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Reflex

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Journaliste professionnel, épris du "terrain" comme de la diversité intellectuelle de ses approches, la politique et le droit furent mes premières amours. Avant, yeux grand ouverts et nez pincé, de plonger dans l’économie et, bien davantage, la "phynance" (hommage au Canard Ecnhaîné des origines) où mon savoir livresque s’est enrichi de l’observation quotidienne d’une Place singulièrement créative. Obéissant à un cycle de dix ans, c’est pourvu d’une culture nouvelle mais d’idéaux inchangés (humanisme, non-violence, socialisme libertaire) que je renouais, un étage plus haut, avec le et la politique.

Tableau de bord

  • Premier article le 14/11/2007
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Derniers commentaires



  • Reflex Reflex 10 novembre 2007 15:46

    Avoir « moins de vingt-cinq ans » ne constitue ni une tare, ni un brevet de virginité. Se frotter au réel, muni d’une solide colonne vertébrale intellectuelle, reste une excellente école de citoyenneté. Gloser à tout va, à tout vent, étaler des concepts mal digérés, mélanger droit et politique, justice et course à perte de vue, voilà qui ressemble fort à ce que Rage, lui-même, nomme « diversion intellectuelle ».

    Bravo cependant pour l’exercice, bien peu s’y livrent encore. Resserrer sa pensée dans un corpus cohérent, éviter de confondre coq et âne, réfuter le sauts de carpe d’un esprit si riche qu’il en devient encombré, telles sont les qualités d’un journalisme professionnel.

    Qui n’a, la démonstration en est faite ici, que fort peu à voir avec une dissertation soit-elle de terminale. Courage, Rage. Mieux vaut un exercice gratuit mais branlant de ses excès, qu’un exercice branlant car coupable de ses contorsions stipendiées.



  • Reflex Reflex 25 octobre 2007 02:10

    Excellent article en effet. Hélas, comme toute oeuvre de vulgarisation, l’exercice comporte ses limites. Car, si les banques créent de la monnaie aussi simplement que le décrit l’auteur, voici belle lurette que l’imagination financière s’est installée au pouvoir. L’objectif de ces créateurs privés de monnaie consiste bien entendu à minimiser le risque au regard du profit escompté. Hommage du vice à la petite vertu, les fonds de « hedge funds » illustrent à merveille cet adage. Et, nous n’attendrons pas longtemps pour voir proposer au grand public - directive Mifid ou pas - de produits dérivés de dérivés de fonds de « hedge funds ». Nous assisterons alors à l’ébranlement systémique, hantise des banquiers centraux. En tel cas, la destruction de valeur dont Arnaud Lagardère a donné un remarquable démonstration au détriment de la CDC avec ses actions EADS se révélera une aimable plaisanterie.



  • Reflex Reflex 18 octobre 2007 14:12

    Beste Tall,

    De « dikke ficeel » soals in 14-18 de Vlaamse soldaten zijn onder de taal van de franstaalijge officieren is zeeker een goede angel. Onmogeliik, mijn vlaamse broederen kunnen nie meer terug !

    Voilà, j’écris le flamand comme un ignare malgré six années suivies d’étude de cette langue. Mes cousins, bien moins instruits, en faisaient de même avec un français qui leur paraissait inaccessible tandis que mon père jonglait avec les patois bataves dont l’Allemand. Confidence enfantine : rien ne m’a plus traumatisé que les hurlements paternels allemands sur un chauffeur se présentant au mitant de la nuit à l’usine.

    Doué, à l’inverse de ses rejetons, pour les idiomes germains, mon père jouait aux cartes avec les Courtraisiens, jurait avec les Brabançons, buvait sa pint’je avec les Anversois. Cadre de la sidérurgie, il apprit le wallon, disons plutôt les wallons, pour être compris des contremaîtres.

    Sans doute faut-il voir en lui l’un des derniers Belges. Si, cet étonnant multilinguisme relevait chez lui du hobby, il n’en faut pas moins y voir un respect pour chacun. Car, cet ancien prisonnier de guerre - tôt libéré grâce à sa maîtrise du flamand - prenait à coeur de voter communiste et... catholique !

    Bref, il celait en lui toutes les contradictions d’un Belge jusqu’à lire Molière en Allemand ! Drôle de bonhomme certes, vrai Belge assurément.



  • Reflex Reflex 18 octobre 2007 11:00

    Tall,

    Les francophones de Belgique ont-ils toujours considéré le flamand (les flamands comme les wallons seraient nettement plus corrects) comme une sous-culture vis-à-vis du Français. C’est là une des légendes de notre pays petit. Car, au XIXe, il est vrai que la bourgeoisie francophone dominait les Flandres. Il est faux en revanche de prétendre que, durant la « glorieuse » boucherie de 14-18, les officiers comandaient la troupe dans une langue qu’elle ne comprenait. Ces malentendus sont savamment entretenus par la droite extrême qui, hélas, s’offre de régulières poussées d’urticaire en Flandre. Est-elle plus intelligente que son homologue francophone ? Certes non, mais bien davantage structurée. Les économistes vous le démontreront à foison. Le Sud du pays a lontemps - au prix d’un exode abject d’ailleurs - nourri le Nord. L’inverse ne se produit point ? Nouveau mirage d’un pays qui n’en manque pas. Même s’il est vrai que la Flandre surpeuplée, dressée sur sa satisfaction égotiste, n’est guère accueillante aux « allochtones » qui sa moedertall ne parlent point. L’inverse n’est heureusement pas vrai. Hier, la Wallonie ouvrait ses bras aux industrieux Flamands, Italiens, Turcs, Marocains, etc. Aujourd’hui, elle attend de leurs fils un dynamisme qu’elle leur a insufflé.



  • Reflex Reflex 18 octobre 2007 09:50

    Yralim nous conte les contes et mécomptes de la Belgique fantasmée. C’est joli mais un peu court. Tall, cette fois se mélange les pinceaux, découvrant un prisme wallon adapté à la vision du Blok de l’extrême-doite flamande. Slahsbin embraie sans savoir. Quant à Moebius, il ferait bien de jeter un coup d’oeil au nord-est de la belge province de Luxembourg pour comprendre pourquoi elle tire son épingle du jeu.

    Au total, tout cela est bien sympathique mais totalement dépourvu d’une connaissance historique, sociologique, linguistique et économique qui, dépassant les clichés, permettent une compréhension de la fermentation lente et de l’évaporation tout aussi rapide (...) de ce petit royaume qui demeure, envers et contre tout, largement plus prospère que ses grands voisins mais, es vero, tout aussi largement sous le niveau de richesse de ses homologues en taille, voire les mini-états européens.

    Chers amis Francophones, un peu de boulot sur les fondamentaux vous feraient le plus grand bien. Sorry, mais aujourd’hui, le temps me manque de vous instruire de ces arpents ardus.

    Sans rancune !

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