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Reflex

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Journaliste professionnel, épris du "terrain" comme de la diversité intellectuelle de ses approches, la politique et le droit furent mes premières amours. Avant, yeux grand ouverts et nez pincé, de plonger dans l’économie et, bien davantage, la "phynance" (hommage au Canard Ecnhaîné des origines) où mon savoir livresque s’est enrichi de l’observation quotidienne d’une Place singulièrement créative. Obéissant à un cycle de dix ans, c’est pourvu d’une culture nouvelle mais d’idéaux inchangés (humanisme, non-violence, socialisme libertaire) que je renouais, un étage plus haut, avec le et la politique.

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  • Premier article le 14/11/2007
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Derniers commentaires



  • Reflex Reflex 22 novembre 2007 15:09

    Ta bonne foi est d’autant plus méritoire qu’elle paraît reposer sur une affectio societatis belge. Tu n’es certes pas seul en ce cas. Mais, très certainement minoritaire. Comme l’obervent, marris, les tenants d’un référendum d’appartenance à la Belgique, l’une de ses régions, ou l’un de ses Etats, il fait peu de doute que la majorité se dégagerait, sur l’ensemble du corps électoral, en faveur du maintien de la Belgique. Gare cependant à réitérer la consultation sur la « question royale ».

    65% de Wallons, 70% de Bruxellois et 35% de néerlandophones, rapportés à un corps électoral unique, nous démontrent la volonté de vivre ensemble de la Belgique. Bien inutilement puisque les Néérlandophones le refusent cet exemple inspiré de plusieurs sondages. Particulièrement vicieux en telle matière, la prise en compte des votes individuels se révèle destructrice.

    D’une part, la constitution ne reconnaît aucunement le référendum ; d’autre part, il contredirait la voix des urnes. Enfin, il ne fait aucun doute, au vu de« l’attachement des partis nationalistes » qu’ils ne pourraient se satisfaire de semblable sanction populaire.

    La dichotomie est aujourd’hui telle entre les communautés que l’on se surprend à douter qu’une poignée de partis - essentiellement de droite - croient encore à la formation d’un gouvernement unitaire. Certes, ces droites font montre de réalisme face à un endettement national frisant envore 84% du PIB. Pas plus que leurs aversaires de « gauche », ils n’ignorent que la sission coûtera quelques points de base à cette dettte. Ce qui, selon les spécialistes obligataires, se révélerait purement cosmétique.

    Cet adjectif, selon nous, sera réservé à la dette de l’Etat fladrien en devenir ; le masacara pèsera bien plus lourd sur la dette wallonnne. Quant à Bruxelles, à défaut d’une révision fondamentale de sa base taxable, elle est promise à très court terme à la faillite. Sauf à satisfaire ses très chers amis flamands qui l’ont élue comme capitale et déverserait sur elle une manne aussi inattendue que bienvenue. Laquelle de ces trois nouvelles entités osera, la première, poser la royauté sur le billot ? Pour l’heure, le couple infernal DD&V-NVA tient la corde de la guillotine symbolique.. Qu’aurait-il à faire d’un symbole unitariste quand il hurle volontiers avec le vlaamse B, « Belgïe Barst ». Si cette Belgique n’est pas encore totalement à l’agonie,ce n’est certainement pas à la formation du formateur, ni à la désolante absence de créativité de celui-ci qu’elle le doit. Etonnamment, bien que tactiquement compréhensible, le parti socialiste flamand, hyper-minoritaire en voix, demeure, de toutes les familles politiques la plus en retrait. Faut-il y voir une idéologie, charpentée par quelques intellectuels de haut vol, qui n’ignorent point que leur courant de pensée aurait tout à perdre l’implosion de la Belgique ? Le parti socialiste francophone, nettement plus costaud quand bien même les libéraux se prétendent première force de wallonie, n’a que faire de jouer les utilitésdans un « dialogue » de communauté à communauté. Profilé comme formation de gouvernement, ce qu’il est assurément en Wallonie,à Bruxelles et en Communaut& feançaise, pourtquoi servirait-il de larche-pied àson ex-allié libéral. Plus et mieux, au travers de l’Internationale socialiste, le PS conserve ses puissants relais tant à la Communauté européenne, qu’à ’lOMC et au FMI. Il suffit de se pencher sur les hoquets d’une France plus que jalmais droitière pour comprendre que le PS belge n’entend nullement jouer les utilités dans le poto-poto belgo-belge. L’heure viendra, après une maturation dont la longévité désespère, où le PS fera fi de la mélancolie qui l’affaiblit au travers des « affaires » pour enfin dire quelle Belgique il souhaite. Les dents risquent de grincer sous l’apport appparemment humble mais radical face au devenir de l’ex-Belgique



