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Reflex

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Journaliste professionnel, épris du "terrain" comme de la diversité intellectuelle de ses approches, la politique et le droit furent mes premières amours. Avant, yeux grand ouverts et nez pincé, de plonger dans l’économie et, bien davantage, la "phynance" (hommage au Canard Ecnhaîné des origines) où mon savoir livresque s’est enrichi de l’observation quotidienne d’une Place singulièrement créative. Obéissant à un cycle de dix ans, c’est pourvu d’une culture nouvelle mais d’idéaux inchangés (humanisme, non-violence, socialisme libertaire) que je renouais, un étage plus haut, avec le et la politique.

Tableau de bord

  • Premier article le 14/11/2007
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Derniers commentaires



  • Reflex Reflex 18 octobre 2007 09:47

    Yralim nous conte les contes et mécomptes de la Belgique fantasmée. C’est joli mais un peu court. Tall, cette fois se mélange les pinceaux, découvrant un prisme wallon adapté à la vision du Blok de l’extrême-doite flamande. Slahsbin embraie sans savoir. Quant à Moebius, il ferait bien de jeter un coup d’oeil au nord-est de la belge province de Luxembourg pour comprendre pourquoi elle tire son épingle du jeu.

    Au total, tout cela est bien sympathique mais totalement dépourvu d’une éconnaossance historique, sociologique, linguistique et économique qui, dépassant les clichés, permettent une compréhension de la fermentation lente et de l’évaporation tout aussi rapide (...) de ce petit royaume qui demeure, envers et contre tout, largement plus prospère que ses grands voisins mais, es vero, tout aussi largement sous le niveau de richesse de ses homologues en taille, voire les mini-états européens.

    Chers amis Francophones, un peu de boulot sur les fondamentaux vous feraient le plus grand bien. Sorry, mais aujourd’hui, le temps me manque de vous instruire de ces arpents ardus.

    Sans rancune !



  • Reflex Reflex 15 octobre 2007 16:11

    Rarement, il nous aura été donné, d’aussi magistrale façon, une analyse de ce que soudain, certains qualifient d’« évaporation de l’Etat belge ». Brillant assurément ! L’exemple, le cobaye « Belgique » est cependant prié ici de se ployer à l’exercice de démonstration de l’auteur. Ne consentons ni à l’attaque ad hominem, ni davantage à l’aveugle absurdité. Avec d’autres contributeurs, demandons à l’auteur de nous éclairer par ce qu’il entend par le truisme évanescent de « nouvelles solidarités ».

    En effet, il convient mal d’opposer, en cette Belgique dépourvue de Belges selon le mot célèbre de Jules Destrée à l’intention du souverain à l’entame du XXe siècle, un pays fantasmé pour les besoins de la démonstration à un idyllique paradis de l’entente populaire.

    « Une faction de l’oligarchie financière internationale a pris la décision d’accélérer le processus » d’évaporation de cet Etat belge, nous assène Karel Vereycken. Certes, il n’y a guère d’anges dans le groupe de la Warande. Davantage de nostalgiques du mouvement flamand au noir romantisme, frappé de l’idéologie collaborationniste. Remi Vermeiren, avant d’être un spécialiste des marchés dérivés, fut et reste inculpé pour avoir, à la tête de la très flamande et réactionnaire Kredietbank, orchestré la plus vaste fraude fiscale au détriment de l’Etat Belgique... L’avenir nous dira si, enfin, ce pays petit (Lépold II le méprisait ainsi) jugera ces grands inciviques qui s’inscrivent dans la longue volonté d’une Flandre dévoyée, de nuire, par tous les moyens dont elle croit disposer, aux mamelles qui l’ont émancipée.

    En revanche, rapprocher la Warande du vicomte Davignon, dans une commune volonté d’attenter à la Belgique, relève, sinon de l’erreur, du moins de la désinformation. Il ne suffit point de siéger au sein d’une même conseil d’administration pour partager un point de vue identique. Tout au contraire ! S’il demeure quelques nostalgiques d’une Belgique puissante, internationalement reconnue et au verbe étincelant, c’est bien en Etienne Davignon que nous la retrouverons. Diplomate de haut vol, chef de cabinet de Paul-Henri Spaak (alors socialiste) puis de Pierre Harmel (chrétien-démocrate) aux Affaires étrangères, il fut un commissaire et vice-président de la Commission européenne respecté avant de mettre son prestigieux carnet d’adresses au services d’une Société Générale qui n’allait pas tarder à choir aux mains françaises de Suez. S’il ne put empêcher cette domination française, il maintint le pôle énergie (Tractebel) à Bruxelles, permettant l’éclosion d’une nouvelle élite patronale francophone, des très dissemblables Philippe Bodson à Jean-Pierre Hansen...

