L’impérialisme décrit par Lénine comprend deux aspects, d’une part la puissance impérialiste et de l’autre le pays colonisé.
Aujourd’hui les pays colonisés ont acquis pour la quasi totalité leur indépendance politique, mais l’impérialisme existe toujours et son contraire existe aussi, mais leur rapport a pris une forme nouvelle.
La différence est que cette contradiction se place désormais sur le terrain économique, financier, juridique, etc. entre des pays politiquement indépendants. Mais l’inégalité existe toujours, c’est-à-dire la lutte contre l’impérialisme. Que cette lutte se déroule par monopoles interposés traduit simplement que le terrain de l’affrontement s’est déplacé, mais non qu’il a cessé.
Ou bien il faudrait souhaiter que les anciennes colonies continuent leur combat avec des houes et des arbalètes. Mais on n’est plus en 1975 et il est naturel et souhaitable que la Chine et d’autres pays développent leurs propres technologies, avec des infrastructures qui puissent s’opposer aux USA et à l’OTAN.
Parler de relations économiques et en déduire l’unité entre les opprimés et les oppresseurs est à l’opposé des vues de Lénine
Passons
sur Furet qui s’est illustré avant tout par ses mensonges comme son compère
Stéphane Courtois.
En
matière de philosophie, Monod est à peu de chose près au niveau de Luc Ferry, bon
pour le rayon librairie de grande surface avec Barbara Cartland.
Sa
téléonomie serait « une propriété secondaire, dérivée de
l’invariance, considérée comme primitive ». Derrière
sa « téléonomie », un « Créateur » moderne est en coulisse.
« Au commencement était le Verbe » devient « Au commencement
était le programme génétique ». Or il n’y a pas d’invariance et il le
démontre lui-même.
Dans la mutation des
bactéries, il décrit sans le savoir une loi du matérialisme dialectique qui n’est
rien d’autre que la transformation d’une accumulation quantitative en bond
qualitatif, et la transformation de la répétition en son contraire, la
mutation.
Il
prétend que la nature poursuit « un but », que les cellules
poursuivent un « rêve » : devenir deux cellules. Les cellules n’ont
pas besoin de rêver, elles reproduisent une loi de la nature démontrée aussi par
le matérialisme dialectique « un se divise en deux ». Chose qu’on
peut observer dans tous les domaines scientifiques, de ses propres démonstrations
sur les acides nucléiques jusqu’aux équations de Maxwell, à la polarisation des
quarks et à la « superposition » quantique des photons « intriqués ».
Monod
prétend démonter le matérialisme dialectique ou plutôt ce qu’il en a compris
lui-même
« On peut
certes contester cette reconstitution, nier qu’elle corresponde à la pensée
authentique de Marx et Engels. Mais cela est somme toute secondaire ». Pour un
scientifique ça fait désordre.
Son collègue et
admirateur Jean Piaget écrit « la
position théorique de J. Monod, si antidialectique qu’il puisse la juger
lui-même, revient en définitive à faire une très large part à un processus
dialectique » [hasard et dialectique en épistémologie biologique]
font
la même chose que « L’objectivité cependant nous oblige à reconnaître le caractère
téléonomique des êtres vivants, à admettre que dans leurs structures et
performances, ils réalisent un projet. »
Ce que pensait Sartre du marxisme ne concerne que Sartre, qui n’était pas marxiste lui-même
Contrairement aux autres philosophies qui dissimulent leur allégeance aux classes exploiteuses, le marxisme se place ouvertement sur les positions de classe du prolétariat, parce que c’est la seule classe qui ne possède pas individuellement les moyens de production et ne peut donc exploiter une autre classe.Les massacres perpétrés par le nazisme ont pour origine le pouvoir sans frein des monopoles capitalistes. Les camps de travail russes ou chinois n’ont jamais fait autant de victimes et n’ont pas tué « des dizaines de millions de personnes », vous êtes dans le négationnisme pur et simple.
Qu’il s’agisse des équations de Maxwell, de la composition des atomes, de leurs transformations, de la double nature de la lumière et de l’ensemble des particules, de la « superposition » des photons intriqués, etc., les découvertes scientifiques confirment le matérialisme dialectique.
Au passage, le socialisme chinois n’a pas échoué, l’économie capitaliste est sous tutelle. Elle est utilisée jusqu’à épuisement du progrès qu’elle peut apporter mais sous la direction du PCC. Et l’économie chinoise tire l’économie mondiale.
Vous inventez que pour les marxistes l’homme n’est pas doué de raison. Le marxisme ne considère pas un Homme abstrait qui n’existe pas mais l’homme réel, dont les droits et les conceptions dépendent des rapports sociaux de production, ce qu’on peut observer dans toutes les sociétés.
Ceux qui s’opposent aux révolutions, c’est-à-dire les classes dominantes, ont toujours été balayés ou ont fini par accepter la transformation de la société, avec ou sans marxisme et depuis la nuit des temps.
La théorie d’Engels n’a rien à voir avec « l’évolution continue ». Le matérialisme dialectique indique que la société progresse par bonds qualitatifs au terme d’une évolution quantitative. Vous parlez de « mutations physiques et psychiques » sans en donner d’exemple ni en définir l’origine et vous inventez une « volonté créatrice » de codes génétiques dont personne n’a besoin.
C’est le capitalisme qui n’a ni respect des droits et des libertés en privant des millions d’êtres du minimum vital. Les droits et les libertés n’ont jamais rien eu de transcendant ou bien il faudrait expliquer ceci aux esclaves.
J’abrège, on n’a pas la place ici pour faire un cours sur le Capital ni pour reprendre vos contre-vérités et vos déformations. Visiblement vous avez étudié le marxisme dans le Reader’s Digest.
La lutte des classes n’a pas attendu le marxisme pour exister parce que toute les classes dominantes l’ont d’abord exercée contre les classes dominées. De là prôner la « négociation » et le « dialogue », c’est obliger les dominés à se soumettre. Votre « alternative » ne sert que les puissants.
Quant à votre « dieu » vous êtes bien incapable d’en démontrer l’existence, et ce hochet a essentiellement servi à opprimer les masses des siècles durant.
Le fait est que la bouillie de Luc Ferry encombre davantage les rayonnages que le matérialisme dialectique.
Alors que les découvertes scientifiques, depuis la « dialectique de la nature » ne font que confirmer les lois dialectiques de la matière.
Au fait qu’est-ce qu’on a inventé depuis ? Bergson ?...
Il a sûrement tout dit sur le rire à tel point que même sur la relativité c’est un farceur.
En attendant ce sont ces philosophes qui font autorité. Et pour la recherche scientifique, le positivisme, le créationnisme, la métaphysique voire la mystique sont de véritables boulets.
« zéro dualité, en revanche il y a des émetteurs et des absorbeurs. Individuellement, tout photon a un émetteur et un absorbeur ».
Il me semble que émetteurs et absorbeurs c’est
aussi une dualité.
Il existe une autre dualité :
Nous savons
que l’observation scientifique (y compris des mesures en macro physique) transforme la matière et parfois on peut définir le degré d’incertitude
introduit.
Il n’empêche qu’il n’y a pas de meilleur moyen de connaître le monde
que de le transformer.
A l’inverse échafauder des théories sans les éprouver ne transforme rien mais
aboutit à une incertitude très supérieure à 50 %.