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sasapame

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41 ans. 3 enfants. Je refuse désormais toute étiquette, et je récuse quiconque entendrait se planquer derrière la mienne : c'est précisément en en faisant une icône qu'on détruit le message qu'un homme aura souhaiter transmettre - en somme : courage ! Quitte à m'étiquetter : scientifique  ; démocrate radical ; socialiste. A part le boulot qui paie mes factures (ingénieur en mécanique), j'ai travaillé, suivant mes voies et mes rythmes, sur des matières dont le nombre suffirait déjà, je le crains... à effrayer les impatients ! Disons, par ordre à peu près décroissant : Droit constitutionnel et dérivé, critique des institutions nationales actuelles / Critique des institutions européennes et stratégie de sortie de l'Euro / Réforme des institutions nationales / Monnaie / Systèmes spécifiquement impérialistes-totalitaires et moyens d'y faire face / Offensives idéologiques diverses et variées : - Arnaque du "changement climatique" (dossier que je suis le plus assidument depuis 10 ans - travaux scientifiques de fond, avec deux projets de publications ; réflexions politiques) et, plus largement écologisme scientiste contemporain ; - faux "antiracismes" forcenés, féminisme débile et autres conneries du genre, et plus largement toutes menées contre la cellule familliale, nationale et contre l'humanité, sionisme politque et idéologique, etc.) / Psychologie / Musique (composition et surtout arrangements, tous styles - guitare et chant à la marge) / Dessin (depuis toujours mon grand dada, certes toujours plus esseulé... - ici comme sur mon blog, en général les dessins et autres supports visuels sont de ma composition) / Éducation de mes enfants.

Tableau de bord

  • Premier article le 21/06/2012
  • Modérateur depuis le 08/12/2018
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Derniers commentaires



  • sasapame sasapame 16 mai 2016 17:41

    Le Venezuela [...] figure maintenant à la première place de l’indice de misère établi par l’agence d’analyse économique Bloomberg.

    Vous savez à quoi correspond, sans rire, l’ « indice de misère » selon la vision de cette bande d’escrocs ? A l’addition du taux d’inflation et du taux de chômage... accessoirement projetés pour l’année suivante (1). Même un exécrable étudiant en première année de « sciences économiques » n’aurait pas l’idée de faire un usage aussi fanatique des dérivations ultralibérales de la courbe de Phillips... Non seulement cet indice ne prend en compte aucune donnée réelle de pauvreté, de santé, etc mais ils n’ont même pas pondéré les deux machins qu’ils ajoutent. Ainsi, même si les salaires suivent ou dépassent l’inflation, et même si les allocations chômage offrent une sécurité royale, bref, même si une dévaluation est compensée par une forte redistribution, vous pouvez être le pays le plus « miséreux » du monde. Même avec 0% de chômage, ça marche. Un rapide coup d’œil au classement mondial selon cet indice totalement débile (qui ne s’adresse qu’à des gens qui cherchent des conseils pour spéculer) suffit pour vérifier qu’il est sans aucun rapport avec la vraie misère. Un seul exemple, au hasard : le Salvador (notoirement sous tutelle US) est aux côtes-à-côtes avec le Luxembourg pas très loin du top des pays au top, et l’Indonésie colle la France, plus largement la zone euro (où l’Italie fait pire) pas très loin du fin fond de la misère... pour les banquiers. (1)

    Passons sur le fait que cette boutique spécialisée dans le conseil en délit d’initié plus ou moins légal - capable d’espionner les plus grands comptes pour refiler des infos choisies à ses requins de clients (2), elle facture 20 000 dollars l’an ses prestations - appartient à 88% à un magnat ashkénaze classé 8e fortune mondiale (ancien maire de NYC, qui s’est porté candidat à la présidentielle US 2016 avant de s’en retirer pour ne pas compromettre le succès du front tout-sauf-Trump).

    Une étude réalisée par trois centres académiques vénézuéliens signale que 73% des foyers vivent au-dessous du seuil de pauvreté, alors que leur proportion était de 44% en 1998, année où le Chavisme prit le pouvoir.

