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sasapame

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41 ans. 3 enfants. Je refuse désormais toute étiquette, et je récuse quiconque entendrait se planquer derrière la mienne : c'est précisément en en faisant une icône qu'on détruit le message qu'un homme aura souhaiter transmettre - en somme : courage ! Quitte à m'étiquetter : scientifique  ; démocrate radical ; socialiste. A part le boulot qui paie mes factures (ingénieur en mécanique), j'ai travaillé, suivant mes voies et mes rythmes, sur des matières dont le nombre suffirait déjà, je le crains... à effrayer les impatients ! Disons, par ordre à peu près décroissant : Droit constitutionnel et dérivé, critique des institutions nationales actuelles / Critique des institutions européennes et stratégie de sortie de l'Euro / Réforme des institutions nationales / Monnaie / Systèmes spécifiquement impérialistes-totalitaires et moyens d'y faire face / Offensives idéologiques diverses et variées : - Arnaque du "changement climatique" (dossier que je suis le plus assidument depuis 10 ans - travaux scientifiques de fond, avec deux projets de publications ; réflexions politiques) et, plus largement écologisme scientiste contemporain ; - faux "antiracismes" forcenés, féminisme débile et autres conneries du genre, et plus largement toutes menées contre la cellule familliale, nationale et contre l'humanité, sionisme politque et idéologique, etc.) / Psychologie / Musique (composition et surtout arrangements, tous styles - guitare et chant à la marge) / Dessin (depuis toujours mon grand dada, certes toujours plus esseulé... - ici comme sur mon blog, en général les dessins et autres supports visuels sont de ma composition) / Éducation de mes enfants.

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  • Premier article le 21/06/2012
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Derniers commentaires



  • sasapame sasapame 28 octobre 2007 10:49

    @ AJ Holbecq :

    Deux problèmes pratiques :

    - Si j’ai bonne mémoire, nous avions échangé sur l’idée que l’usage public de la création monétaire doit exclure les dépenses de fonctionnement des pouvoirs publics et se limiter exclusivement aux dépenses d’investissement (l’amortissement étant l’occasion de récupérer, par la voie de l’impôt, la monnaie injectée, et de la détruire ou de la recycler). Pourquoi prévoir une clause de 3/5e (ou autre seuil) permettant de déroger à ce principe ? Faut-il imaginer une situation de crise grave où il n’y a même pas de quoi payer les fonctionnaires, les magistrats, les députés, ... le temps que l’activité économique du pays reparte ?

    - le pouvoir du Parlement (ou du gouvernement, c’est un autre débat) de révoquer et de nommer le directoire de la BC, c’est déjà en bonne part le signe d’une dépendance, potentiellement politique de la BC. Mais le problème ne se situe plus tant à ce niveau si on encadre complètement la création monétaire, d’une part en la retirant aux banques, d’autre part en limitant strictement son usage public aux dépenses d’investissement.

    L’institut d’émission n’étant pas nécessairement l’équivalent de la BC, on peut aussi imaginer que le contrôle de la règlementation et des pratiques bancaires, celui du taux d’intérêt, celui d’autres « leviers » monétaires (lié à la maitrise des changes par exemple) reviennent à d’autres institutions, séparés de celle-ci (qui a la main sur la planche à billet). Ce qui supposera encore des problèmes de séparation et de contrôle entre pouvoirs, mais là encore il s’agit de régler ça en fixant dans la constitution elle même les grandes règles, à l’image de celle qui ôte au parlement aussi bien qu’à la BC la possibilité de redonner des privilèges aux banques privées. Et la déclinaison de ces grandes règles n’est pas tant une affaire de constitutionnaliste que d’économiste...

    Ainsi on fait de l’institut d’émission (idem pour d’autres institutions liées à la monnaie, à la fiscalité, ...) un organe purement exécutif, privé de toute prérogative en matière de création monétaire et de choix de son affectation. Le Parlement lui-même n’a plus de raisons d’employer le chantage ou les manoeuvres électoralistes dans sa relation avec la BC (l’IEM) et donc son contrôle n’est plus « politique » mais administratif, portant sur la qualité de la gestion, la corruption, ...

    Le problème principal se situera donc ailleurs, dans la question de la mise en place d’autres instances de contre pouvoirs, de contrôle, jugeant du caractère raisonnable, soutenable, ... mais aussi de la conformité aux revendications des citoyens, des politiques d’investissement public, et des plans d’amortissement, donc des projections fiscales, liés.