    Sans doute doit-on, sans que l’auteur ici formellement querellé aborde la question, noter le caractère insaisissable d’une quelconque belgitude parmi les capitaines d’industrie marquant le tournant du XXIe siècle. Quoi de commun, en effet, entre un Etienne Davignon et un Maurice Lippens (Fortis Banque et Assurance), voire un François Narmon (Dexia Banque), qui tendent à sauvegarder une identité à un Etat qui, toujours, en a manqué et un pirate tel Albert Frère. Car, loin de la légende parisienne du fils de marchand de clous, l’homme de Gerpinnes, prétendument le plus riche de Belgique, s’amuse de ses brillants coups de bourse. Après avoir vendu, cher et vilain, la sidérurgie wallonne à l’Etat belge, s’être allié au Canadien Paul Desmarais senior, l’octogénaire s’amuse selon son terme à accroître sa « galette ». Etrange revanche de l’autodidacte de génie qui, un jour, fait vaciller Lafarge, le lendemain acquiert un vignoble ou une salle d’enchères prestigieuse, le surlendemain juge bon de s’offrir une chaîne française de brasseries où il ne mettra les pieds tandis qu’en pantouffles, il gagne son bureau très provincial pour mieux dominer Total, Suez ou Lafarge après avoir saigné Bertelsmann.

    Karel Vereycken ne rencontre pas davantage notre assentiment lorsqu’il assimile Bruxelles à un futur district européen affublé d’un string étoilé. Tout d’abord, un épiphénomène du type « Bye Bye Belgium » reste avant tout une fiction. Ensuite, la Région-Capitale de Belgique et Capitale de la Région Flandre (une absurdité eu égard à la prégnance de plus de 85% de francophones résidents) représente un tel casse-tête politico-juridique qu’elle échappera très difficilement au statu quo. Non sans relever qu’une Europe dont le centre de gravité s’est nettement déplacé à l’Est n’aurait que faire d’une zone en déshérence que rien ne la prépare à gérer. Au contraire d’ailleurs, voici des années que les élus bruxellois, après une ère de corruption foncière qui permit à l’Union d’obtenir les surfaces indispensables à ses services mais laissa la ville en lambeaux, font appel à une quasi cogestion de l’Union. En vain hélas, quand cette capitale européenne présente les caractéristiques essentielles d’un brassage culturel, d’une ouverture historique aux influences les plus cosmopolites, d’une soif d’universalité que caractérisent parfaitement ses institutions académiques et culturelles.

    Karel Vereycken pourra ainsi constater que, de prémices différentes, nous aboutissons à de semblables conclusions. Tout au plus, sommes-nous au trop ou insuffisamment proches de l’objet du débat. Avec cette caractéristique des Belges francophones aujourd’hui déchirés. Faut-il préférer le rattachement à une France foncièrement et majoritairement réactionnaire, tenter de sauvegarder l’unité de ces quelques arpents qui furent au XIXe siècle la troisième puissance économique mondiale, au espérer un sursaut dans ce que les économistes aiment à baptiser de « stand alone » ? L’humaniste, par définition de gauche, peine à se déterminer. Aussi n’est-il pas étonnant que la formation d’un gouvernement, plus encore contre-nature sans doute que feue l’alliance libérale-socialiste, se révèle aussi pénible.

    Car, hors les ailes marchantes radicales du confédéralisme sinon de l’autonomie des communautés (FDF, Spirit et, surtout, NV-A) des partis en cause, se trouvent autour de la table de négociation autant d’esprits progressistes que d’éteignoirs conservateurs.



