Bonjour Ghedia Aziz,
Akram Belkaïd dont il est question dans votre article se trompe nul doute en taxant Assad d’exterminateur de son peuple pour la simple raison que ce dirigeant se pose en sauveur. Il sauve son peuple, ce qui reste de ce peuple, des griffes de Daech. Il sauve son pays des pourvoyeurs de fonds et de force de ce dernier, toujours eux à l’affût pour saigner le tiers-monde et s’emparer de ses ressources.
Assad certes est un dictateur. Mais, pire, ses adversaires sont des sanguinaires et des cannibales... d’ailleurs sans autre génie ou ambition que de semer le chaos et d’entraîner les peuples dans des tourbillons de haine, de colère, de fiel, de crachats et de suicides.
Entre Daech et Assad point d’embarras de choix. Qu’on ne me dise pas que Daech est fréquentable !
Cela étant dit, il faut rendre justice à Akram Belkaïd. C’est un excellent journaliste, voire une plume qui refuse la compromission. J’ai eu à le lire à plusieurs reprises et ai souvent partagé ses vues. Ses articles critiques sur Kamel Daoud ou Boualem Sansal, pour ne citer que ces larbins, ne le posent guère comme un CHARLIE.
De toute façon on se montre tous plus ou moins blessés quand on est pris pour cible. Preuve en est votre présent article. On aura noté ces derniers temps que, contredit, froissé, heurté, Kamel Daoud projette d’arrêter le journalisme. Lui qui tirait à boulets rouges sur tout ce qui bouge dans « le monde d’Allah ».