  • sasapame sasapame 28 octobre 2007 09:58

    @ Internaute, Guillem :

    Bien sûr ce calcul est abusif, déjà parce que les bénéfices des banques « domiciliées » en France sont, sans doute moins que ceux de tout autre agent financier français réalisés sur la production française. Et inversement, songez par exemple à la part des fonds de pension (étrangers) dans les boites du CAC40.

    Si je me permets aussi de comparer des choux et des patates (mais flux contre flux) :
    - 35 milliards (estimation grossière des bénéfices nets avant impôt des banques « françaises » ?), ça fait 2% du PIB... c.à.d. en gros toute la croissance.
    - ça fait aussi 80% du montant des seuls intérêts annuels versés au titre de la dette publique française. Signe que c’est énorme, oui.

    Mais ce sont des proportions qui illustrent peu la force de frappe, la puissance financière, de marché, des banques.

    J’ai posté hier quelques chiffres concernant le pouvoir des banques. On y voit notamment que :
    - pour la BNP, le montant des actifs qu’elle gérait en 2002 était de 745 milliards de $, soit de l’ordre de 70 fois plus que le résultat de 2006 que vous annoncez et, pour comparer stock contre stock (virtuel), environ 9 fois sa capitalisation boursière (81.5 milliards) en 2007 (à même année, je suppose que c’est plus de 10).
    - les 100 premières banques au monde gèrent ensemble un montant d’actifs qui équivaut au PIB mondial...
    - ceci notamment parce qu’elles possèdent la plupart des fonds, qui eux possèdent en grande part (40% pour les 100 plus gros) la capitalisation boursière, donc les entreprises donneuses d’ordre (et ainsi, en gros, les bénéfices et les manettes) de toute l’industrie, ... mais aussi qui gèrent un tas de produits financiers, dont la valeur moyenne est en forte inflation ; elles possèdent aussi beaucoup d’obligations
    - par ailleurs, elles spéculent massivement sur les devises, et par leur oligopole des swaps elles ont une puissance énorme sur la détermination des taux d’intérêts (thèse de Morin), ... or elles brassent elles-mêmes un tas de produits d’assurance... contre les risques qu’elles provoquent. Bref, elles mènent la danse et la course folle du capitalisme financier.

    Ajoutez à ça qu’elles sont celles qui captent de la monnaie par les intérêts du crédit (ce qui concerne directement et massivement la quasi-totalité les entreprises non côtées en Bourse), et tout simplement que dans le système monétaire désormais entièrement lié au crédit bancaire, ce sont elles qui d’une manière ou d’une autre, fixe les taux « directeurs », le plancher, pour tous les agents financiers, les entreprises, ...

    Et dans le prix final d’un produit, il faut compter plusieurs fois, à différents niveaux, des versement d’intérêts. Mais je pense que par cette comparaison, l’auteur voulait donner une image du poids du système de la monnaie de crédit. Evidemment, les « 25 à 40% » c’est ce que capte l’ensemble des rentiers. On vient de rappeler que beaucoup parmi les plus gros d’entre eux sont sous le contrôle des banques elles-mêmes. Contrôle, pas propriété : les actifs gérés sont la possession des épargnants, et seul une partie des bénéfices des fonds deviennent propriété des banques.



  • sasapame sasapame 28 octobre 2007 08:40

    Correction : 1 T$ (téra-dollar) vaut un millier de MILLIARDS DE dollars.



  • sasapame sasapame 28 octobre 2007 08:38

    Correction : vous l’aurez sans doute compris, 1 T$ (téra-dollar) vaut un millier DE MILLIARDS de dollars.



  • sasapame sasapame 27 octobre 2007 20:55

    Concernant le pouvoir des banques, quelques informations tirées du livre de François Morin, Le Nouveau mur de l’argent :

    Base : échelle mondiale, 2002 (sauf indication contraire). Unités : T$ (milliers de dollars).

