« On se souvient aussi de la mollesse avec laquelle Pie XII avait condamné le nazisme (pire de l’étroite collaboration entre l’église allemande et Hitler) »
Vous faites du révisionnisme ?
Faut-il vous rappeler que l’église Catholique a été très claire dans sa dénonciation du Nazisme ? Pie XI avait condamné le nazisme à travers l’encyclique Mit brennender sorge - ‘ le réquisitoire le plus ferme et précis jamais écrit contre le nazisme ’ - mais aussi le ‘ communisme athée ’ avec l’encyclique Divini Redemptoris.
Faut-il vous rappeler que Pie XI (pape de 1922 à 1939) a été le seul à s’opposer à 5 dictateurs et à dénoncer une série de faits intolérables (Mussolini en Italie, Salazar au Portugal, Hitler en Allemagne, Franco en Espagne, Staline en URSS ; la crise financière de 1929 ; la persécution des catholiques au Mexique et la guerre civile en Espagne ; la conquête italienne de l’Ethiopie ; et surtout les fameuses les lois raciales …)
Faut-il vous rappeler que des catholiques sont morts pour leur seule croyance dans les mêmes camps que les juifs, persécutés par ces mêmes Nazis ?
Pour Pie XII, s’il n’avait pas besoin de réaffirmer ce qui avait été condamné par son prédécesseur, faut-il encore vous rappeler outre son action diplomatique pour la paix les innombrables preuves en actes et déclarations faites dés son élection le 2 mars 1939 ?
Faut-il vous donnez la liste exhaustive de ses actes que tout le monde peut lire partout ?
Faut-il vous donner le détail des juifs cachés dans les monastères ?
Faut-il vous rappeler que Pie XII a donné 15 kg d’or qui manquait au Grand Rabbin de Rome en octobre 1943 et pour quelles raisons ?
Faut-il vous rappeler Le
29 novembre 1944, et sa délégation de 70 rescapés venant au nom de la United
Jewish Appeal (organisme dirigeant du mouvement sioniste mondial),
exprimer à Pie XII la reconnaissance des Juifs
pour son action en leur faveur. ?
... Puis les concerts de louanges jusqu’à sa mort en octobre 1958 ?
Etc.
Alors plutôt que de fantasmer et écrire des stupidités, plongez-vous dans de saines lectures !
Je ne répondrais même pas au reste de vos propos tellement ils sont ridicules.
Bref, Je parle d’affligeant pour l’article et pas forcément pour le
personnage. Mais on ne peut pas dire que les propos rapportés dans cet article soient
géniaux !
Que vous trouviez l’homme génial, pourquoi pas.
Encore une fois chacun est libre de penser ce qu’il veut. Sauf
que comme Catholique, il ne l’est pas ou plus !
Que vous soyez agnostique, Chrétien, Bouddhiste, peu m’importe,
c’est votre droit et je ne me permets pas de juger, pas plus que le feraient les
autres Catholiques.
Comprenez seulementque quand vous êtes en communion avec d’autres coreligionnaires, vous
croyez en des choses communes, une même foi : le dogme.
Je suis obligé de me répéter : hors d’un dogme ou sans
dogme, vous ne pouvez pas être en communion avec vos frères. Vous êtes seul.
La religion se distingue de la philosophie parce qu’elle ne
procède pas d’un choix qui se ferait à la carte selon des affinités ou des
choix intellectuels ou personnels. Une religion est un tout. Ou bien vous y
entrez en acceptant la totalité de ces principes, ou bien vous restez en
dehors.
Tous ceux qui critiquent l’église Catholique oublient ce
principe fondamental. Si vous vous dites catholiques, c’est que vous croyez au
dogme. Si vous n’y croyez pas, vous croyez peut-être en autre chose, mais vous
ne pouvez pas vous réclamer du catholicisme. Il en est de même pour toutes les
religions et même des partis politiques. Imaginez-vous qu’il suffit d’avoir une
carte à l’UMP pour être UMP ?Si, au sein de ce parti, vous commencez à tenir un discours communiste,
croyez-vous que les autres UMP vous garderont longtemps dans leur camp ?C’est la même chose pour une religion !
En attaquant le dogme et son gardien direct le pape, on
cherche simplement à casser l’unité de l’Église. Une des hérésies commence avec
le prêche que la croyance Catholique serait une question de liberté ou de convenance personnelle, ce qui
est faux. Ceux qui s’attaquent à l’église le font pour justement faire autant
de religion que de croyants. On voit très bien les finalités qui existent derrière
cette prétendue libéralité religieuse, c’est l’hérésie généralisée, puis sans
dogme, c’est l’apostasie.
