Merci pour cet hommage à Antoine Béchamp. Et merci de remettre le sujet sur le « terrain ». Les bactéries ont bon dos !
Il serait fort intéressant de poursuivre cet article par des extraits des travaux de Béchamp sur les microzymas. Puisque la porte est ouverte, continuons la visite, elle vaut le détour !
Pour aller un peu plus loin dans la pertinence , j’invite toute personne curieuse à prendre connaissance de ce film, peu connu, mais très proche de ce qui se passe : « la maladie de Hambourg » ? Il date de 1979,
Merci, monsieur Balthazar, de remettre les choses au point. « L’argent dette » fait partie de mes incontournables références pour penser l’avenir. Le seul problème ne réside pas dans l’existence de la monnaie que dans l’illusion qu’elle crée. Si nous pouvions l’utiliser « proprement », alors tout irait bien ? Je n’y crois pas.
Mais pour s’en passer, il faut changer du tout au tout notre rapport à l’échange et surtout à la notion de « travail ». Le travail est une énergie tributaire de l’argent : le salaire achète le travailleur. Il n’est plus libre d’exercer son libre arbitre. Tout est fait actuellement pour limiter la créativité et pousser le plus grand nombre vers cet emprisonnement pervers qui creuse inlassablement l’écart entre les puissants et les autres.
L’homme libre oeuvre. L’oeuvre est un don lucide au bien commun. Son seul profit est de satisfaire celui qui l’accomplit car il agit pour une communauté attentive : un idéal diamétralement opposé à notre actuelle notion de travail.
Un idéal n’est pas pour autant impossible réaliser. Il suffit d’inverser le mouvement : je n’agis plus pour prendre, mais pour donner.
Il suffit... Il faut et il suffit... d’inverser le mouvement ! Et que tous comprennent bien le sens de la manoeuvre. N’allons pas refaire le socialisme soviétique ou le communisme chinois. Relisons l’histoire pour bien viser : chacun doit être libre d’oeuvrer. Et pour ce faire, chacun doit attendre que tous soient libérés des craintes qui les maintiennent dans le système actuel.
En résumé : bon courage, le capitalisme a encore de belles heures devant lui ! Ne baissons pas les bras pour autant, mais n’agissons pas au hasard, monsieur Balthazar !