    * Transactions :
    - biens (PIB mondial) : 32.3
    - financières (actions + obligations) : 39.3
    - de change : 384.4 (dont seulement 8 pour les transactions commerciales internationales)
    - sur produits dérivés (produits d’assurances) : 699.0

    * Taux de rotation = rapport flux / stocks :

    Produits financiers :
    - obligations : 0.38 = 5.7 / 15.2
    - actions : 1.47 = 33.6 / 22.8
    - devises : 167.1 = 2.3 / 384.4

    Produits de couverture (dérivés) :
    - marchés organisés (options, futures, ...) : 29.1 = 23.8 / 693.5
    - marchés OTC, de gré à gré (swaps) : 0.04 = 122.5 / 5.5

    * Gestionnaires de fonds (montant des actifs gérés) :
    - 10 premiers : 6.03 (15.8% de la capitalisation boursière mondiale)
    - 100 premiers : 17.54 (40.0% de la capitalisation boursière mondiale)
    - sur les 10 premiers, 8 (pour 4.54) sont la propriété de banques, dont les plus grandes (point suivant). Exceptions : Fidelity investments, Vanguard group.

    * Actifs gérés (source : Les Échos) et capitalisation de quelques-unes des plus grandes banques ; ratio actifs / capitalisation (sachant que les valeurs de capitalisation sont celles de 2005, le reste est relevé en 2002) :
    - JP Morgan Chase & Co : 5.798 = 0.759 / 0.127
    - City group : 4.44 = 1.097 / 0.247
    - HSBC holdings PLC : 4.23 = 0.757 / 0.179

    et surtout :
    - Mizuho holdings : > 18.3 = 1.141 / ? (< 0.062)
    - Sumitomu Mitsui Financial : > 14.1 = 0.873 / ? (< 0.062)
    - Allianz : = > 13.7 = 0.850 / ? (< 0.062)
    - Deutch Bank : > 12.8 = 0.792 / ? (< 0.062)
    - BNP Paribas : 12.2 = 0.745 / ? (< 0.062)

    * Actifs gérés par les plus grandes banques :
    - 10 premières : 8.61
    - 100 premières : 29.69

    En comparaison :
    - pour rappel : PIB mondial = 32.3
    - chiffre d’affaire des principales firmes : Wall Mart (la plus grosse) : 0.22 ; les 10 premières : 1.15 ; les 100 premières : 5.63

    « A la puissance d’allocation des banques, qui est déjà considérable, il faut ajouter désormais celle des « money managers », dont les société de gestion sont, pour les plus importantes, sous le contrôle des principaux groupes bancaires internationaux. Si ces société entre ben dan le périmètre de consolidation des groupes bancaires, il est tout aussi clair que les fonds qu’elles gèrent, pour le compte de tiers, n’entrent pas, eux, dans leur bilan consolidé. Mais, au total, ces capitaux restent bien à additionner en termes de puissance d’allocation des banques. [...] La puissance allocative n’est pas tout, il faut aussi évaluer le pouvoir de marché que ces grands groupes sont susceptibles de mobiliser. [...] deux marchés méritent une attention particulière : le marché des changes et celui des swaps.

    [D’après une] enquête réalisée par le magazine Euromoney auprès de 4 676 investisseurs dans le monde, les cinq banques les plus actives sur [le] marché [des devises] s’en assurent presque 50%, avec notamment ces parts de marché : Deutsche Bank, 16.72% ; UBS, 12.47% ; Citygroup, 7.5%. [enquête : 2005]. [...]

    Cette tendance [vers la formation d’un oligopole bancaire] est encore plus nette avec le marché de gré à gré des swaps. Rappelons que les produits négociés sur ce marché n’apparaissent jamais dans les bilans de sociétés et sont échangés en dehors des structures ou il existe un minimum de surveillance [...] Les flux spéculatifs les plus dévastateurs et les moins contrôlables sont, par conséquent, opérés hors Bourses et hors bilans [...] et on s’interroge toujours sur l’impact des « positions » (investissements pour leur compte propre) par des établissements dont les dépôts sont garantis par les États.

    [...] la tenue du marché de gré à gré est fortement concentrée entre les mains de quelques banques internationales classées au moins double A. Grace aux travaux de la BRI [rapport de mars 2003], on sait que pendant l’année 2000, avec la fusion Chase / JP Morgan, le nouvel ensemble détenait 25% du segment des dérivés de taux. De plus, les cinq premiers opérateurs en euros s’adjugeaient 48% du volume des contrats Eonia [le taux de référence quotidien des dépôts interbancaires en blanc (c.à.d. non gagés par des titres) effectués au jour le jour dans la zone euro] au deuxième trimestre 2001. »

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