    On aurait aimé avoir une source directe. Et un tant soit peu sérieuse, cette fois. Quels sont ces « trois centres académiques », et où est le rapport en question ? On aura quand même tôt fait de trouver cet article de la BBC (3) qui, bien qu’il n’indique pas non plus la source primaire, nous dit : "Une étude récente par trois universités vénézuéliennes suggère que la pauvreté a déjà augmenté massivement. L’étude suggère qu’à présent 73% de la population vit dans la pauvreté - contre 27% en 2013".

    Évidemment, même en s’en tenant à ces sources douteuses, on peut constater que l’auteur a royalement effacé le long intermède, pourtant notoire, de très forte diminution de la pauvreté (de l’avis de la banque mondiale, on était passé sous la barre des 25%). Sinon, curieusement, l’article ne parle pas explicitement de « seuil de pauvreté » au sens conventionnel mais d’on ne sait quelle mesure. Par ailleurs, il dit que l’étude "suggère que..." et le peu qu’il en dit laisse fortement penser qu’il pourrait s’agir de mesures dérivées sinon de simples projections. Enfin, la phrase suivante de l’article note que le gouvernement a écarté cette étude et a indiqué que non seulement la pauvreté n’a pas augmenté mais que l’extrême pauvreté avait chuté en 2015. Bref, tout ce qu’on sait c’est qu’on ne sait rien.

    L’article du Washington Post (4) qui signalait cette étude n’est plus accessible. C’est balo. Au passage, l’article de The Economist maintes fois cité dans cette opération de propagande, article selon lequel Maduro, dit-on, reconnaissait lui-même un « état d’urgence économique », les liens nous mènent aussi vers une page vide, et on ne saura pas, faute de précision, si c’est un lien mort ou si c’est seulement parce que c’est under paywall. (5)

    Après un minimum d’enquête, il s’agissait d’un rapport (mouture 2015) dit Encuesta sobre Condiciones de Vida en Venezuela (ENCOVI) (6). Ou plus exactement, du premier volume, intitulé Pobreza y Misones (7), de ce qui n’est qu’une vulgaire présentation Powerpoint vraisemblablement relue par personne (et assessoirement commandée par on ne sait qui), magistral « volume » de 21 pages en gros titres moins la déco, signé d’une seule personne : Luis Pedro España N. IIES-UCAB (Institut d’Investigations Economiques et Sociales de l’Université Catholique Andrés Bello). Le résultat époustouflant y est exposé sur la planche 5 : 73% de ménages pauvres en 2015, contre 48% en 2014, soit une augmentation fulgurante de 53% en un an. Mais aussi une pauvreté extrême (des ménages) à 49.9% en 2015 contre 23.6% en 2014, soit plus qu’un doublement en un an... La planche suivante montre les années précédentes. Pour l’année 2013, on avait respectivement environ 34% et 13%.

    Confronté à un tel scoop, n’importe quel journaliste digne de ce nom ira éplucher un minimum la méthodologie. Pour savoir ce qui est mesuré au juste, et si la méthode de mesure n’a pas changé entre 2013 et 2014. Tu parles. Mais l’auteur dit lui-même que tout ça, c’est la faute au gouvernement, parce qu’il ne publie pas d’indice officiel d’inflation du prix des produits à la consommation, mais aussi que la structure des prix au Venezuela est complètement distordue, que le marché noir ceci, etc. de sorte que les universitaires, aux fins de discussions académiques, se voient dans la nécessité d’établir leurs propres indices. Ce qu’on peut en retenir, en tout cas, c’est qu’on ne compare pas les mêmes choses et que, surtout, on ne parle pas d’une pauvreté mesurée en réalité mais d’extrapolations faites à partir d’indices de prix affreusement difficiles à établir.

    Et que le rôle d’un bon gouvernement n’est pas de faire le bonheur de sa population mais celui des universitaires, des journalistes, des spéculateurs et autres gratte-papier d’Agoravox qui veulent s’en tenir à mesurer les faits en restant dans un bureau, tout en prétendant s’inquiéter des réalités du terrain et des conséquences pratiques des politiques. Pour commencer, évidemment qu’il y a un énorme marché noir là bas, une myriade d’agents qui y vendent de toutes sortes de produits, de nécessité ou non, et ce n’est pas nouveau, pas plus que ne l’es le marché noir de l’argent, sur lequel le taux de change diffère complètement du taux de change officiel. L’économie est largement privée, et surtout très anarchique, et pour autant amplement contrôlée par de gros bonnets bien ricains dans l’âme. C’est sûr que ça ne rend pas la vie facile aux économétristes d’ampithéatre ou de cabinet. Quant aux journalistes occidentaux, ils nous « amusent » en nous racontant que l’économie du Venezuela est socialiste... et que c’est le gouvernement qui assure l’approvisionnement de la bouffe ou son rationnement.

