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Salade

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  • Salade Salade 13 janvier 2009 15:51

    Robert,
    Sortir de l’uniformité suppose une capacité individuelle, puis collective (on ne sort pas seul de l’uniformité : on n’en sort que si -tant que - les autres ne nous suivent pas) à réfléchir.
    C’est pourquoi les révolutions ne sont jamais initiées par les populations, mais par quelques intellectuels exceptionnellement actifs et capables de mobiliser, volontairement ou non, des foules dans l’action ou au moins dans l’acceptation du changement.

    L’uniformité à toujours existé, car elle est co-existentielle à toute société humaine sédentaire (il me semble que ce n’est pas le cas des sociétés nomades dont les ordres établis peuvent rapidement être remis en cause, ou sont d’un autre ordre que de l’uniformité sociale et comportementale).
    Mais chaque société est différente de sa voisine (nos comportements sont différents de ceux des indiens ou des chinois, voire à un degré moindre, des anglais).
    Et les sociétés passent d’uniformité en uniformité (différente, me fais-je bien comprendre ?) au fil de révolutions intellectuelles (guerrières, ou de type guerrières, et éruptives) ou technologiques ("lentes", souvent incomprises, voire non ressenties comme telles).

    A ma connaissance (et j’en suis le premier désespéré !), les bons sentiments, les négociations "gagnant/gagnant", les prises en compte des différences pour construire ensemble un avenir meilleur n’ont jamais produit sur le long terme de résultats concréts. L’inertie du groupe ramène à la position d’origine à terme ou à la juxtaposition de plusieurs standards (ex : les changements d’organisation dans les entreprises publiques ou les ghettos sociaux ou urbains).

    Ce ne sont pas des millions de gens convaincus qui ont amené à la suppression de la peine de mort en France ! Ce sont quelques intellectuels hyperactifs qui ont fait partager pendant de longues années leur compréhension du sujet, puis la décision courageuse d’un homme (j’exagère un peu, mais pas tant que ça).
    Le courage, le bon sens et l’innovation ne sont pas les valeurs d’une foule (même si individuellement, les composants ont ce courage et ce bon sens), d’une société (industrielle ou commerciale par ex) ou d’une nation qui toutes stigmatisent les déviants.

    Ton titre et ton analyse sont intéressants et vrais, mais ma conclusion est un peu différente.
    Je pense que les personnes éclairées dans une société doivent entretenir un noyau de créatifs (des think-tank comme on dit maintenant) pour en tirer de temps en temps des idées d’évolutions.
    Celles ci donnent l’illusion aux créatifs qu’ils ont fait bouger la société, au foules celle de participer à une société qui avance et ainsi d’accepter leurs conditions de vies, et aux dirigeants le coup d’avance qui leur permet de garder le pouvoir et de maintenir la paix sociale !

    Une société d’électrons libres ne serait plus une société.
    Et quel pouvoir politique voudrait-il d’une société de gens responsables ?



  • Salade Salade 13 janvier 2009 12:39

    L’UE et nos politiques nationaux nous poussent une nouvelle fois à ne pas avoir confiance en eux !

    Nivellement par le bas des règlementations pour arriver à des consensus introuvables autrement, poids colossal des lobbyes présents à Bruxelles pour "aider" les politiques à prendre des décisions, et acceptation de l’inacceptable pour satisfaire l’indiscutable "principe de réalité", sont sur tous les sujets (sociaux, économiques, environnementaux, ...), ses trois principes de fonctionnement.

    A leur défense, il faut dire qu’il y a toujours des scientifiques véreux pour les conforter (avec quelques $ de Monsanto, on devient vite un convaincu des OGM, mais c’est tout aussi vrai sur la cigarette, l’alcool, la drogue, le réchauffement, la pollution, ...).

    La bonne mesure serait, à mon sens, d’identifier les produits non bios, et pas l’inverse.
    Tout produit alimentaire n’étant pas 100% bio (non modifié génétiquement, utilisant des angrais non naturels, ...), devrait expliquer en quoi et pourquoi il ne l’est pas.
    Par exemple, les vaches nourries aux protéines animales (ce qui est délirant à tous les points de vue, ... sauf "économiques"), ou les produits transportés autrement qu’en chemin de fer ou bateau, ou ayant subi plus de 2 ruptures de charge, ...