Chez les Chrétiens et les Catholiques en particulier, cette
libéralité est facile à mettre en œuvre puisque la foi est un principe qui est
séparé de l’état, non pas depuis la Révolution, mais depuis son origine. Intrinsèquement le spirituel Chrétien à toujours été séparé du temporel, et ce n’est
pas parce qu’il y a eu des périodes où ces deux principes se sont confondus
dans les faits pour des raisons historiques que cela remet en cause cette dichotomie.
Imaginez-vous la
complexité, voire l’impossibilité, de ce principe dans l’Islam ou dans le judaïsme ?Cela reviendrait à ne plus respecter
les lois. Ce serait alors l’anarchie. Aucun musulman, aucun juif n’acceptera
jamais cette libéralité. Il faut en effet garder à l’esprit que des trois
grandes religions monothéistes, seule la religion Chrétienne est une religion
incarnée alors que les deux autres sont des religions du livre.
Ceci pour tenter de vous expliquer que si les attaques se font sur l’église Catholique, c’est parce que c’est déjà la religion la plus libérale - contrairement aux affirmations martelées - et donc la plus facilement attaquable. Jamais les Juifs et l’Islam n’accepteraient un centième des critiques faites contre l’église Catholique. Chacun peut le vérifier quotidiennement grâce à la dénonciation systématique des actes qualifiés d’antisémites ou en se souvenant de l’affaire des caricatures. Qu’un cimetière Catholique soit profané ou qu’une église brûle, cela ne soulève aucune indignation, sauf des Catholiques il va de soi.
C’est aussi le vieux principe de diviser pour mieux régner, car ne nous
leurrons pas, si l’on cherche à combattre l’Église c’est par ce qu’elle est un pouvoir
ou un contre-pouvoir, c’est selon.
Et pour en revenir à Hans Küng, au final, il pêche cette libéralité et pour une multiplicité de croyances,
puisqu’il ne voit en la croyance en Dieu qu’un confort personnel : un Dieu simplement assujetti à l’homme.
Pour un vrai Catholique, cette affirmation est une hérésie.
C’est hélas d’une lecture assez affligeante. L’orientation des questions et la réflexion de Hans Küng ne vas pas bien loin ici et il serait facile de démontrer la démagogie des propos, toutefois c’est un autre sujet.
Je reviendrais simplement sur le fait que dés 1971, il s’éloigne de l’église catholique en remettant en cause une partie du dogme à travers plusieurs publications. Le titre de son livre « ÊTRE CHRETIEN » est d’ailleurs révélateur.
Il se considère et se positionne clairement comme Chrétien, et non plus comme un Catholique. Ce qui le conduit en 1979 à perdre son titre de théologien Catholique. Par ses positions affirmant que Dieu est au service de l’homme, il est très proche des protestants et des « Catholiques » progressistes. Quoi qu’il soit il n’est pas en communion avec Rome est ses positions peuvent être vue comme hérétiques
Alors chère herbe, il est sans doute un théologien, mais de quoi, c’est une autre affaire ? À coup sûr, c’est un théologien d’une forme d’œcuménisme ou l’homme serait supérieur à Dieu et où Dieu serait à son service mais relégué à une simple forme d’aspiration secondaire de son être.
Il faut cependant revenir
sur les écrits incriminés de Benoît XVI.
On nous dit qu’ils sont
une critique de la démocratie et par amalgame, on fait dire à Benoît XVI qu’il serait
contre la démocratie et donc pour les régimes totalitaires. Comme le texte est
repris par une revue facho, Benoît XVI est donc néo Nazi ! Quel beau raisonnement !
Si cela est le cas,
comment expliquer alors dans ce même article le passage suivantdont les rédacteurs des différents
articles repris par les médias et sur tous les blogs, taisent ?
« Néanmoins,
le fait que le système marxiste n’a pas fonctionné comme promis est manifeste
pour tous. Personne ne peut encore sérieusement dénier que cet apparent
mouvement de libération était, avec le national socialisme, le plus grand
système d’esclavage de l’histoire moderne »
« Nevertheless,
the fact that the Marxist system did not function as had been promised is plain
for all to see. No one can still seriously deny that this ostensible liberation
movement was alongside National Socialism, the greatest system of slavery in
modern history. »(Spring
1996 issue of « Communio : International Catholic Review »).
Benoît
XVI défendrait les fachos ? Si ça, ce n’est pas de la manipulation !