    L’inflation a atteint 275% en 2015 et s’achemine vers 720% pour l’année en cours.

    Là encore, l’auteur ne semble pas trop embarrassé de mélanger les réalités et les projections, en tous cas pas d’aller chercher les infos brutes. Cette information, qui était également le fait de l’agence Bloomberg (8), indiquait une prévision pour la fin 2015 annoncée par un membre du FMI. Quant à 2016, l’agence Bloomberg elle-même tablait sur une inflation 4 fois moindre que celle prévue par ce membre du FMI. En se basant, pour ce faire, sur une moyenne d’avis de grands experts sans doute très d’accord entre eux... Les prédictions économiques, c’est pas facile, surtout quand elles concernent l’avenir. D’ailleurs, un trimestre plus tard, le FMI lui-même revoyait ces prédictions respectivement à 159% et 200% (voir note (3)).

    N’importe qui sait que l’affaire, en l’espèce, dépend grandement des cours du pétrole. Pas difficile de voir d’où vient l’emballement inflationniste qui s’est produit depuis l’été 2014 (9). Certes, l’inflation était déjà passé de 20% à 60% entre 2012 et 2014. Mais la production de pétrole nord-américaine a flambé depuis 2011 avec le pétrole de « schiste » (10). Or je crois me souvenir que le Venezuela est le deuxième fournisseur de pétrole des USA.

    (à suivre)



  • sasapame sasapame 4 août 2012 09:40

    Le Politburo de Wikipedia...

    Il n’y a qu’à voir, par exemple, leurs pages si révérencieuses sur les institutions européennes ou — plus proche de ce sujet, scientifique — les âneries qu’ils débitent en récitant la messe du réchauffement climatique... Un merveilleux scientisme, comme on commence à le voir dans d’autres pays, mais en France il ne se passe à peu près rien — un grand merci en passant à l’auteur de ce site pédagogique : http://www.pensee-unique.fr/

    Mais pour avoir déjà beaucoup donné sur ces deux sujets, et sur celui du totalitarisme en général, je crains fort que ce Politburo, comme tous les autres, ne soit composé de personne ou presque qui cherche à manipuler les autres. Ces saletés obscurantistes et tyranniques sont affreusement naturelles...



  • sasapame sasapame 4 août 2012 09:16

    @ Traroth, Stanh,

    je suis bien d’accord avec Perlseb pour y insister : la résonance peut contenir un potentiel gigantesque.

    Oui, c’est l’énergie cinétique des pas de la troupe qui aura apporté l’énergie de déformation nécessaire pour casser le pont. Il n’y a aucun doute à avoir là-dessus. Mais le drame en question s’est produit précisément parce que l’énergie de déformation s’est concentrée sur une zone très réduite de la structure, raison pour laquelle elle a pu être localement si élevée qu’on y a dépassé les niveaux de contraintes tolérables. Or cette concentration ne dépend pas du nombre de soldats (leur masse reste dérisoire au regard de celle du pont), elle dépend purement de la fréquence.

    Sauf à tomber sur un mode, la troupe ne risquait pas de faire monter la contrainte locale à un niveau un tant soit peu comparable aux limites du matériau. Certes, la contrainte locale (la réponse) sera proportionnelle au nombre de soldats (l’amplitude de l’excitation en effort imposé), mais l’effet de concentration lié à la résonance est bien plus décisif ici. C’est, en un mot, ce qui fournit un potentiel gigantesque, tandis que le nombre de soldats n’est qu’un vulgaire facteur multiplicateur.

    Il faut bien insister, ici, sur la distinction local-global. Car la résonance est toujours un phénomène global, tandis que la déformation critique est localisée. Par ailleurs, si on considère le pont dans son ensemble, on pourrait croire à une contradiction car un mode vibratoire est justement une configuration qui minimise l’énergie de déformation (donc qui maximise l’énergie cinétique). Oui, mais au total, pas au plan local.

