise ambiant en France à ce jour n’a d’égal que l’acharnement qui a été mis pour écarter FB du deuxième tour, et contraindre le peuple à choisir entre deux candidats qu’il obère.
« un gars vient d’etre élu sur l’idée comiquement simpliste « travailler plus et gagner plus », c’est affligeant quand le scandale n’est pas la mauvaise volonté du peuple français a travailler mais la mauvaise redistribution des richesses crées.
on ne veut pas plus travailler, on veut juste etre mieux payés ! »
« au jeu de la com economiquo populiste,la gauche a perdu et, je le pense, la noblesse des idées avec. »
Chapeau man !
On n’aurait pas pu mieux le dire.
Il serait temps que l’on comprenne que la solution n’est pas dans l’abrutissement a la tache, mais plutôt dans la revalorisation du travail de qualité.
C’est a cela que les américains doivent l’explosion de leur économie, et non a l’esclavage que prône sarkosy. Les allemands sont-ils moins bien payés que les français ? Est-ce pour autant que l’économie allemande est moins florissante que celle française ?
Le piège se trouve dans la com, laquelle profite outrageusement de l’ignorance de la majorité. Rajoutez à cela la fébrilité de la gauche, et vous obtenez sarkosy comme président.