  • Reflex Reflex 19 novembre 2007 09:44

    @ flashtronic

    En fait, de cynisme, mon cher, tu as bien des leçons à prendre. Mets-les à profit pour te frotter au stoïcisme.

    Calmos, mon vieux, le propre de la discussion n’est pas l’injure mais l’argumentation. Sur ce, je ne manquerai pas de suivre ton sage conseil, manifestement issu d’une transe qui ne doit rien à la raison.



  • Reflex Reflex 17 novembre 2007 22:05

    Merci à Jannequin pour son approche positive et son apport historique. Slashbin et son compère de beuveries Tandel, nous rappellent, hélas, que la calotte demeure l’un des signes unificateurs des deux Luxembourg. Il en est de plus heureux...

    L’un comme l’autre ne peuvent ignorer, pour tant qu’ils se soient quelque peu intéressé à la genèse du fédéralisme belge, la faillite du prétendu mouvement « pour le fédéralisme provincial ». En dehors de quelques nobliaux, férus de écrits lotharingiens de Pierre Nothomb et nostalgiques de leurs fiefs d’antan (faites donc un tour du côté de Freux Suzerain... et ses survivances du droit médiéval), relayés par les nostalgiques de la férule du clergé ensoutané, ce mouvement finit là où ses thuriféraires le vouaient : la poubelle del’histoire.

    Quelque trente ans plus tard, les deux Luxembourg ont changé. Après avoir tremblé face à l’hypothèse d’un Grand-Duché de 700.000 habitants, ce pays s’est davantage ouvert encore - mondialisation oblige, semble-t-il - tandis que sa croissance démographique ralentissait un brin. A l’inverse, l’importation de main d’oeuvre ne cesse de croître au bénéfice des Français qui ont supplantés les Belges ainsi que les Allemands. Bienvenu pour nourrir une économie tertiarisée à outrance, cet apport montre toutefois ses limites quand croissent les charges des généreuses pensions luxembourgeoises.

    Car, s’il est désormais établis que les frontaliers participent à l’ensemble de l’économie du pays, qu’ils y dépensent même du tiers à la moitié de leurs revenus salariaux, il n’en va plus de même quand sonne l’heure de la retraite ou que frappe la maladie. Les transferts de sécurité sociale sont un solde débiteur net quant aux retraites et soins de santé. Jean-Claude Juncker, au gouvernement depuis décembre 1982, vient de porter sur les fonts, avec son partenaire de coalition socialiste, la plus importante opération de redistribution du PIB de sa longue carrière.

    Ce démocrate-chrétien à la fibre sociale avérée - chacun le pressent en qualité de premier occupant de la nouvelle charge de président de l’Union européenne - est trop fin politique pour foncer tête baissée dans une croissance territoriale à sens unique. Il n’ignore pas, en outre, le caractère foncièrement conservateur de son électorat. Ni la devise qui le traduit : « Nous voulons rester ce que nous sommes ». La question, tant au Grand-Duché que dans la plupart des régions d’Europe, réside pourtant bien là : quelle est cette identité que d’aucuns prétendent maintenir alors que le capital leur tire depuis belle lurette une langue qui ne connaît pas de frontière.

    Sans se bercer d’illusions, les Sud-Luxembourgeois qui se verraient bien rejoindre le Grand-Duché en compagnie de la Communauté germanophone trouveraient certes là un cadre qui ne les dépayseraient guère. Si ce n’est que, faute d’avoir accepté de se consacrer à la langue de Vondel, ils devraient sacrifier à Goethe et Shakespeare sans abandonner Montaigne et Voltaire. Pire, le Luxembourgeois, langue nationale que les gens du Nord massacrent à en croire les forgerons du Sud et vice-versa, fera les délices de leurs rejetons dès la maternelle... Prêts pour le grand bain linguistique ?