    Moi qui ne suis ni physicien ni chimiste, voilà ce que je comprends de l’idée de vouloir mettre en résonance un cristal renfermant certains atomes visés : c’est bien une affaire de concentration des effets : il s’agirait d’obtenir localement — en un ou quelques points — une pression gigantesque. Et à partir du moment ou ce « localement » signifie un volume infime, je ne vois pas de raison de douter a priori que l’apport d’énergie nécessaire soit techniquement infaisable.

    Ensuite, je suppose qu’il s’agit de compter sur une réaction en chaine. Comme dans tous les autres cas évoqués, exemple Chamonix et la dynamite.

    Si votre objection consiste à dire qu’on ne crée pas d’énergie à partir du néant, très bien. Mais d’un autre côté, si on vise la fusion, froide ou chaude, c’est bien pour pouvoir récupérer plus d’énergie qu’on en apporte SOI-MÊME au système. On voit donc bien là, déjà, qu’il faut faire plus de distinctions, sans quoi on ne risque pas de s’entendre sur ce qui est possible ou non. Or je crois que vous n’êtes pas assez clairs (vous non plus).

    Quand on exploite les énergies fossiles, sauf à être un fanatique vert qui tourne en rond, on ne calcule pas le rendement en comptant, au dénominateur, l’énergie qu’il a fallu fournir, initialement, pour obtenir les nappes de pétrole... Je mets du bois dans mon poêle (après l’avoir fait venir et l’avoir redéplacé, certes), j’apporte une étincelle et... Dans chaque cas, on met à profit un potentiel énorme déjà contenu dans certains systèmes lorsqu’ils sont dans certaines configurations. L’énergie qu’il aura fallu fournir, auparavant, pour obtenir ces systèmes et ces configurations, c’est une autre affaire. Que je sache, l’homme n’a pas eu à créer d’abord le soleil et les planètes pour avoir le droit de faire griller sa bidoche ensuite. Or une étincelle c’est un apport d’énergie dérisoire, ce qui n’empêche pas qu’on puisse, avec, provoquer un incendie sur des millions d’hectares.

    Action-réaction ? Oui, si l’énorme rocher situé au-dessus de ma maison en vient un jour à la rayer de la carte, je suis sûr qu’elle aura appuyé aussi fort sur le rocher que le rocher lui aura appuyé dessus... Mais ça ne signifie en rien qu’il aura fallu commencer par appliquer un effort du même ordre pour faire glisser le rocher (quant à l’énergie cinétique que ce dernier aura acquise avant l’impact, elle viendra entièrement du dénivelé, évidemment).

    L’erreur que vous commettez ici est de raisonner en statique. Du reste, vous oubliez l’idée de réaction en chaîne, de concentration d’effet, de levier, ... Qui vous dit qu’il est interdit d’envisager d’exploiter un potentiel au premier stade du procédé ? En réalité, il ne s’agit évidemment pas de produire directement un effort un tant soit peu comparable à l’effort qui sépare deux atomes chargés positivement. Ensuite, l’approche statique ne convient pas car il ne s’agit pas de comparer la force des pas des soldats à l’effort qu’il faudrait fournir, EN STATIQUE, pour casser le pont. La différence (le ratio) est bien trop élevée. Non, il s’agit de trouver et d’exploiter un système et une configuration qui fournisse l’effet de levier et la concentration des effets.



  • sasapame sasapame 2 août 2012 16:52

    Je souhaite vous signaler ce récent article de Jacques Sapir, qui démontre de manière toujours plus remarquable (et synthétique) que l’euro est condamné :

    <url>http://postjorion.wordpress.com/2012/08/02/253-jacques-sapir-sauver-leuro/&lt ;/url&gt ;



  • sasapame sasapame 24 juin 2012 12:18

    Vers le début du message précédent, j’écrivais : « [...] au-delà de l’aspect institutionnel ressort l’idée de justice. Et on peut se demander si cela est nécessairement inclus dans le principe d’une monnaie unique. Je répondrais que oui, [...] » Je voulais parler ici de monnaie commune, bien sûr.

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