  • Reflex Reflex 2 octobre 2007 12:10

    Bravo @grangeois. « De minimis non curat praetor » disait déjà un plaideur dépourvu de pédalier. Si l’analyse d’une brève fait-diversière des gratuits où souque le lumpen prolétariat des aspirants journalistes devait nous enseigner la ligne éditoriale de ces tonnes de papiers imprimés dans le seul but de capter la publicité, alors autant laisser les bras et les très légères feuilles qu’ils enserrent



  • Reflex Reflex 7 septembre 2007 18:23

    Voici belle lurette que l’eau, symbole de vie, est, de par sa rareté, devenue la proie de grands groupes qui, aux côtés de juteux services « publics » de distribution, entretiennent un discours pervers tendant à convaincre le consommateur que rien ne vaut une eau ayant « sommeillé » des mois durant dans des contenants à l’innocuité suspecte. Pierrier a fait les frais de cette « logique » ainsi que la plupart des marques vendues jusqu’à 400 fois son prix au robinet. La Lyonnaise, naguère des Eaux, a bâti son expansion au XXe siècle sur l’or bleu. Il est piquant de la voir aujourd’hui contrainte, via Suez, de céder ce pôle. Dans ce monde de brutes capitalistes, on notera le maintien d’une structure familiale au nom illustre « Spa », exploitée par la ,richissime Spadel.



  • Reflex Reflex 23 juillet 2007 16:42

    Quelle charge contre Eric Fotorino, soudain accusé de tous les maux, quand il se contente de rappeler une évidence ; le journalisme est un métier ! Quoiqu’en pensent les contributeurs pleins de bonne volonté des médias autoproclamés citoyens. Et, comme tout métier, il comporte des règles déontologiques strictes, de saines pratiques, des obligations au premier rang desquelles le respect de la vérité et du lecteur, passant par une stricte indépendance du rédacteur vis-vis de ses interlocuteurs comme de sa hiérarchie.. Ce n’est pas faire injureà Agoravox de rappeler ces évidences. En revanche, il convient de relever combien la presse professionnelle s’affranchit des règles qui devraient la gouverner. D’où, très certainement, la malaise grandissant qui saisit la profession face aux dérives mercantiles, à la complaisance et à l’asservissement à des contraintes politiques, économiques, voire éthiques. Fascinant nombre de jeunes tel un miroir aux alouettes, le journalisme se trouve victime de cet attrait. A titre d’exemple, plus de quatre cents jeunes sortent chaque année, diplôme de journaliste en poche, d’une université ou d’« une haute école francophone belge. Or, le nombre d’embauches ne dépasse guère les quarante par an. Les moins teances se recyclent d’emblée dans la »communication", anti-thèse du journalisme. Les plus volontaires, ou s’aventurent sur le périlleux statut dindépendant, se condamnant, sauf rarissime exception à la misère. Pressés de toutes parts, ces jeunes pouvus d’un bagage purement théorique ne bénéficient d’aucun encadrement, d’aucune transmission des valeurs, à la merci d’éditeurs sans scrupules aucun. Il s’ensuit, forcément, une perte de repèrees, de fréquents dérapages déontologiques, une bradage généralisé de la profession et, logiquement, une méfiance croissante du l’audience. Peu d’entre vous imaginent à quelle galère est soumise l’immense majorité de ces jeunes plumes, taillables et corvéables ad nauseam. Or, c’est sur ces talents galvaudés que reposera demain, la survie de la profession. Comment s’étonner alors de la dramatique perte de qualité de nos médias ? La pratique des « médias citoyens », apparus sur le net après avoir connu de belles heures dans quelques publications de haute tenue, ne doit pas masquer cette réalité. En effet, ce billet, émanant d’un journaliste fort de plus de 25 années de pratique tous azimuts, ne tend nullement à tenir pour négligeables ces nouveaux médias. A la condition qu’ils reconnaissent, à défaut de disposer d’une véritable rédaction professionnelle, qu’ils s’apparent davantage aux tribunes libres et cartes blanches ainsi qu’au courrier des lecteurs. Plutôt que fournisseurs de l’information, ils lui donnent une coloration, constituent un précieux baromètres d’une opinion privilégiée en ce qu’elle émane de citoyens cultivés, aptes argumenter un raisonnement écrit sur base d’une information venue d’ailleurs. Ce n’est pas là faire le procès de cete nouvelle agora, tout simplement en poser les limites et l’appeler à, dans la mesure du possible, dépassionner un débat qui n’a guère lieu d’être.

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