Bonjour Ghedia Aziz, Akram Belkaïd dont il est question dans votre article se trompe nul doute en taxant Assad d’exterminateur de son peuple pour la simple raison que ce dirigeant se pose en sauveur. Il sauve son peuple, ce qui reste de ce peuple, des griffes de Daech. Il sauve son pays des pourvoyeurs de fonds et de force de ce dernier, toujours eux à l’affût pour saigner le tiers-monde et s’emparer de ses ressources.
Assad certes est un dictateur. Mais, pire, ses adversaires sont des sanguinaires et des cannibales... d’ailleurs sans autre génie ou ambition que de semer le chaos et d’entraîner les peuples dans des tourbillons de haine, de colère, de fiel, de crachats et de suicides.
Entre Daech et Assad point d’embarras de choix. Qu’on ne me dise pas que Daech est fréquentable !
Cela étant dit, il faut rendre justice à Akram Belkaïd. C’est un excellent journaliste, voire une plume qui refuse la compromission. J’ai eu à le lire à plusieurs reprises et ai souvent partagé ses vues. Ses articles critiques sur Kamel Daoud ou Boualem Sansal, pour ne citer que ces larbins, ne le posent guère comme un CHARLIE.
De toute façon on se montre tous plus ou moins blessés quand on est pris pour cible. Preuve en est votre présent article. On aura noté ces derniers temps que, contredit, froissé, heurté, Kamel Daoud projette d’arrêter le journalisme. Lui qui tirait à boulets rouges sur tout ce qui bouge dans « le monde d’Allah ».
Vous n’avez pas conscience du désordre qui sévit dans votre pensée, Gabriel, car, sinon, vous n’auriez pas pris la peine de débiter autant d’incohérence. Et vous n’auriez pas émis non plus une chose et son contraire tout à la fois.
Je m’explique.
- Je vous cite d’abord :
« Ce n’est pas parce que vous n’aimez pas les écrits d’une personne que celle-ci en [le talent] est dépourvue »
Je vous réponds :
« Ce n’est pas parce que vous aimez un auteur que celui-ci est pourvu d’un d’un grand talent »
Primaire mon cher Watson, primaire...
- Ensuite :
Il ne suffit pas de « pondre des œuvres brillantes » pour avoir le droit de formuler un avis. Votre élitisme décalé dénonce chez vous un refus d’être contredit et vous pose comme intolérant. Comme quelqu’un qui ne veut entendre d’autre voix que la sienne. En aurais-je des publications, en auriez-vous aussi, cela ne compterait pas dans ce débat.
Primaire mon cher Watson, primaire...
- Je vous cite encore :
" Je ne l’ai pas comparez à Onfray,
Zemmour, Houellebecq et consorts comme vous dites, mais j’ai simplement signalé
que dans son dernier ouvrage « 2084 » son analyse sur la situation
concernant l’islamisation intensive et conquérante se rapprochait fortement des
leurs. «
Vous soutenez là une chose et son contraire et vous vous placez dans la posture de celui qui cherche une échappatoire par le recours au flou. Mais vous avez posté votre réponse à 8 h du matin, ce qui est un peu tôt pour la circonstance, avouez. Vous auriez dû prendre d’abord un café pour remettre en place vos neurones.
S’agissant du » Taisez-vous, Gabriel ! « :
C’est là un trait d’oralité, à prendre au 2 iéme degré, qui vous invite plutôt à la modération et à prendre conscience de vos inepties. Mais au lieu de le tenir pour tel vous vous en êtes servi pour monter sur vos grands chevaux de » démocrate irréprochable « . De vous fendre surtout d’un » courtoisement votre ".
Échec et mat !
Ainsi rien de ce que soutenez contre moi ne tient la route ! Café, Gabriel ?