Comptable de formation, je travaille dans un cabinet. Je profite de mes rares heures perdues pour attraper des bribes d’information sur l’actualité internationale, et essayer de comprendre autant que faire se peut, le monde qui nous entoure.
« Toutes les remarques bien connues faites lorsqu’une femme accède au monde des hommes ont été faites. La plus courante est celle de l’absence de stature et de compétence »
L’idée ne vous a pas effleuré un seul instant que ces observations pouvaient être fondées. Faut croire qu’être une femme ça donne tout de suite des compétences de ministre, chef de gouvernement, chef d’entreprise, voire, chef de l’Etat.
« Royal avait largement le niveau de ses rivaux, à l’exception de Sarkozy mieux préparé (cinq ans) »
Encore une de ces vérités tirées tout droit du monde de la féministerie. On croirait rêver.
Prenez garde à ne pas confondre équité et angélisme. Les deux ne vont pas forcément de pair.
« Difficile de nier une spécificité féminine dans une société construite par des hommes pour des hommes. »
Je me demande comment les femmes s’y prennent pour y vivre, et plus longtemps que les hommes d’ailleurs. Elles doivent être dotées de capacités surnaturelles ou surhumaines.
« Dans notre société l’éducation des enfants est encore plus le fait des femmes, souvent seules. »
C’est certainement parce que les hommes sont trop cons pour s’y coller. Dites le tout de suite.
« Elles jouent donc un rôle essentiel par rapport à la natalité et la rénovation du monde et de l’action politique qui est associée, concept sur lequel Hannah Arendt a beaucoup insisté. »
On se demande ce que foutent les hommes pendant ce temps. Ils sont probablement en train de picoler ou de pioncer, comme d’hab.
« C’était une chance pour nous que l’une d’entre elles puisse accéder à la plus haute responsabilité politique en France »
Expliquez moi pourquoi, je suis curieux de le savoir.
Justifiez la défaite de SR aux présidentielles comme bon vous semble, mais de grâce, ayez la gentillesse de nous dispenser d’argumentaires aussi superficiels.
Merci de relever le scandale que constitue cet article dont la forte connotation féministe tue l’objectivité. Les études et analyses rapportées concernant le conditionnement psychologique dont nous faisons tous l’objet depuis notre plus tendre enfance suffisent-elles à justifier l’échec de SR à la présidentielle ?
Pour ma part, j’en doute très fortement. Et je tiens à rappeler, au cas où les féministes de base et les hommes trop complaisants à leur endroit l’auraient oublié, que Sarkosy n’était pas le seul prétendant à l’investiture côté UMP, et qu’il a dû batailler ferme depuis plusieurs années pour parvenir à ses fins. Il n’a échappé à personne qu’aucun coup ne lui aura été ménagé, pas même ceux donnés en dessous de la ceinture.
Je félicité l’auteur pour l’ouverture culturelle qu’elle m’apporte à travers cet article, car avant de l’avoir lu, je n’avait pas idée de l’existence des différents ouvrages auxquels elle s’est référée, et qui semblent intéressants.
L’auteur m’excusera cependant si je m’inscrits en faux contre l’affirmation selon laquelle l’échec de SR à la présidentielle est uniquement dû à son sexe. Excéder en ce sens pourrait porter à croire que les femmes allemandes n’ont pas le souci de plaire à leurs hommes. Et pourtant...
L’auteur de l’article s’est laissé aller à quelque excès du genre :
« Or, si la colère des hommes est jugée virile et donc positive, celle des femmes est perçue comme la preuve d’une perte de sang-froid apparentée à l’hystérie. »
Autant je crois que cette colère était factice et que SR aurait pu s’en passer, autant je crois pouvoir me permettre d’affirmer qu’à un certain niveau de responsabilité, l’expression de la colère doit prendre une forme plus courtoise, afin de mieux refléter la maîtrise dont son auteur est capable en situation difficile, pour s’assurer que sa pensée sera toujours prise en compte, plutôt que la forme mise dans son expression.
N’oublions pas qu’il s’agissait de briguer un poste dont la seule apparence du titulaire peut avoir une forte incidence sur une masse considérable de choses. Les personnes qui s’intéressent aux marchés financiers en savent quelque chose.
Alors OUI, l’apparence compte pour beaucoup dans la course à la présidentielle, et Sarkosy l’a bien compris. Ce qui explique le profil bas qu’il a affiché tout au long du débat. Mme Royal a été mal inspirée de croire qu’elle pouvait s’y soustraire sans dommage. Il serait plus sage d’en trier les leçons, plutôt de chercher à fabrique une connotation sexiste à un fait qui n’a cure des genres.
Je rappelle que cette observation vaut tant pour les hommes que pour les femmes.
Je trouve quand même cela fort, de traiter plus de la moitié de la population d’un pays d’abrutie, simplement parce qu’elle n’a pas opté pour se faire gouverner par une femme. Je doute d’ailleurs que l’entrejambe des candidats ait été le principal critère qui a emporté la décision des électeurs, de quelque bord qu’ils soient.
Il est beau le critère de sélection démocratique des candidats dans le monde des féministes : LE SEXE. Si jamais on se retrouve avec dix candidats, on procède comment ? On se rabat sur les pratique sexuelles de chacun et de chacune ?
Je crains que l’auteur de l’article ne nous ait amenés trop loin des principes fondamentaux de la démocratie.
« Pour que les homos et les femmes cessent de s’afficher (ce qui dérange visiblement), il faudrait que les plus lourdingues des hétéros arrêtent de se faire passer pour la norme des mâles hétéros. »
Navré de le dire man, mais l’argumentaire est limite ras des pâquerettes. S’imaginer que les hétéros racontent leurs histoires de fesses rien que pour prouver qu’ils ne sont pas homos, rien que pour justifier le fait que les homos doivent s’afficher de manière ostentatoire, c’est un peu limite. Et je doute que ce soit la réalité.
Comme le disent les bonnes vieilles sagesses populaires, « pour vivre heureux, vivons cachés ». C’est valable pour tous.
« Le brusque foisonnement de tant d’ « autrui » si divers, leur soudaine immédiateté qui ressemble beaucoup à une promiscuité et qui produit facilement un effet d’envahissement, voire de saturation, l’irruption des frontières virtuelles remplaçant les limites de mon état où les lois étaient claires... »
C’est effectivement de cela qu’il s’agit, du moins pour partie, à une sensation de promiscuité, d’envahissement, voire, de saturation.