    Dans la négative, tournez-vous vers la France. Drapée dans un refrain nationaliste éternellement outragé, sa paresse linguistique vous tend les bras. Prenez garde cependant. Il s’y cache, si peu aujourd’hui, un affreux temps de restauration. Vous avez aimé 1968 ? Vous détesterez Sarkozy. De Gaulle est votre auteur de chevet ? Brûlez fissa tout cela. A l’heure du laitier, faites mine de travailler. Au smic et sans rechigner. La police veille, sur les esprits comme sur les écrits. Il est triste aujourd’hui ce pays, plus triste encore qu’une Belgique défunte.



  • Reflex Reflex 17 novembre 2007 11:44

    @ Pierrot,

    Assurément, il s’agit d’études financières portant sur les opportunités géographiques d’investissement immobilier. Elles associent donc des disciplines fort diverses. Pourquoi s’en étonner puisque l’on rencontre, dans un monde financier bien plus souvent de gauche qu’on ne l’imagine, tout l’éventail des formations jusque et y compris un trader licencié... en slavistique.



  • Reflex Reflex 15 novembre 2007 10:33

    @Tall. N’oublions pas, en sus des institutions internationales et ambassades, les quelque milliers journalistes qui font de Bruxelles la deuxième place mondiale en la matière, juste après New York et son ONU. Ils se feraient un plaisir de monter en épingle le grand jeu de piste organisé par l’Exécutif flamand dans les communes à facilités de la périphérie.

    Nos amis français se lanceraient en direction de Rijsel (non, ce n’est pas de la tarte au riz mais Lilles, la plus flamande des métropoles hexagonales...). Aucune chance qu’ils trouvent la ligne de fuite qu’ils affectionnent tellement, le Vlaams B. et ses milices prenant un malin plaisir à barbouiller toute indication dans la langue de Voltaire qu’ils haïssent autant que les Lumières.

    Pour ajouter du piment à l’aventure, ces chantres de la tolérance unilatérale contaminent jusqu’aux libéraux. Oublieux de leur cohabitation huit ans durant avec les dangereux « gauchistes » de salon (de massage si possible) du Parti socialiste francophone, ceux-ci se refont une virginité au détriment des bourgmestres francophones de la périphérie bruxelloise. Trois de ces mandataires ont l’outrecuidance de s’exprimer dans la langue de la majorité de leurs administrés ? Ils seront privés d’écharpe maïorale pour crime de lèse Moedertaal.

    Non mais ! Faudrait pas croire que les libéraux flamands, héritiers directs des « franskilloenen » et « dikke boeren » qui opprimaient le bas peuple du plat pays sont aujourd’hui moins rabiques que leurs ennemis héréditaires guidés par le clergé de l’Ordre Nouveau.

    D’ailleurs, parmi les clichés qu’ils aiment cultiver, ces pithécanthropes hystériques vantent leur rigueur gestionnaire qu’ils confondent avec une obtuse raideur rebaptisée « bonne gouvernance ». C’est peu dire qu’ils redoutent le laxisme atavique qu’ils attribuent aux francophones : Guy Verhofstadt, surnommé Baby Tatcher lorsqu’il se faisait les dents en qualité de ministre des Finances, n’a-t-il pas été contaminé par le bacille francophone du bien-vivre une fois devenu Premier ministre ? Son ministre des Affaires étrangères et coreligionnaire - plutôt son frère compas(sé) - Karel De Gucht paraît le fuir, ayant retrouvé son heaume pour mieux effrayer ses ennemis redevenus haïssables.

    Drapés dans leur oriflamme au lion griffu, ces roides Flamands entendent bien mettre au pas la basse-cour wallonne et son malheureux coq aux ergots bien émoussés. Peut-être nous faudra-t-il recourir à l’arme suprême : lâcher ce coq afin que les Flamands rentrent leurs poules !

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