La seule chose que révèle ce sondage, c’est que notre / la démocratie est bien mal en point. Les convaincus ne changent pas d’opinion, quelles que soient les réalités (Cf. le 31% de sarko au 1er tour qui n’ont à aucun moment été entamés). Et les votes des électeurs qui font la différence, c’est à dire de ceux qui n’ont pas d’opinion, ne sont jamais influés par les actes des politiques. Seuls leurs sentiments les guident : il est sympa, il fait plus « président », c’est une cruche, il est moins pire que l’autre, etc....). Et la durée de stockage avant effacement de la mémoire de cette frange d’électeur est visiblement de quelques semaines à quelques mois.
Autant la question de positionner ou non Marseille sur un axe Italie / Paris / Nord Europe ou Italie / Espagne parait mériter une discussion, autant Il parait étrange d’essayer de justifier le positionnement d’une ligne TGV par rapport à un trafic local Toulon / Marseille.
Au contraire, on pourrait imaginer que le délestage des lignes de TER grace au détournement d’une partie des voyageurs longue distance permettrait une meilleure dédication de l’infrastructure existante au service local, et donc une augmentation de l’offre.
Pour les nouvelles gare, la problématique est la même à Toulon, à Nîmes, à Valence, .... Tout le monde préfère un TGV qui arrive au centre de la ville, sans nuisances sonore, sans augmentation de l’emprise au sol, sans construction de km² de parking à proximité, .... Mais ce n’est pas possible
Dans les années 90, des scientifiques et statisticiens prouvaient que l’augmentation des forces de police aux US avait un impact significatif pour faire baisser les agressions commises par des moins de 20 ans. D’où le développement et l’armement des polices et milices locales à cette époque (idem chez nous).
15 ans après, constatant que la violence recommençait à augmenter, et ce malgré l’inflation permanente des effectifs policiers, d’autres on cherché ailleurs.
La version actuelle est que l’accès à l’avortement légalisé dans le milieu des années 70, avait ,15 ans après, porté ses fruits en terme d’enfants mieux élevés car mieux aimés. Mais à partir du milieu des années 80, la remontée des intégrismes de tout poil et la culpabilisation des femmes qui voulaient avorter avait conduit à cette nouvelle envolée à partir des années 2000.
Tout ça pour dire que tant que des études sérieuses ne seront pas menées (par des scientifiques indépendants et non pas rémunérés par un lobby pro ou anti téléphone portable), les conclusions émises sur le niveau de dangerosité de ces appareils semble bien imprudentes (la recrudescence des ongles incarnés ne seraient elle pas aussi due aux téléphones portables ?).
Mais le rôle d’un gouvernement dans son rôle de régulateur devrait être d’interdire la mise sur le marché d’un produit non testé, plutôt que de prendre après coup des mesurettes qui sont de la pure communication (voire pire si on pense qu’un concurrent au portable est l’internet, et que le frère de NKM en est un des rois en France !).
Mais là, ce sont les consommateurs qui ne seraient pas contents ! D’ailleurs, qui arrête de fumer ou de boire par peur d’un cancer dans 10 ou 20 ans ?
A consommateurs irresponsables et immatures, produits pourris ou potentiellement pourris !
C’est la logique électorale et consummériste qui veut cela.
Ah chic ! L’Iphone ne va plus être réservé à Orange ! On va pouvoir en acheter plus pour moins cher (il parait !) !
Victoire des consommateurs annonçait ce matin France Info !
Plus grande victoire encore des cancers ?
J’ai l’impression que l’engouement sur le CO² permet à tout le système économique, politique mais aussi citoyen (dans ce dernier cas, surtout si on y ajoute le tri sélectif) de se dédouaner de l’ensemble du sujet de la pollution.
Pourquoi pas une étiquette indiquant plus généralement :
- le poids consommé dans la production des matières premières jusqu’au produit fini, de produits chimiques dont l’impact sur la santé (environnement) est néfaste ou non étudié,
- le nombre d’arbres / tonnes de pétrole nécessaires à la confection des multiples emballages pour une tonne de produit fini,
- le nombre d’années avant la destruction des déchèts nucléaires qui ont servi à fabriquer l’électricité "écologique" (comme le disent les producteurs) nécessaire à la production / transport / conservation / ...
- le volume d’autres polluants émis sur toute la chaîne (maintenant que l’on sait calculer pour le CO², on doit pouvoir le faire pour pas mal d’autres gaz)
- Etc .... ?
Je ne nie pas le problème du CO².
Mais le produit pourri fabriqué près de chez moi ne me semble écologiquement plus satisfaisant que le produit pourri fabriqué loin de chez moi qu’à très court terme !
Des constructeurs automobiles osent dire dans des publicités, validées par le BVP, qu’ils fabriquent des "véhicules verts" parce que leur taux d’émission de CO² est inférieur à X g au km !
C’est un intéressant exemple de la dérive liée à cette CO²mania (ou plutôt CO²phobie) !
Alors, c’est pour cela qu’ils continueront à gagner !
Comme vous le montrez très bien, les politiques de tout bord ont bien compris que c’est en s’entendant entre eux, au delà de leur propre parti, pour préserver leurs intérêts communs, qu’ils dureront.
Le pouvoir politique et médiatique (voire financier) qu’ils représentent aujourd’hui fait que ce n’est pas une somme d’individualités non organisée qui pourra les contrer.
Je crois qu’il y a beaucoup de gens qui ont encore des valeurs d’honnèteté, et qui croient en la devise de la république française.
Certains de ceux là, qui ne connaissaient visiblement pas l’homme, ont été séduits au premier tour des présidentielles par Bayrou.
Mais je pense que le même discours, avec quelqu’un de sincère pour le servir, aurait recueilli autour de lui beaucoup plus de suffrages !
Mais peut on être à ce niveau et être sincère ?