Je suis Suisse. Je vis en France comme bon nombre de mes compatriotes. J'exerce une activité indépendante en Suisse ET en France, avec deux sociétés bien distinctes. Il y a du bon et du moins bon des deux côtés de la frontière.
Bah, c’est comme la consommation en général. Ce besoin de privilégier la quantité à la qualité. Car il est possible de faire bombance sans crise de foie ni cyrrhose à la clé. Comme vous le dites, question de modération. Pour ma part, il en va des cadeaux comme des agapes, peu mais bien sentis. C’est ainsi que nous éduquons nos enfants, en refusant de les habituer à une avalanche de cadeaux.
« Bon courage et bonne année qui s’annonce très très dure pour ceux qui travaillent. »
Et plus encore pour ceux qui restent sur la touche dans le grand match de l’emploi
Pour passer le temps, les plus démunis pourraient imiter leurs voisins espagnols, italiens, grecs, etc. et se suicider ou tenter de battre des records comme :
- combien de temps puis-je survivre dans l’enfer de la rue ?
- combien de temps puis-je tenir sans manger ?
- combien de temps puis-je vivre sans me soigner ?
C’est ludique et on peut y jouer en famille, ça ne coûte rien...
D’autres seraient également bien inspirés de s’adonner aux lectures révélatrices de la loi de l’attraction. Ils comprendront que tous leurs malheurs sont créé par eux. Et d’expliquer à leur progéniture que papa et maman sont des nantis qui ont fait voeu de pauvreté...
« Certains SDF se font, aux alentours des Champs-Elysées, de véritables petites fortunes en faisant la manche quelques heures par jour, cinq jours par semaine. »
« Voilà le grand paradoxe de notre société qui souffre non pas de misère mais d’abondance mal assumée. »
C’est exact. Nous vivons dans une société de clochards millionnaires qui préfèrent battre le pavé plutôt que de jouir de leur statut de riches mal assumés. Dingue, ça... Et ils sont des millions dans ce cas, mal dans leur peau, trop gavés de pognon qu’ils sont. Du coup, pudiques comme pas deux, ils ont résisté aux sirènes de l’opulence...
Bof. Là où il y a débat, il y a critique et son cortège de jugements de valeur. La frontière séparant critique et jugement est ténue. Et c’est là que le débat entre en scène. Après, je vous rejoins sur la facilité qu’ont certains à céder à l’emportement, comme si cela avait avait une quelconque valeur rhétorique. Mais leurs propos excessifs les disqualifient d’emblée, non ? Je m’attendais à un article plus fouillé, plus long. Ce n’est pas une critique, juste le commentaire d’un homme qui reste, un peu, sur sa faim