    Enfin et surtout, il faudrait un sursaut citoyen pour :

    -  Refuser d’acheter les produits hors saison, les produits dont les cultures sont possibles en france et Europe proche mais qu’on nous envoie des 4 autres continents, ...

    -  Refuser de cautionner ces hoomes / femmes politiques (malheureusement de tous bords, y compris soit disant écologistes !!) qui nient leurs populations actuelles et futures au profit de leurs carrières (dans le meilleur des cas) par le vote blanc (le jour ou une majorité de citoyens votera blanc, les politiques devront se remettre en cause car la démocratie, de facto, n’existera plus).

    Le pouvoir est entre nos mains, mais encore faut il avoir le courage de s’en servir !



  • Salade Salade 7 janvier 2009 12:29

    La légion d’honneur est quand même sensée récompenser les mérites éminents militaires et civils rendus à la nation, ce qui n’est pas rien !

    L’article met en lumière 2 messages importants et différents à mon sens :

    - Sa distribution n’a plus aucun rapport avec l’objectif annoncé. Cela lui ote pratiquement toute crédibilité, au moins pour les deux premiers niveaux de chevalier et officier, et cela nuit aux autres décorations qui la plupart du temps sembleraient plus appropriées (mérites, arts et lettres, palmes académiques)

    - Cette décoration est incompatible avec les métiers qui doivent particulièrement garder un oeil critique et indépendant sur l’environnement politique, économique, social. Pour être journaliste au canard, il faut refuser toutes les décorations de ce type. C’est peut être aussi pour cela qu’à ma connaissance, les représentants élus ne sont pas admissibles lorsqu’ils sont en fonction.

    Il est dommage que refuser la légion d’honneur soit aujourd’hui devenu un titre de gloire (et cela ne date pas, comme c’est déjà dit, de l’ère Sarkosy).

    J’aime bien les citations (non vérifiées) de Wikipédia :

    - Jean D’Ormesson, lucide sur la faiblesse humaine qui l’acceptait : " Les honneurs, je les méprise, mais je ne déteste pas forcément ce que je méprise"

    - Et surtout Jacques Prévert (qui l’avait refusé) parlant de Aragon (qui la refusait) : "
    C’est très bien de la refuser ; mais encore faudrait-il ne pas l’avoir méritée"



  • Salade Salade 7 janvier 2009 10:07

    Villepin parait avoir oublié son GPS et est du coup difficile à localiser.
    Sa disgrâce est néanmoins encore très récente.
    Quand on voit que même Tapie a réussi à revenir de son exil, on peut imaginer que le bellâtre, n’est pas encore fini !
    Par contre, les conditions à tout retour en grâce sont la capacité à rester discret un certain temps, la combativité et la faculté de passer outre les humiliations publiques.
    Qualités dont ne manquent pas les Balkany, Sarkosy, Estrosi, Pasqua, Tibéri, ....... mais dont Villepin (ou Jupé) n’est peut être pas assez doté ?



  • Salade Salade 6 janvier 2009 19:21

    Bravo pour cet article !
    Quel dommage que vous ne soyez pas journaliste !
    Eux semblent bien plus intéréssés par le développement du marché du cirage de "Church" (niche de croissance rare, il est vrai, en ces temps de crise) que par le glorieux passé de certains de ceux qui les portent.

    Pourtant, bien d’autres personnages passionnants de notre république, "grognards" (comme vous dites) de notre souverain actuel ou / et de ses prédecesseurs, pourraient faire l’objet d’enquêtes de moralité bien intéressantes.

    Cependant, je n’ai pas le même optimisme que vous sur la conclusion.
    Si l’ile d’elbe est effectivement un désert que pas mal d’entre eux ont pu momentanément traverser, l’ile de St Hélène n’a plus été abordée depuis bien longtemps par des hommes publics ou politiques de premier plan.
    La mémoire des citoyens électeurs est très courte.
    Leurs intérêts privés (dont la somme ne correspond jamais à l’intérêt général) excités par les petits hochets qu’on leur promet, ainsi que le désintérêt de la "justice" pour ce genre de délits (la suppression des quelques juges d’instruction encore consciencieux ne devrait pas arranger les choses), permettent vite aux renards beaux parleurs de retrouver leur fromage.
    .
    Et les temps de crise n’incitent pas à la moralité !

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